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Sommaire

[modifier] La rénovation olympique

Icône de détail Article connexe : Congrès olympique de 1894.
Le Baron français Pierre de Coubertin
Le Baron français Pierre de Coubertin

Le 25 novembre 1892, à l'occasion du cinquième anniversaire de la fédération française omnisports Union des sociétés françaises de sports athlétiques, le Français Pierre de Coubertin réunit des personnalités intellectuelles dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne pour leur faire part de son vœu d'attribuer une place plus importante à l'éducation physique dans les écoles françaises. Le Baron conclue son discours par un appel vibrant à la rénovation des Jeux Olympiques antiques[1] devant des personnalités politiques et artistiques, lesquelles accueillent favorablement cette idée sans pour autant permettre la concrétisation du rêve de de Coubertin[2],[3].

Le Français réitère sa tentative lors du congrès de 1894 organisés à Paris dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne du 16 au 23 juin. Si six des sept points de discussions de cette manifestation portent sur l'amateurisme (définition, disqualification, paris...) le dernier pose lui directement l'éventuelle restauration des Jeux Olympiques. La réunion prend par ailleurs une ampleur internationale grâce à la présence de personnalités ayant répondu favorablement à l'appel de Coubertin. Sont ainsi présents le roi des Belges Léopold II, le Prince de Galles, le Diadoque Constantin (prince héritier de Grèce) ou William Penny Brookes, le créateur des Olympian Games à Much Wenlock[4]. Non présent, le Grec Ioannis Phokianos est alors un des propagateurs du sport en Grèce : il fut l'organisateur des Jeux Olympiques (ou Festival Olympique) dits de Zappas de 1875 et 1888 et le fondateur de l'Association Panhellénique de Gymnastique[5]. Phokianos ne pouvant se déplacer à Paris, il se tourne alors vers un des plus éminents représentants de la communauté grecque à Paris : Dimítrios Vikélas à qui il écrivit pour lui demander de prendre part au congrès[6]. Ce dernier accepte et se voit confier la direction de la comission chargée de traiter la question des J.O.

Supprimés en 393 de notre ère par l'empereur romain et byzantin Théodose Ier, les Jeux ont pourtant disparu depuis plus de 1500 ans.


Tout au long du XIXe siècle, plusieurs réunions sportives organisés en Europe revendiquèrent l'héritage des Jeux Olympiques antiques. Le Français Pierre de Coubertin a également l'idée de faire revivre les Jeux Olympiques dans un esprit international et ouvert aux disciplines sportives. Il présente son projet en 1984 lors du Congrès olympique organisé à la Sorbonne à Paris. Celui-ci réunie les représentants de 11 pays ainsi que des associations sportives.

Après la décision de rénover les Jeux, une ville hôte fut choisie pour accueillir l'événement. De Coubertin souhaitait que ceux-ci soient organisés à Paris lors de l'Exposition universelle organisé en 1900. Cependant, comprenant qu'une attente de six ans diminuerait l'intérêt pour l'événement, le Congès décide finalement de l'organiser en 1896. Quelques représentants proposèrent Londres comme ville hôte, mais après des discussions avec le Grec Dimítrios Vikélas, de Coubertin suggére Athènes comme un choix plus cohérent. La Grèce étant le lieu originel des Jeux Olympiques, le Congrès approuva à l'unanimité la proposition de de Coubertin. Par ailleurs, Vikélas est élu premier Président du tout nouveau Comité international olympique (CIO).


Le premier Comité International Olympique : debout : Gebhardt (Allemagne), Guth-Jarkovsky (Bohême), Kemeny (Hongrie), Balck (Suède) ; assis : Coubertin, Vikélas au centre, Boutowsky (Russie).
Le premier Comité International Olympique : debout : Gebhardt (Allemagne), Guth-Jarkovsky (Bohême), Kemeny (Hongrie), Balck (Suède) ; assis : Coubertin, Vikélas au centre, Boutowsky (Russie).

Après la côture du Congrès, Coubertin parvient à convaincre Vikélas de prendre la présidence du comité international olympique


De Coubertin suggested that the true origin of the modern Olympic Games was Much Wenlock, a rural market town in the English county of Shropshire. It was here that in 1850 the local doctor, William Penny Brookes, founded the Olympian Class and the Much Wenlock Olympian Games. The first games were held in October 1850. It was a mixture of events, including athletics and games such as cricket, football, quoits, and others............ De Coubertin prend s'inspire également des Jeux d'Evangelos Zappas.



