Timbres de France 1870

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Cet article recense les timbres de France émis en 1870 par l'administration des Postes.

France 1870
1869 1871
Sommaire
Janvier Février Mars Avril
Mai Juin Juillet Août
Septembre Octobre Novembre Décembre
Généralités Légende Bibliographie

[modifier] Généralités

[modifier] Tarifs

[modifier] Légende

Pour chaque timbre, le texte rapporte les informations suivantes :

  • date d'émission, valeur faciale et description,
  • formes de vente,
  • artistes concepteurs et genèse du projet,
  • date de retrait, tirage et chiffres de vente,

ainsi que les informations utiles pour une émission donnée.

[modifier] Janvier

[modifier] Février

[modifier] Empire Lauré, 2 centimes brun-rouge, type 2

[modifier] Mars

[modifier] Avril

[modifier] Mai

[modifier] Empire Lauré, 1 centime vert olive foncé sur azuré

Émis le 29 mai 1870

[modifier] Juin

[modifier] Juillet

[modifier] Août

[modifier] Septembre

[modifier] Octobre

Le « siège de Paris », œuvre de Ernest Meissonier
Le « siège de Paris », œuvre de Ernest Meissonier

Le 19 septembre 1870, après l'échec d'une dernière tentative militaire à Chatillon et Clamart[1], la ville et sa proche banlieue est encerclée. Les relations postales entre Paris et la province sont interrompues, ainsi que les liaisons télégraphiques, la dernière liaison ferroviaire par les Chemins de fer de l'Ouest est coupée le dimanche 18 septembre dans la soirée, le siège de Paris commence.

Le gouvernement provisoire, dont une partie des membres est restée dans la capitale, poursuit la production avec le matériel conservé dans Paris des timbres qui commencent à manquer. Les planches d'impression des Cérès de 1849-1850, encore utilisables et correspondant aux tarifs en cours, sont réemployées, suite à la demande du 4 septembre 1870 du Gouvernement de la Défense Nationale.

Le 27 septembre 1870, l'Administration des Postes dans Paris publie deux décrets applicables dès le lendemain (« si le temps le permet » sic) autorisant l'acheminement de cartes-postes et de lettres ordinaires à destination de la France, de l'Algérie et de l'étranger par voie d'aérostats (ou ballon monté).

L'article 2 du premier décret précise :

  1. Le poids des lettres expédiées par les aérostats ne devra pas dépasser 4 grammes.
  2. La taxe à percevoir pour le transport de ces lettres reste fixée à 20 centimes.
  3. L'affranchissement [au moyen de timbres poste] en est obligatoire.
Et en commentaires que : les lettres fermées que le public entendra réserver pour être acheminées par les ballons montés devront porter sur l'adresse la mention expresse : « par ballons montés », etc.

L'article 3 du second décret précise le tarif des cartes-poste[2] (ancètre des cartes postales), 10 centimes à destination de la France et de l'Algérie, et 20 centimes pour l'étranger.

Plus de deux millions de lettres[3] seront transportées hors de Paris par ce moyen.

Le courrier n'arrive à nouveau par voies « usuelles » dans la capitale que le 5 février 1871, après passage par un service de censure allemand à Versailles, le 2 février, les premiers plis quittent Paris vers la province, non cachetés pour contrôle par la censure allemande, puis après le 15 février le service est rétabli pour les envois clos, dont lettres et colis en souffrances depuis six mois[4].

[modifier] L'émission dite du « Siège de Paris »

Dès la proclamation de la République le 4 septembre 1870, Anatole Hulot reçoit l'ordre de préparer des timbres à l'effigie de la République (au type Cérès de 1849), il réutilise les anciennes planches d'impression de 1849 et 1850 encore utilisables. Les premiers tirages des 10 et 20 centimes sont livrés le 11 octobre, puis le 40 centimes est livré mi octobre[5]. Ces trois valeurs ne couvrent pas tous les besoins, et ne sont pas disponibles dans un premiers temps en quantités suffisantes. Aussi les anciens timbres continuent à être utilisés, et certains seront même réimprimés durant le siège, dans l'attente de la préparation de nouvelles planches d'impression à l'effigie de Cérès pour des valeurs faciales qui n'existaient pas en 1849-1852 (5 centimes vert au type Empire dentelé , et, 1, 2, 4 et 80 centimes au type Empire Lauré).

