Discuter:Terreur blanche (France)

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[modifier] Discussion ci-dessous

La seconde terreur blanche demande à être étoffée, notamment sur les châtiments des responsables et complices, le général Ney mais aussi d'autres intervenants, je demande un complément d'information à ce sujet. --Philou51 (d) 20 janvier 2008 à 12:10 (CET)

Tout à fait d'accord, mais personne ne semble avoir été inspiré par le sujet, à ce jour. Si tu as des éléments, n'hésite pas à te lancer. Attis (d) 20 janvier 2008 à 15:53 (CET)

[modifier] Discussion ci-dessous

L'existence de la Terreur blanche de 1795 est-elle attestée par des historiens ? Il n'y a absolument pas de source. L'introduction n'est pas neutre. Apollon 14 septembre 2006 à 12:20 (CEST) Plus précisément, le caractère évidemment polémique de l'expression n'est pas expliqué et de façon générale l'article prend nettement parti pour les terroristes, nom qu'ils se donnèrent eux-même, et exagère l'importance de cette Terreur, il y a donc un problème de neutralité de point de vue. Apollon 14 septembre 2006 à 12:24 (CEST)


Bonjour Apollon,

N'étant pas l'auteur de l'introduction incriminée, je ne me permettrai d'émettre de jugement sur son compte. Que ceux qui ont des améliorations réelles à lui apporter se mettent au travail. Pour le reste, vous avez tort d'affirmer qu'on ne trouve pas trace chez les auteurs de l'existence de Terreur blanche en 1795. Pour exemple, la Chronique de la Révolution française (ouvrage de vulgarisation grand public) note clairement une vague d'assassinats et de massacres au printemps 1795, outre les violences verbales et physiques de royalistes contre des Républicains (ainsi Louvet de Couvray, dont la librairie fut saccagée par des bandes royalistes) qui couvrent la période plus large de la Convention thermidorienne et du Directoire. De même, le Dictionnaire de l'histoire de France de Castelot et Decaux (là aussi ouvrage de vulgarisation grand public) fait mention de telles violences. Aussi, je m'étonne de votre intervention et m'interroge sur sa réelle neutralité. Les éléments de la chronologie succincte sont tirés de la Chronique de la Révolution française. Ils sont vérifiés, vous ne pouvez nier leur réalité, si cruelle puisse-t-elle paraître. Encore une fois, je vous invite à apporter les amendements qui vous sembleront nécessaires, en veillant, cependant, à ne pas saccager le travail, d'autrui, plutôt que de vous livrer un acte de censure tout à fait indadapté. Attis 14 septembre 2006 à 16:16

Vous me prêtez de biens mauvaises intentions, je ne conteste nullement le caractère parfois violent de la réaction antijacobine, je critique l'expression de terreur blanche. Je me fonde sur le dictionnaire de la révolution française dirigé par Jean Tulard qui est àmha la référence et qui qualifie l'appellation terreur blanche d'un peu abusive dès le début de la définition. J'aimerais beaucoup savoir d'où vient cette expression. L'absence de mise en perspective de la formule et diverses maladresses de rédaction montrent en tout cas un net penchant projacobin. Apollon 14 septembre 2006 à 16:37 (CEST)

Sans vouloir dire du mal de Tulard, je ne le qualifierai pas spécialement de référence de la Révolution, mais plutôt de Napoléon, ce qui n'est pas la même décennie. Le problème de votre intervention, c'est que, de son côté, elle dénote un net penchant antijacobin. Attis 14 septembre 2006 à 16:42

Pour ce qui est de l'origine du mot "Terreur blanche", qui est bien employé par les historiens, si c'est la curiosité scientifique qui vous anime, je peux aisément vous diriger vers un site où l'on devrait pouvoir vous éclairer sur cette question. Mais pas sur cette page.Attis 14 septembre 2006 à 16:46

