Uriel

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Uriel est le nom donné à un ange et qui signifie « Lumière de Dieu » en Hébreu.

Sommaire

[modifier] Tradition judéo-chrétienne

Pas une fois la Bible ne fait mention d'un ange du nom d'Uriel. Pourtant au début du christianisme, on assisté à l'émergence d'un culte dédié à Uriel sans qu'on sache précisément d'où il venait. [réf. nécessaire] L'Eglise l'a très rapidement interdit. En effet en absence de certitudes scripturales, trop grand était le risque de rendre un culte non pas à un ange mais à un démon.

Par contre Uriel est mentionné à plusieurs reprises dans le Livre d'Hénoch, ainsi que dans L'apocalypse d'Esdras, qui ne font pas partie des Écritures canoniques. Dans le livre d'Hénoch, il est dit d'Uriel:

« Uriel est l'ange que le Seigneur de gloire a préposé à toutes les étoiles qui brillent dans le ciel et éclairent la Terre. » [1]

Dans l'Islam, on le nomme Azrael ou l'archange de la mort. On le trouve souvent confondu avec Azrael dans la littérature apocryphe, bien qu'il s'agisse de deux anges différents.

[modifier] Ésotérisme

  • Agrippa von Nettesheim le mentionne à quelques reprises dans sa Philosophie Occulte; Pour Agrippa, Uriel est un des quatre anges résidant aux points cardinaux du ciel, avec Michaël, Raphaël, Gabriel.[2] A noter qu'il s'agit bien des points cardinaux du ciel et non des points cardinaux terrestres. Ce sont donc les points marquant le début des saisons. En astrologie, les signes débutant les saisons sont qualifiés de cardinaux. Les quatre anges d'Agrippa gouvernent donc les saisons. Ayant constaté que certains noms d'anges correspondaient aux noms de personnages bibliques particulièrement vertueux, ainsi Jérémiel viendrait de Jérémie, Zachariel de Zacharie, Uriel de Urie, etc., Agrippa conclut que les anciens vénéraient l'ange, génie, ou le bon daemon de ces hommes. De même les noms de personnages particulièrement méprisables devenaient des noms de mauvais daemons.[3]
  • Selon le rabbin kabbaliste Abraham-Ben-Diot (ou Abraham Ben Dior, alias Abraham ben David HaLevi de Posquières, dit Rabad)[4], Selon Corneille Agrippa [5], inspiré par le kabbaliste Joseph ben Shalom Ashkenazi, tous les patriarches, les prophètes et les sages philosophes ont tous eu des anges qui leur étaient familiers. Uriel, dit-il, a été l'ange d'Esdras.
  • Selon le cabaliste Lenain, Uriel est un des princes, ou anges, gouvernés par Schebtaïel lequel domine sur le troisième ciel et sur les intelligences du troisième ordre, qui gouverne la sphère de Saturne.[6]
  • Pour l'anthroposophe Rudolf Steiner, Uriel est un des quatre archanges associés aux saisons. Il est associé à l'été.[7]

[modifier] New Age

Attention, ces informations sont subjectives et vienne d'un site web géré par le club chrétien catholique "Angels Place"[8]

Uriel est l'ange qui apporte à l'Humanité la connaissance et la compréhension du Divin.

C'est le plus radieux, le plus lumineux des anges, et on le représente souvent descendant du Ciel sur un chariot fabuleux tiré par de fougueux chevaux blancs.

Il est connu pour être le Prince de Lumière et l'interprète des prophéties.

Ange du repentir, il nous aide à comprendre les lois du Karma, qui en résumé, impliquent que nous récoltons ce que nous avons semé.

Uriel nous explique la miséricorde divine et nous fait prendre conscience que Dieu chérit chacun de nous.

Uriel a la réputation d'être l'Ange le plus intelligent. On le voit souvent brandissant dans sa main ouverte la flamme de la connaissance, à laquelle les hommes peuvent avoir accès.

[modifier] Références et notes

  1. Livre d'Hénoch, chapitre 74, Ed. Robert Laffont, Paris 1975
  2. Henri Corneille Agrippa, La Magie céleste, chap. VII, Ed. Berg International, Paris 1981
  3. Henri Corneille Agrippa, La Magie cérémonielle, chap. XXVIII, Ed. Berg International, Paris 1981
  4. Lenain, La Science cabalistique, Amiens 1823, Réédité aux Ed. Traditionnelles, Paris 1972. Le renvoi de Lenain à Abraham ben Dior, orthographié à tort Abraham ben Diot (page 13), est erratique. Lenain prend ici comme source la Philosophie occulte d'Agrippa.
  5. La philosophie occulte, livre III, chap. XLVII
  6. Lenain, La Science cabalistique, Amiens 1823, Réédité aux Ed. Traditionnelles, Paris 1972
  7. Rudolf Steiner, Quatre Imaginations cosmiques, Ed. Triades, Paris 1984
  8. Site web du Club chrétien catholique "Angels Place", année 2008

Club chrétien catholique "Angels place", « Archange Uriel » sur Angels Place Archange Uriel, 2008. Consulté le 15 Avril 2008