Urgences

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Dans le langage courant Les Urgences sont le service d'un hôpital qui s'occupe de recevoir les malades et les blessés qui se présentent d'eux-mêmes, ou qui sont amenés par les services de secours (SAMU, pompiers, etc.). Dans la pratique, il existe tout un réseau mis en œuvre pour parer aux urgences médicales (dans toute la dimension bio-psycho-sociale du terme )

Comme tous les services constituants les fondements des "services publiques" ils sont l'aboutissement de trois éléments qui vont déterminer son fonctionnement et son évolution : les conceptions philosophiques et scientifiques de l’urgence, les composantes socio-économiques (qui expliquent la nécessité de telles structures d’urgence et en limitent le coût) et l’organisation de ces structures préexistantes, leurs ressources, humaines et matérielles, et leur mode de fonctionnement.

Sommaire

[modifier] L’urgence médicale : un problème philosophique et scientifique

Malgré des réflexions séculaires (Hippocrate essayait déjà de définir l’urgence au Ve siècle avant Jésus-Christ), il est intéressant de constater « l’absence de définition médicale ou administrative du terme urgence »[1]. Dans le domaine des sciences médicales, ce terme fait partie du paradigme médical. Un paradigme est « le cadre conceptuel à l’intérieur duquel une science raisonne pour résoudre les problèmes relevant de leur discipline »[2]. En quelque sorte, il est à rapprocher de ce que sont les axiomes pour la géométrie. Dans ce contexte, le sens des termes comme « urgences », « états de santé » et « états de maladie », faisant parti du paradigme médical, n’est pas « considéré comme un problème scientifique en soi »[3] mais, au contraire, est tenu « comme établi »[4]. Dans la pratique des urgences pré-hospitalière, l’hétérogénéité du concept d’urgence s’explique par sa variation selon quatre critères principaux :

  • le flux des situations considérées comme urgentes : les priorités ne seront pas les même selon que nous nous trouvions en face d’un cas isolé ou d’un afflux massif de blessés ;
  • le type de problème rencontré : médicaux (« urgence vraie », tel un polytraumatisme, ou « urgence ressentie », à l’instar de fortes palpitations cardiaques) et/ou médico-sociaux (personnes âgées, peu insérées socialement, toxicomanes ou en état de détresse psychologique) ;
  • la nécessité de prodiguer des soins techniques de qualité avec précocité : des cas de détresses graves (qui « ne représente qu’un faible pourcentage », malgré la racine grecque du terme urgence : urgens, signifiant pressée) ;
  • la possession par le service mobile ou la proximité de matériels ou de structures adaptés à la situation (tel un plateau médico-technique).

Ainsi, les situations urgentes rencontrées sont très complexes. Au regard de la performance des nouvelles méthodes médicales de soins vis-à-vis du pronostic vital, la composante technique de la prise en charge de ces situations efface souvent le caractère unique de chacune d’elle.

[modifier] La dimension socio-économique

C’est le propre des sociétés occidentales de donner une importance considérable à l’urgence et à sa prise en charge : tout d’abord, c’est un problème largement amplifié par les médias ; il suffit de voir le rôle de catalyseurs qu’ils ont joué sur le soulèvement de conscience vis-à-vis des décès de personnes âgées au cours de la canicule de l’été 2003 en France.

Par ailleurs, la société tend aujourd’hui à rejeter sur les services d’urgences hospitalières et pré-hospitalières « tout ce qui l’encombre et la dérange »[5]. En effet, il est facile pour la famille, les voisins et même pour la police ou les professionnels de santé de se décharger sur les services d’urgences lorsqu’ils sont face à une personne dont ils n’arrivent pas eux-même à résoudre les problèmes médicaux, psychologiques ou sociaux.

De plus, auprès d’un public de plus en plus informé, les SMUR, tout comme les institutions hospitalières, se retrouvent face à une exigence accrue. D’ailleurs, à ce titre, ils s’inscrivent dans une démarche qualité.

Enfin, dans un contexte économique mondial perturbé, les systèmes de couverture santé sont sans cesse rediscutés du fait de leur coût, les gouvernements n’ont eu de cesse de chercher à réduire « le coût de la santé » au plus juste. Le recours de plus en plus courant aux services d’urgences pèse, ainsi, un poids non négligeable dans la gestion économique de la santé.

D’ailleurs, certains états n'obligent pas le paiement des soins d'urgences ou organisent le remboursement cette prise en charge dans le cadre de "l'entraide social" sans obligations d'avancer les frais. Pour les usagers de ses pays, ces soins peuvent apparaitre comme gratuite et ne permettent donc pas au patient de prendre conscience du coût réel des services.

[modifier] L’organisation du réseau des urgences

Chaque état organise de façon spécifique ces services d'urgences aux sein de différentes structures qui lui sont propre; L'ensemble de ces structures constituent un résau. On peut, pour autant, mettre en évidence 2 types de structures constantes dans une majorité d'états occidentaux et dans un bon nombre d'autres pays du monde. Nous évoquerons aussi aussi les structures d'urgences sociales ( tel le SAMU social ) qui existent dans de nombreux pays sous différents noms.

[modifier] Les structures d'urgences pré-hospitalières

Voir l'article consacré à ce sujet. (ce lien et les 2 suivants permettent une meilleur organisation des connaissances et évitent les redondances)

[modifier] Les structures d'urgences hospitalières

Voir l'article consacré à ce sujet.

[modifier] Les structures d'urgences sociales

Voir l'article consacré à ce sujet.

[modifier] Harmonisation européenne

le « 112 » devient en juin 2008 le n° unique d’appel d’urgence - gratuit - en Europe (accessible de partout vers un opérateur qui traite l’appel (dont en anglais éventuellement dans 16 pays) en direct ou le réoriente vers un service d’urgence opportun. Ce numéro est accessible des téléphones fixes ou mobile ou des cabines téléphoniques (même si on n’a plus de crédit ou de couverture réseau).

[modifier] Notes et références

  1. J.P. CARPENTIER, professeur agrégé, chef du Service des Accueil des Urgences de l'Hôpital d'Instruction des Armées LAVERAN de Marseille, Soins infirmiers aux urgences et en réanimation, Transfusion sanguine, Ed. Masson, coll. « Nouveaux cahiers de l'infirmier », Paris, 2002
  2. H.R. WULFF, S.A. PEDERSEN, R. ROSENBERG, Invitation à la philosophie de la médecine, Ed. Sauramps médical, 1993.
  3. Ibid.
  4. Ibid.
  5. J.P. CARPENTIER, Op. Cit.


[modifier] Bibliographie

  • J.P. CARPENTIER, Soins infirmiers aux urgences et en réanimation, Transfusion sanguine, Ed. Masson, coll. « Nouveaux cahiers de l'infirmier », Paris, 2002, 185 p.
  • S. SKOLSKI, De l'amélioration de la qualité des soins dan l'urgence pré-hospitalière via les écrits infirmiers, Centre de Préparation au Diplôme d'Etat Infirmier de l'Ecole du Personnel Paramédical des Armées, Toulon, 2004, 54 p.
  • H.R. WULFF, S.A. PEDERSEN, R. ROSENBERG, Invitation à la philosophie de la médecine, Ed. Sauramps médical, 1993, 250 p.

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