Vincent-Marie Strambi

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Saint Vincent-Marie Strambi
Naissance 1er janvier 1745
Civita-Vecchia,Italie
Décès 1er janvier 1824  (à 79 ans)
Rome
Nationalité Italienne
Béatification 26 avril 1925
par Pie XI
Canonisation 11 juin 1950
par Pie XII
Vénéré par l'Église catholique romaine
Fête le 1er janvier
Serviteur de Dieu - Vénérable - Bienheureux - Saint

Vincent-Marie Strambi (1745-1824), religieux passionniste, a été évêque de Macerata et Talentino (Italie), puis conseiller du Pape Léon XII.

Sommaire

[modifier] Enfance - Etudes

Vincent-Marie naquit le 1er janvier 1745 à Civitavecchia, d'un père pharmacien d'une grande piété. Il resta enfant unique.

Ses humanités terminées, il se rendit à Rome pour y poursuivre des études de théologie, en vue du sacerdoce, contre l'avis de son père qui aurait préféré le voir marié. Mais, offrant à ce dernier une statue de la Sainte Vierge, il lui répondit qu'elle seule était son élue.

[modifier] Les Passionnistes

Après avoir été ordonné sous-diacre, puis diacre, Vincent-Marie, avant son ordination sacerdotale, fit une retraite sous la direction de Saint Paul de la Croix, fondateur des Passionistes. Bouleversé par l'exemple de cet austère mystique dont il écrira plus tard la biographie, il souhaita entrer dans cette récente congrégation.

À l'âge de vingt-deux ans, après avoir été ordonné prêtre, il rejoignit les Passionistes, dont il devait devenir un des éléments les plus influents. L'évêque de Montefiascone le nomma recteur du séminaire de Bagnorea, et après un an de prêtrise seulement, il fut nommé pour prêcher le carême dans l'une des paroisses de la ville.

[modifier] Fonctions sacerdotales et épiscopales

Tandis que Vincent-Marie Strambi accomplissait de multiples tâches pastorales, en 1801, alors qu'il était chargé du rectorat du couvent des saints Jean et Paul, le pape Pie VII le désigna comme évêque de Marcerata et Tolentino.

En 1808, Napoléon envahit les Etats romains et imposa au clergé un serment de fidélité que le pape Pie VII réprouva. Fidèle à la volonté du Saint Père, Vincent-Marie Strambi refusa de prêter serment. Il fut alors déporté dans la Haute-Italie, pendant 5ans. son exil s'acheva en 1814, après le Pape ait été libéré de sa captivité à Fontainebleau.

Jamais, durant ses lourdes missions épiscopales, au milieu des difficultés religieuses de l'époque, Vincent-Marie Strambi ne renonça à l'austérité enseignée par son maître passioniste. Avant chaque homélie, il priait le Christ en croix en disant : «  un prédicateur qui est pénétré de la science de la croix est en mesure de faire frémir l'enfer tout entier ».

[modifier] Conseiller du souverain pontife

En 1823, alors qu'il allait sur ses quatre-vingt ans, Vincent-Marie Strambi, fut déchargé de ses fonctions épiscopales. Sur la demande de Léon XII qui désirait l'avoir auprès de lui, il vint habiter un appartement au palais du Quirinal (résidence des papes à cette époque). Il devait être affecté ensuite à l'église des Sts-Jean-et-Paul.

Le Pape, dont Vincent-Marie était l'intime coneiller, tomba malade à Noël 1824, et le fit appeler pour recevoir de ses mains les derniers sacrements. Vincent-Marie pria pour offrir sa vie à Dieu en échange de celle du souverain pontife. Il révéla à ce dernier qu'il n'allait pas mourir maintenant, mais seulement dans quelques mois, ce qui fut le cas.

Le 1er janvier 1824, Vincent-Marie Strambi expirait, victime d'une crise d'apoplexie. Il fut enterré dans l'église des Passionistes à Rome.

[modifier] Béatification - Canonisation

[modifier] Voir aussi

[modifier] Article connexe

[modifier] Liens externes

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