Jour de la cérémonie d'inauguration, 2672 années après la première édition[7]


À faire :

 greffe de l'antique sur le moderne


[modifier] Enjeux nationaux, enjeux politiques

Lors du congrès olympique de 1894, un idéal internationaliste fut mis en avant pour se placer dans l'héritage des Lumières et de la volonté de redécouverte de la Grèce antique. Le projet étant à l'origine strictement français, ceci permit d'occulter le contexte d'exacerbation des nationalismes en cette fin de XIXe siècle[8]. Cependant, la question nationale embrasse l'organisation de ces Jeux notamment pour le pays organisateur. La difficile période suivant la naissance de l'État grec en 1930 après la Guerre d'indépendance n'améliore pas les relations avec l'Empire ottoman et les divisions entre le pouvoir royal et le peuple se font nombreuses. Toute politique nationale est orientée vers la réunification du peuple grec au sein du même territoire et donc, en opposition aux Turcs, l'agrandissement du territoire par le conflit armé ; c'est la Grande Idée. Le différend gréco-turc fait écho à la rivalité franco-allemande élevée à son apogée depuis la Guerre de 1870. Absente du congrès olympique de 1894, l'Allemagne ne garantit sa participation aux Jeux qu'en mars 1896 après que Coubertin ne réfute les suspicions selon lesquelles la participation de la France serait conditionnée par la présence allemande et vice versa[9].

[modifier] Préparation de l’événement

La Grèce venait de faire faillite (1893). Forte crainte d'échec : problème de financement. Georges Averoff 1 million de drachmes (Charpentier – Boissonnade, La Grande Histoire des Jeux Olympiques, 1999, page 37.) Stade panathénaïque (rive gauche Illisus sous Lycurgue, au Ive siècle av notre ère). 18 mois de rénovation : architecte : Anastase Metaxas (p37).

[modifier] Déroulement de la compétition

285 sportifs (C-B, page 38) 9 sports, 44 épreuves

Grande reporters du monde entier : le Figaro, Times (Londres), Opinion libérale (Rome) 5 avril : fête nationale grecque, jour de l’inauguration selon Charpentier (page38) cérémonie d’ouverture : 60000 persones dans le stade (page 38) Personnalités : Charles-Louis d’Autriche, Olga, Georges Ier, Baron, Didon Centre de l’arène : 2 statues d’Hermes, 250 chanteurs et musiciens (Spiridon Samaras : compositeur ; Costis Palamas : compositeur de la cantate)

Les sportifs de douze pays figurent parmi les premiers sportifs olympiques de l’ère moderne. La Grèce, évoluant à domicile est la plus présente la délégation la plus importante ; suivent dans l’ordre la France, les Etats-Unis,

Même si certaines de ces équipes ne représentent alors pas des nations à proprement parler comme les équipes d’Autriche et de Hongrie (alors que l’entité politique qui existait à l’époque était l’Autriche-Hongrie), les sportifs de chaque entité participaient aux épreuves séparément.

Premier champion olympique James Connolly au triple saut

[modifier] Précédentes tentatives

Dès 1797 dans les îles ioniennes, des partisans de la Révolution française défendent l'idée d'une réinvention des Jeux Olympiques et l'abolition de la religion chrétienne[10]. Depuis le milieu du XVIIIe siècle, la redécouverte de la Grèce antique et de ses traditions est l'objet de travaux d'intellectuels du courant des Lumières. La redécouverte de l'idéal d'association d'un esprit sain dans un corps sain (notamment sous la plume de l'auteur néo-classique allemand Johann Joachim Winckelmann) contribue à la naissance d'un mouvement philhellénique.

1834 : Le Suédois Gustav Schartau organise les Scandinavian Games. 1859 : Jeux Olympiques d'Evangelos Zappas. 1869 : En GBR, Much Wenlock met en scène les Olympic Games 1870-1875, 1889 : tentatives de rénovation en Grèce.


Ouvrage : Sous la direction de Pierre Milza. François Jecquier et Philippe Tétart, Le pouvoir des anneaux, les Jeux Olympiques à la lumière de la politique, 1896-2004, 2004, Vuibert, Paris.

France : défaite de 1970 Grèce :

[modifier] Bilan

Pour les Grecs : utilisation politique du succès des permiers Jeux Olympiques de l'ère moderne.

[modifier] Notes et références

  1. Alain Arvin-Bérod, Les Enfants d'Olympie, 1996, introduction page 11.
  2. Alain Arvin-Bérod, Les Enfants d'Olympie, 1996, introduction page 12.
  3. LLewellyn Smith, Op. cit., p. 78.
  4. LLewellyn Smith, Op. cit., 79-81.
  5. LLewellyn Smith, Op. cit., p. 61.
  6. LLewellyn Smith, Op. cit., p. 88.
  7. 776 + 1892 : Première édition en -776 avant notre ère, rénovation en 1896.
  8. Le pouvoir des anneaux, Vuibert, 2004, page 61.
  9. Le pouvoir des anneaux, Vuibert, 2004, page 68.
  10. Le pouvoir des anneaux, Vuibert, 2004, page 62.

[modifier] Liens externes