Les courriers ayant circulés dans Paris encerclé montrent une grande variété de timbres. En plus des nouveaux tirages au type Cérès, on trouve ainsi des timbres-postes au type « Empire Lauré »[6], des « Empire dentelé »[7], et même des « Empire non dentelés »[8] de 1852.

Ces timbres sont recherchés sur lettre ayant circulées dans Paris et les communes limitrophes[9] encerclées par l'armée de l'Empereur Guillaume II, ainsi que sur les correspondances ayant pu sortir de Paris par ballons monté.

À la fin du siège (à partir de la mi février seulement, après l'armistice du 28 janvier 1871), l'impression se poursuit avec ces mêmes planches, et les timbres sont distribués dans les bureaux de province. Ils remplacent alors progressivement, à partir de mars - avril 1871, les Cérès imprimées à Bordeaux dans les départements non occupés du sud de la France.

La série est donc appelée « Cérès du siège de Paris » en référence au contexte de leur apparition, mais ils ont continué à être utilisés et imprimés après ces événements, jusqu'à leur remplacement par d'autres valeurs par suite de changement des tarifs ou par un autre type dans le cas du 40 centimes.

[modifier] Cérès dite du « Siège de Paris », 10 centimes bistre jaune

10 centimes bistre jaune (tirage de la Commune) Cérès, IIIe République, 1870
10 centimes bistre jaune (tirage de la Commune) Cérès, IIIe République, 1870

Le 10 centimes bistre-jaune a été mis à la disposition des usagers le 11 octobre 1870[10] dans les bureaux de la capitale uniquement dans un premier temps, puis sur l'ensemble du territoire après le 15 février 1871.

Le tirage total de cette valeur est de 34 063 500 exemplaires sur les planches d'impression déjà utilisées en 1850. Le créateur de l'illustration est le graveur Jacques-Jean Barre. Ces timbres sont imprimés en typographie à plat, en feuille de trois cents exemplaires, divisée en deux panneaux de 150 timbres (15 lignes de 10 timbres) séparé par une marge.

Il perd son usage principal et devient une valeur d'appoint le 1er septembre 1871, à la suite d'un changement des tarifs postaux, l'usage de ce timbre-poste se limite à dix mois et demi. Les stocks restant seront utilisés jusqu'à quasi épuisement par mesure d'économies sur les courriers à partir de septembre 1871.

Il existe 3 timbres tête-bêche dans les planches[11] d'impression mais ils disparaissent en février 1871 lors de la seconde période du tirage, après la levée du siège de Paris.

Imprimé en continu, les premiers timbres réalisés durant le siège sont de couleur bistre-jaune à bistre-jaune clair sur papier teinté brun très pâle grisâtre, ceux réalisés durant la Commune sont par contre bistre brun sur un papier jaunâtre.

Un retirage spécial « dit Granet » non dentelé sera réalisé en 1887 dans une couleur bistre très jaune.

Un tirage[12] spécifique non dentélé gommé à destination des colonies sera réalisé en 1871, pour remplacer les timbres au type « Aigles des Colonies » de 1859.

Ces deux tirages spécifiques ne doivent donc pas être confondus avec les timbres non dentelés de 1850[13].

[modifier] Cérès dite du « Siège de Paris », 20 centimes bleu

20 centimes bleu au type Cérès, IIIe République, 1870
20 centimes bleu au type Cérès, IIIe République, 1870

Le 20 centimes bleu a été mis à la disposition des usagers le 11 octobre 1870[14] dans les bureaux de la capitale uniquement dans un premier temps, puis sur l'ensemble du territoire après le 15 février 1871.

