Discuter:Théorie du détour

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[modifier] Insister sur les éléments novateurs ?

Merci Yugiz pour cet article intéressant. Je ne connaissais pas cette "théorie du détour". Spontanément, à le lecture de l'article, on fait des liens avec des théories connexes : l'attachement (Bowlby), les stades de psychogénèse de Abraham, théorie de la relation d'objet des auteurs post-freudiens, les stades du développement de Piaget, ceux d'Erickson, etc. Cela donne l'impression (peut-être fausse) que cette théorie du détour n'est pas navatrice en soi, qu'elle n'est qu'un mélange d'autres modèles. L'utilisation d'une terminologie nouvelle ne suffit pas. Peut-être faudrait-il mettre l'accent sur les spécificités de cette théorie par rapport à toutes les autres. Benjamin Thiry 4 septembre 2007 à 12:10 (CEST)

Ok, je comprends cette impression qui s'explique. Tout d'abord cette théorie est dans la droite ligne d'une école qui a quasiment pour principe de s'ouvrir aux autres théories, et cette théorie ce veut intégratrice d'apports extérieurs, mais dans la cohérence d'une théorie unifiée (les éléments intégrés sont réinterprétés dans une vision Wallonienne). Cependant la théorie du détour a en effet des innovations qui lui sont propre, que je ne manquerais pas de développer (de toute façon cet article est à recycler). En gros, les nouveautés sont:
  • La généralisation du concept d'automatisme Wallonien à l'ensemble du fonctionnement psychique (et pas seulement au niveau psycho-moteur comme Wallon)
  • La vision d'une évolution jusqu'au grand vieillissement (notion de 4ème détour): si si c'est nouveau :D. Ce qui va avec une approche novatrice de la démence par exemple, qui est vue comme la conséquence d'une crise identitaire.
  • La synthèse des nombreux stades Walloniens concentrés sur l'enfance, en 5 stades de l'ensemble du cycle vital.
  • Le concept de sécurité de base (sécurité purement psychique)...

Mais je développerais tout cela prochainement promis. Cordialement. --Yugiz (me répondre; p; c) 4 septembre 2007 à 15:44 (CEST) P.S: En fait c'est plutôt la théorie Piagétienne qui c'est inspirée de la théorie de Wallon... La théorie du détour est la continuité de Wallon, et ne s'inspire pas vraiment de Piaget.

[modifier] Théorie peu connue

Amusant comme théorie. J'ai l'impression qu'elle est un peu entre la psychologie évolutionniste (référence au fait que l'être humain doit être adapté à l'environnement) et la psychologie du développement (pour la référence à des stages). Je me trompe? Yugiz, tu considères qu'il s'agit plus d'un sous-type de psychologie du développement ou d'un sous-type de psychologie évolutionniste? En tout cas il faudra bien distinguer tout ça, et expliquer en quoi la théorie du détour se distingue de l'un ou de l'autre... Faudrait aussi présenter les éléments empiriques amenés pour la soutenir: par exemple y a-t-il des expériences qui ont tentés de prouver l'existence de ces stades?--Venom 19 septembre 2007 à 05:25 (CEST)

J'y travaille. Mort de rire Je suis pas rapide car je suis un peu au four et au moulin. Je présenterais tous ca... Par contre elle est plus basée sur la théorie développementale Wallonnienne que sur la psychologie évolutionniste. En effet cette dernière d'après l'article) se centre sur l'évolution biologique (un peu à la Darwin quoi), alors que là on s'efforce de considérer l'homme dans sa globalité, c'est à dire que le biologique n'est qu'un facteur, au même titre que l'environnement social. --Yugiz (me répondre; p; c) 19 septembre 2007 à 10:34 (CEST)
La principale caractéristique de la psychologie évolutionniste c'est l'idée d'organisation massivement parallèle, à base de modules innées, pré-cablés, issus effectivement de l'évolution « biologique ». Du coup, dans cette perspective, ces modules spécialisés (fonctions cognitives) sont le résultat d'une adaptation lente par sélection naturelle (sur de nombreuses générations) à un environnement passé (EEA, le monde des chasseurs-cueilleurs) et pas d'une simple adaptation sociale ou individuelle à un environnement actuel ou récent qui est une idée assez classique en psychologie. GL 19 septembre 2007 à 10:58 (CEST)