Trêve de Crépy-en-Laonnois

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La trêve de Crépy-en-Laonnois met un terme à la neuvième guerre d'Italie.

Charles Quint, sur le point de perdre le Milanais après le désastre de Cérisoles, est parvenu à ouvrir un second front dans le nord de la France. En août, Saint-Dizier est tombée, ouvrant la route de Soissons, mais de graves problèmes financiers empêchent l'empereur de rémunérer ses troupes, où se multiplient les désertions. Le corps expéditionnaire anglais allié s'est bien emparé de Boulogne, mais la contre-attaque du dauphin Henri l'oblige à évacuer Montreuil-sur-Mer et il doit maintenant soutenir une guerre défensive à Boulogne-sur-Mer et Calais. De son côté, François Ier doit également faire face au manque de ressources financières (ses troupes, mal payées, manqueront de peu la prise de Boulogne le 3 octobre suivant en se livrant au pillage plutôt que d'attaquer la citadelle).

Le 18 septembre 1544, les deux souverains signent la paix à Crépy (Aisne) au sein de l'église Notre-Dame : Saint-Dizier est restituée à la France, la guerre continue avec l'Anglais jusqu'en 1546 (traité d'Ardres).