Imprimé en continu, le tirage total de cette valeur est de 79 472 200 exemplaires sur les planches d'impression déjà utilisées en 1849 pour le 20 centimes noir. Le créateur de l'illustration est le graveur Jacques-Jean Barre. Ces timbres sont imprimés en typographie à plat, en feuille de trois cents exemplaires, divisée en deux panneaux de 150 timbres (15 lignes de 10 timbres) séparé par une marge.

Il perd son usage principal et devient une valeur d'appoint le 1er septembre 1871, à la suite d'un changement des tarifs postaux portant de 20c. à 25c. le port d'une lettre simple, l'usage de ce timbre-poste se limite à dix mois et demi. Les stocks restant seront utilisés jusqu'à quasi épuisement par mesure d'économies à partir de septembre 1871.

Il existe des têtes-bêche dans les planches utilisées, au cases 101, 119 et 148 du panneau « E » et 128 du panneau « F ». Ces têtes-bêche disparaissent en février 1871.

La couleur du timbre varie du bleu terne, bleu pâle au bleu foncé sur un papier assez uniforme blanchâtre. Les timbres imprimés durant la Commune se distinguent par la teinte jaunâtre assez marquée du papier.

Un retirage spécial « dit Granet » non dentelé et non gommé sera réalisé en 1887 dans une couleur bleu laiteux, en impression fine, et en bleu foncé vif.

Un tirage[15] spécifique non dentélé gommé à destination des colonies a été réalisé en 1871, pour remplacer les timbres au type « Aigles des Colonies » de 1859.

[modifier] Cérès dite du « Siège de Paris », 40 centimes orange

40 centimes orange (4 retouché) Cérès, IIIe République, 1870
40 centimes orange (4 retouché) Cérès, IIIe République, 1870
Lettre de Saint-Dié vers Sélestat (Alsace occupée) de 1874 affranchie avec un 40 c. orange
Lettre de Saint-Dié vers Sélestat (Alsace occupée) de 1874 affranchie avec un 40 c. orange

Le 40 centimes orange a été mis à la disposition des usagers le 18 octobre 1870[16] dans les bureaux de la capitale uniquement dans un premier temps, puis sur l'ensemble du territoire après le 15 février 1871.

Le tirage total de cette valeur est de 54 242 700 exemplaires. Le créateur de l'illustration est le graveur Jacques-Jean Barre. Ces timbres sont imprimés en typographie à plat, en feuille de trois cents exemplaires, divisée en deux panneaux de 150 timbres (15 lignes de 10 timbres) séparé par une marge.

Son usage prévu était l'affranchissement des lettres de 10 à 20 grammes. Il a été également utilisé dans les liaisons internationales sur de très exceptionnels courriers à ces destinations et sortis de la capitale par ballons montés, puis dans cet usage après le 28 janvier 1871 à l'issue du siège[17]. Il correspondait notamment au tarif à destination de l'Allemagne, et donc au maintien du trafic entre les régions voisines de l'Alsace Lorraine.

Son usage normal a été assez tardif, six tirages ont été réalisés au total (répartis entre 1870 et 1876). En effet, il a fallu attendre 1878 pour disposer d'une faciale analogue au type Paix et Commerce.

La teinte des timbres varie notablement au cours de ces six années d'impression, elle varie d'un orange jaunâtre pâle (en 1872), quasiment jaune en 1874, jusqu'à un orange très foncé et très couvrant (en 1876). Le premier tirage réalisé durant le siège est très difficile à distinguer des suivants : la couleur orange présente une pointe de rose, et le papier de mauvaise qualité par rapport aux autres tirages est jaunâtre. Le papier teinté dans la masse reste dans tous les tirages peu coloré : jaune ou paille, voir blanchâtre dans certains cas.

Les planches présentent toujours la variétés des « 4 retouchés » aux cases 146 et 147, mais aucun tête-bêche.

Un tirage[18] spécifique non dentélé gommé, a été réalisé en novembre 1871, en remplacement des timbres au type « Aigles des Colonies » de 1859. Ce tirage est parfois confondu avec les timbres métropolitains émis en 1850[19].