Ceci dit, si c'est la mise en perspective qui vous pose problème, je peux signaler plus nettement le contexte des événements, c'est-à-dire la réaction thermidorienne, avec la mise en avant des excès de Carrier, fin 94, du Tribunal révolutionnaire de Paris (exécution d'une vingtaine de membres le 7 mai 1795), du tribunal révolutionnaire d'Orange (dont il est question dans l'article), la guerre qui reprend dans l'Ouest, la Convention toute occupée à combattre les Jacobins à sa gauche, avant que Quiberon et le 13 Vendémiaire ne l'amènent à réprimer les débordements royalistes. Mais, alors, pour bien expliquer les causes de la Terreur blanche dans la vallée du Rhône, il faudrait évoquer rapidement l'insurrection de Lyon (même s'il y a l'article "insurrections de Lyon") et la guerre civile en Provence, la répression qui suit la reprise en main par l'armée républicaine (avec les excès de Fouché, Collot d'Herbois, Barras, Fréron...). Je m'y mettrai un peu plus tard, quand j'aurais le temps. Attis 14 septembre 2006 à 17:01

Je trouve que vous avez fait du bon travail. Je veux bien l'adresse du site dont vous parlez, peut-être pourriez-vous m'envoyer un mail ?
Je pense qu'il faut changer l'introduction.
Actuellement : L'expression de terreur blanche désigne les périodes de répression exercées par des royalistes — dont la couleur emblématique est le blanc — sur leurs opposants. Il existe plusieurs « terreurs blanches » dans l'histoire mondiale ainsi que différentes Armées blanches, royalistes, qui les servent.
La terreur blanche est souvent opposée à la Terreur rouge, et à l'Armée rouge.
Critique:
  • la Terreur Blanche de 95 n'oppose pas les jacobins aux royalistes mais les jacobins aux antijacobins.
  • La terreur blanche est une expression qui vient d'une opposition à la terreur rouge,
  • Que vient faire l'armée rouge ici ? Apollon 14 septembre 2006 à 17:06 (CEST)
Vos propositions sont intéressantes, rien ne presse, je vous fais confiance. Apollon 14 septembre 2006 à 17:06 (CEST)

Merci pour ton travail, j'y apporte des remarques diverses;

  • Pas besoin de guillemets autour de "terroristes", le mot terrorisme nous vient en effet de la Terreur ! Les terroristes s'appellaient eux-même ainsi,
  • On ne peut pas assimiler sans abus les auteurs de la Terreur Blanche en 1795 à des "royalistes" ou à des "contre-révolutionnaires", de même qu'on ne peut assimiler les jacobins ou les montagnards aux révolutionnaires, ils n'en forment que des courants,
  • Dans la définition de mon dictionnaire sus-cité, la Terreur Blanche possède deux caractères dont ne parle pas l'article: le caractère "un peu abusif" de l'expression et le caractère limité de cette Terreur, beaucoup moins grave que la Terreur de Robespierre. Je pense que ces informations manquent,
  • Ce genre de passage "Les bagarres se multiplient entre la jeunesse dorée et les républicains, notamment les soldats. En 1794-95, des bandes de 2 000 à 3 000 «Collets noirs», menés par Fréron, Garat, Pitou, le marquis de Saint-Huruge (1750-1810), Elleviou et Langlois, et composées de suspects sortis de prisons, insoumis, journalistes, artistes, clercs, courtiers, petits commerçants( vêtus d'un habit étriqué «couleur de crottin» au col de velours noir, les basques taillées en queue de morue et la culotte serrée sous le genou), rossent les passants ayant mauvaise figure (de Jacobins). Profitant de ces violences, les autorités ferment le Club des Jacobins en novembre 1794." devrait être sourcé ou référencé, le ton n'y est pas très neutre, un autre point de vue aurait pu écrire que "l'action de la jeunesse dorée, sorte de groupe extra-parlementaire comme les sans-culottes, permet de mettre en prison les anciens terroristes",
  • Ceci également "le peuple, touché par la disette [...] que la politique libérale de la Convention [...] empêche d'enrayer, réagissent et se révoltent", raisonnement que je juge personnellement comme faux,
  • L'expression "martyr républicain" est àmha malheureuse.

J'attends ta réponse. Apollon 14 septembre 2006 à 21:37 (CEST)

