Tony Vairelles

* Matchs joués et buts marqués dans chaque club
comptant pour le championnat national
et les compétitions nationales et continentales.
** Matchs joués et buts marqués pour l'équipe
nationale en match officiel.

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Tony Vairelles est un footballeur français né le 10 avril 1973 à Nancy, en Lorraine, qui évolue au poste d'attaquant. Formé à Nancy, où il inscrit la bagatelle de 39 buts en 127 matchs, toutes compétitions confondues, en 4 ans. Il y gagne d'ailleurs le surnom de « Maradona blond » pour son aisance technique. Le père de Michel Platini aurait confié un jour ceci à Arsène Wenger, alors entraîneur d'Arsenal, avant un match opposant Lens aux Gunners en 1998 : « Il est rapide et puissant et aime beaucoup faire courir les défenses en s'infiltrant dans les intervalles. Ce qui m'impressionne le plus, c'est sa vitesse et son refus de se laisser intimider ». Aldo Platini a le nez creux !

Il est transféré au RC Lens en 1995, où il remporte son plus beau titre : le titre de champion de France 1998, devant Metz, à la suite d'une formidable saison (9 buts en 32 matchs). La saison suivante, il découvre la Ligue des Champions. Il marque, à la 92è minute d'une reprise à bout portant ne laissant aucune chance au mythique David Seaman, le but de l'égalisation contre Arsenal à Lens (1-1). Un but qui lui vaudra une expulsion injuste lors du match retour à Londres (victoire 0-1, but de Debève), à la suite d'une simulation du défenseur Lee Dixon, qui en avait certainement assez de se faire « casser les reins » par les dribbles chaloupés de l'attaquant français. Mais "Tonygol" (ainsi qu'il est surnommé au Stade Félix-Bollaert, pour sa capacité à marquer tout le temps) s'en moque comme de sa première roulette : le collectif passe avant tout, puisque les "Sang et Or" sont devenus la première équipe française à triompher au mythique stade de Wembley.

Cette même année il remporte également la Coupe de la Ligue, de nouveau aux dépens de Metz, sur le score de 1 à 0, but de Daniel Moreira, avec qui il formait le fameux "tandem d'or". Après 4 saisons riches en buts (35 en 136 rencontres), trophées et émotions, il rejoint le club montant de D1, l'Olympique lyonnais.

Après une première saison fort honorable à Lyon (6 buts en 33 matchs de L1), durant laquelle il inscrit notamment le but de la victoire lyonnaise à Hampden Park face au Celtic Glasgow au deuxième tour de la Coupe UEFA, dans un angle très fermé (0-1), ses ennuis commencent et il est pris en grippe par une partie du public. Successivement prêté au Football Club des Girondins de Bordeaux, au Sporting Club de Bastia (pour une saison très réussie de sa part), puis au RC Lens, il rejoint finalement le Stade rennais où il ne parvient pas à retrouver son niveau d'antan. Il part donc découvrir un nouveau championnat, le championnat belge, mais il rejoint un club, le Lierse SK (club de la ville de Lierre) qui voit sa saison gâchée par l'affaire des matchs truqués, et par une blessure, qui le prive d'un mois de compétition et qui à son retour le place sur le banc des remplaçants. Laissé libre en fin de saison, Tony signe, durant la saison 2006-2007 à Tours en L2 avec la ferme intention de sauver le club de la relégation.

Malgré une saison catastrophique pour le Tours FC, Vairelles restera comme un joueur au cœur énorme, faisant passer l'aspect financier bien après l'intérêt du challenge sportif. Il inscrit d'ailleurs 4 buts en 17 matchs, sans empêcher le club de descendre en National.

Son départ du Lierse SK, club croupissant dans les méandres de la Jupiler League, pour le Tours FC, équipe promue en L2 a l'issue de la saison 2005-2006 ayant pour objectif le maintien dans l'antichambre de la première division, en témoigne, et ses échauffements avant de rentrer sur la pelouse en sont l'illustration : Tony fera toujours le maximum pour ne pas sortir tête basse du rectangle vert et sans avoir « mouillé le maillot » comme on dit dans le jargon footballistique.

En outre, la coupe de cheveux qu'il arborait notamment au RC Lens est passée à la postérité grâce un reportage diffusé dans la célèbre émission dominicale de TF1, Téléfoot. Ce qui lui vaut depuis les gratifiants surnoms de "Tony le Rockeur", "Tony le Gitan" ou le "Elvis du ballon rond". Ce sont certainement ces différents attributs qui ont permis au "ch'ti" de comptabiliser 8 sélections chez les Bleus pour un but.

Sa première sélection remonte au 19 août 1998 contre l'Autriche avec un match nul 2-2.

Laissé libre par le CA Bastia, Tony Vairelles tente alors un essai de un mois à Toronto, club canadien qui évolue en Major League Soccer. Il n’a malheureusement pas été retenu par le club canadien, et est donc actuellement libre.

Son cousin, David Vairelles, est également footballeur professionnel.