[modifier] Novembre

[modifier] L'émission provisoire dite « de Bordeaux »

Le gouvernement provisoire s'établi à Tours, puis se replie sur Bordeaux devant l'avance ennemie. Les services postaux sont désorganisés et les timbres-poste commencent à manquer dans de nombreux bureaux. Des échanges entre les bureaux sont organisés pour parer au plus pressé et en paralèlle une émission provisoire est décidée dès le 30 septembre 1870. Le 19 octobre ordre est donné à la Monnaie de Bordeaux de produire le plus rapidement possible des timbres au même type que ceux utilisé à Paris : donc au type Cérès de 1849.

Dambourgez, dessinateur et lithographe, propose un dessin d'un timbre-poste à 20 centimes réalisé à la plume qui est adopté. Ce dessin est reporté sur pierre lithographique et le tirage commence immédiatement. Mais très vite les traits du timbres deviennent peu lisibles. On demande à Léopold Yon de réaliser un nouveau dessin du timbres à 20 centimes, qui donne satisfaction et qui résiste mieux à l'usure. Léopold Yvon se verra confier la réalisation de toutes les autres valeurs.

[modifier] Cérès de Bordeaux, 20 centimes bleu, type 1, ou de « Dabourgez »

Émis le 11 novembre 1870, dessiné à la plume par Dabourgez, en respectant au mieux le dessin des timbres produit à Paris, imprimé en lithographie localement par le gouvernement provisoire replié à Bordeaux, en raison de l'épuisement des timbres imprimés avant le début de Guerre dans les territoires non occupés par les armées prussiennes. Ce type ne donne pas entière satisfaction, il sera rapidement remplacé par le dessin exécuté par Yvon (type Yvon).

[modifier] Cérès de Bordeaux, 10 centimes bistre jaune

13 novembre 1870

donc : En état futur d'avancement !

[modifier] Cérès de Bordeaux, 20 centimes bleu, type 2

novembre 1870

donc : En état futur d'avancement !

[modifier] Décembre

[modifier] Cérès de Bordeaux, 1 centime vert olive foncé

5 décembre 1870

donc : En état futur d'avancement !

[modifier] Cérès de Bordeaux, 40 centimes orange

9 décembre 1870

donc : En état futur d'avancement !

[modifier] Cérès de Bordeaux, 80 centimes rose

10 décembre 1870

donc : En état futur d'avancement !

[modifier] Cérès de Bordeaux, 4 centimes gris perle

13 décembre 1870

donc : En état futur d'avancement !

[modifier] Cérès de Bordeaux, 20 centimes bleu, type 3

13 décembre 1870

donc : En état futur d'avancement !

[modifier] Cérès de Bordeaux, 2 centimes brun-rouge

14 décembre 1870

donc : En état futur d'avancement !

[modifier] Cérès de Bordeaux, 5 centimes vert sur vert-jaune

22 décembre 1870

donc : En état futur d'avancement !

