Internationalisme

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L'internationalisme recouvre deux significations très différentes : au sens du mouvement ouvrier (notamment marxiste), d’une part, au sens « institutionnel », d’autre part. Ces deux acceptions sont abordées chronologiquement.

Sommaire

[modifier] L'internationalisme du mouvement ouvrier

L’ acception d'internationalisme du mouvement ouvrier ou internationalisme prolétarien, qui débuta au XIXe Siècle en étant notamment issu des révolutions démocratiques, souhaite la fin des affrontements entre les États impérialistes et entre les classes, et vise :

  • dans un premier temps, à la solidarité internationale entre les prolétaires (ouvriers, employés, salariés, précaires, chômeurs....) ce qui implique de s'opposer aux guerres entre les peuples et de s'opposer au nationalisme et au chauvinisme, en défendant des intérêts qui sont communs aux êtres humains partout dans le monde ;
  • après un processus révolutionnaire, à la mise en place d'un régime international supprimant les États et les frontières (appelé socialisme ou communisme).

Plusieurs visions s'opposent alors, notamment entre marxisme et anarchisme, dans la vision de cet ensemble, mais des principes demeurent : ni états, ni classes, ni exploitation.

La défense de ce principe a été à l'origine de la scission historique de 1914, entre ceux qui ont accepté la guerre mondiale et donc renoncé à l'internationalisme (social-démocratie), et ceux qui ont refusé que les peuples se massacrent entre eux pour les intérêts des dirigeants de chaque État (communisme).

Cette conception de l’internationalisme souhaite la suppression des nations et des États - « Sitôt qu'il pourra être question de liberté, l'État aura cessé d'exister » (Friedrich Engels).

[modifier] Voir aussi

[modifier] L'internationalisme « institutionnel »

Il s’agit d’une organisation du monde basée sur le développement :

[modifier] Différences avec le mondialisme

On voit que l'internationalisme repose sur le bon vouloir des États-nations et de leurs dirigeants. On parle, concernant son fonctionnement, d'intergouvernementalisme.

Il ne doit pas être confondu avec le mondialisme qui vise une unité du monde, avec des institutions supranationales et démocratiques (mondialisation démocratique), éventuellement fédérales.

[modifier] L'essor de l'internationalisme en pratique

Le XXe siècle a connu à la fois l'exacerbation des nationalismes et la naissance et le développement d'un important réseau d'organisations internationale, tant

  • à l'échelle mondiale (Nations unies et ses organisations satellites)
  • qu'au niveau régional, notamment l'intégration européenne, à partir d'une formule innovante d'union supranationale, l'Union européenne combinant l'intergouvernementalisme avec une dose de fédéralisme, et paraissant faire école dans d'autres régions du monde (comme le montre par exemple la Déclaration de Cuzco).

La mondialisation, ou Globalisation, est un facteur qui devrait logiquement accentuer ce mouvement de rapprochement des nations. Toutefois elle fait apparaître par réaction des attitudes souverainistes, nationalistes, communautaristes, intégristes et protectionnistes menaçant cette évolution en poussant à la division. Face à ces deux phénomènes (montée des nationalismes et montée de la globalisation ), l'attitude internationaliste vise à faire coopérer les différentes nations, cultures, langues, etc..., mondiales dans un total respect mutuel et dans un but de colaborations internationales.

[modifier] Théoriciens de l'internationalisme institutionnel

  • Woodrow Wilson qui, en 1918, prononce un discours au Congrès donnant la liste des 14 points nécessaires à l’obtention de la paix : « The world must be made safe for democracy » (La paix dans le monde pour l'établissement de la démocratie), réclame notamment la création d'une « League of Nations » (SDN).
  • Nelson Rockefeller qui prit des responsabilités au sein du gouvernement américain dans le cadre des collaborations inter-américaines et qui eu un rôle déterminant au coté du secrétaire d'état Stettinius lors de la fondation de l'ONU.
  • Edward Stettinius qui fut secrétaire d'état sous les présidences Roosevelt et Truman et qui eu un rôle important dans la création des Nations Unies.

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