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

  1. Déroulement de la guerre franco-allemande de 1870,
  2. Siège de Paris (1870)
  3. Ballon monté
  4. Nadar

[modifier] Notes et références

  1. Première bataille de Châtillon, avec 45000 hommes sous le commandement du Général Ducrot.
  2. « Les cartes-postes sont en carton d'un poids de 3 grammes au maximum, et de 11 centimètres de long sur 7 centimètres de large » et portant sur « l'une des faces l'adresse du destinataire et sur l'autre la correspondance du public » (d'après le texte du second décret du 27 septembre 1870).
  3. Mais combien nous sont parvenues ? 10% ? Probablement beaucoup moins, car la majeures parties de ces courriers étaient privés, donc non conservés comme documents contractuels (factures, pièces notariales, etc ...), mais comme simples souvenirs familiaux.
  4. voir ce lien externe : in La philatélie populaire (n° 435, décembre 1995, p.5) [1]
  5. premier jour d'usage connu le 18 octobre.
  6. Dernière série produite, elle est fréquente, les stocks étant important, on trouve des timbres à la valeur faciale de : 2, 4, 10, 20, 30, 40 et 80 centimes. Certaines de ces valeurs seront réimprimées durant le siège et même après en 1871 et 1872.
  7. le 5 centimes vert-jaune est encore imprimé, cette valeur n'existe pas au type « Lauré » : il est donc fréquent, mais on trouve aussi des timbres à la valeur de 10, 20 et 40 centimes à ce type, ces derniers sont très peu fréquents.
  8. Quelques rares timbres sont encore disponibles, ou retrouvés par les usagers dans les « fonds de tiroirs », on trouve ainsi exceptionellement des 20 et 40 centimes non dentelés.
  9. Liste des « Gros Chiffres » de ces communes : 241, 347, 432, 445, 892, 904, 1625, 1715, 2170, 2488, 2523, 2793, 3739, 3921, 4116, 4277, et les bureaux extra muros inclus dans la « poche » de la capitale : 2516, 2635, 3189, 3240, 3568, 4290.
  10. Plus ancienne date connue sur lettre.
  11. au cases 27, 58 et 145 du panneau de 150 de gauche
  12. livré aux bureaux des différentes colonies : 365 400 timbres-poste seulement
  13. Les différences de cotations justifient l'avis d'un expert, la confusion est très fréquente car les différences sont peu visibles. De plus de fausses oblitérations grilles de 1849 ont été apposées sur des "coloniaux" et vendu pour des tirages de 1849.
  14. Plus ancienne date connue sur lettre.
  15. livré aux bureaux des différentes colonies : 377 400 timbres-poste seulement
  16. Plus ancienne date connue sur lettre, il est possible que sa livraison aux bureaux de Poste soit antérieure.
  17. Après le 15 février 1871 les échanges entre la province et Paris redeviennenet normaux, et les timbres dits « du siège » sont distribués à partir de cette date dans l'ensemble de la France.
  18. livré aux bureaux des différentes colonies : 1 037 100 timbres-poste sur les 5 livraisons réalisées jusqu'en 1876
  19. La grande différence de prix, surtout en timbres neuf, justifie une expertise !

[modifier] Bibliographie

  • Docteur Jacques Fromaigeat, Histoire des timbres-poste de l'Empire, Vol I (1965), aux éditions du Bulletin Philatélique du Midi, puis Vol II (1967), III (1969) et IV (1972), aux éditions du Monde des philatélistes dans la série « Études ».
  • Docteur R. Joany, Nomenclature des timbres-poste de France, tomes 1 (tarifs postaux) et 2 (période 1849-1876), éditions du Bulletin Philatélique du Midi, Montpellier, 1966.
  • P.-J. Barat et A. Suarnet, Le Nouveau « Bleus de France », période 1849-1876, sans éditeur, 1975, 356 pages.
  • Catalogue spécialisé des timbres de France, tome 1, (période 1849-1900), éditions Yvert et Tellier, Amiens, 1975, 352 pages (2e version très complète de ce catalogue spécialisé).
  • J. Storck, J.-F. Brun et R. Françon, Catalogue fédéral des Timbres de France « Marianne », édition 1984-1985 ; et les actualisations publiées dans la revue Philatélie française. (Une nouvelle édition, avec seulement la période 1849-1900, a été publiée par Timbropresse en 1999, ISBN 2-908101-08-4).
  • Sous la direction de Jean-François Brun, Le Patrimoine du timbre-poste français, tome 1, Flohic éditions, décembre 1998, ISBN 2-84234-035-3.
  • Pascal Behr, Jean-François Brun et Michèle Chauvet, Timbres de France, « Le Spécialisé », volume 1, éditions Yvert et Tellier, Amiens, 2000, (ISBN 2-86814-097-1) (3e version de ce catalogue spécialisé, qui fait une très large place aux illustrations en couleur).
  • Catalogue de cotations des timbres de France, éditions Dallay, 2007-2008.