Bonsoir Apollon, Tu vois vraiment le mal où il n'y en a pas! Les muscadins ne s'attaquant pas aux seuls jacobins (Louvet de Couvray était girondin) et les soldats de l'Hôtel des Invalides n'étant pas forcément des jacobins, je crois que l'on peut parler à bon droit de droit de républicains. Des bandes de 2 000 à 3 000 "collets noirs": ils agissaient en bandes, donc on peut parler de bandes; 2 000 à 3 000, c'est l'évaluation de l'époque; "collets noirs", c'est ainsi qu'on les appelait. Quant à couleur de crottin, c'est le type de couleur qui est indiqué pour les qualifier (à la rigueur, on peut mettre des guillemets). Profitant de ces violences: dès lors que l'on admet qu'il y a bagarres, il y a violences. Or, quand on utilise ce prétexte pour sévir contre les jacobins, on en profite. Ensuite, parmi les membres de ces bandes, il y avait d'anciens suspects sortis de prisons, ce n'est pas innocent, il faut le dire. L'action de la jeunesse dorée, sorte de groupe extra-parlementaire comme les sans-culottes, permet de mettre en prison les anciens terroristes, n'est pas plus juste, c'est du politiquement correct de la pire espèce, qui affadit tout et ne permet de rien comprendre. Qu'est-ce que veut dire "groupe extra-parlementaire"?!?!?! Et tu crois que, quand des groupes attaquent à coup de gourdins tous ceux qui n'ont pas l'heur de leur plaire, c'est une action de police??? Pour "le peuple, touché par la disette [...] que la politique libérale de la Convention [...] empêche d'enrayer, réagissent et se révoltent", tu oublies que la taxation et la réquisition des grains permettait d'approvisionner les villes en blé et à un prix modique, tandis qu'avec le refus de ces pratiques attentatoires au libéralisme, que même l'Ancien Régime ne pratiquait pas, au nom du droit de propriété, élevé en dogme irréfragable, le prix du pain augmentait. La période révolutionnaire voit se multiplier les émeutes du pain. A quoi est-ce dû, sinon? Je crois que tu devrais davantage t'attacher aux textes d'origine, plutôt que te d'abreuver d'analyses partiales et partielles. Tu ne peux nier le terme de martyr républicain, sinon tu ne comprends rien à la mentalité de l'époque, où la martyrologie est très forte (lis les discours de l'époque!!). Enfin, "terroristes" et "royalistes" ou "contre-révolutionnaires": 1) Non, je te le répète, et peut-être finiras-tu pas le comprendre, les jacobins ne se qualifiaient pas de "terroristes", terme employé par leurs ennemis, mais de "patriotes". Ce n'est pas parce qu'ils avaient mis la Terreur à l'ordre du jour qu'ils s'appelaient ainsi. Quant à nier que la Terreur blanche fût le fait des royalistes, je ne vois pas ce qui te permets de le remettre en cause. Prouve-moi le contraire, et nous verrons, alors. Plus globalement, je crois: 1) que tu confonds neutralité et politiquement correct; 2) que tu ne connais pas assez les textes de l'époque, dont une bonne part sont pourtant accessibles en librairie et sur le net; 3) que Jean Tulard n'est pas la référence unique de la RF, d'autant qu'étant plutôt spécialiste de l'époque napoléonienne, il n'a écrit que des textes généralistes et pas très approfondis sur la période. Tu devrais lire Michelle Vovelle, Jean-Paul Bertaud, Jean-Clément Martin pour les actuels, mais aussi Gérard Walter, Georges Lefebvre, Albert Soboul, Albert Mathiez, Alphonse Aulard, qui, eux, sont des références irremplaçables (même s'ils ne correspondent pas toujours à ta façon de penser, très caractérisée), pour approfondir davantage et dépoussiérer un peu tes connaissances. Attis 27 septembre 2006 à 00:28 (CEST)


Deux remarques: 1) je crois que tu confonds la jeunesse dorée des muscadins autour de Tallien et Fréron (où il n'y a peut-être pas que des royalistes) avec Méhée de la Touche, Ange Pitou et la jeunesse royaliste qui attaque un Louvet; 2)j'ai l'impression que tu ne comprends pas le sens du mot "taxation" au 18e siècle, pour désigner la "taxation des grains". Attis 27 septembre 2006 à 00:57 (CEST)

Bonsoir Attis,
  • Pour la plupart de tes réponses, je ne critiquais pas tant le fond que l'absence de source pour le lecteur, je constate simplement que tu ne connais pas le système de référence. Tu peux voir dans mes dernières contributions dans l'article comment j'en insère.
  • La phrase que tu contestes comme politiquement correcte est un résumé qui paraphrase mon dictionnaire (ce n'était pas fait pour te piéger)! Il ne s'agit pas de mon point de vue. C'est une bonne illustration de la nécessité de sourcer chaque point de vue (POV). Par ailleurs la notion de "groupe extra-parlementaire" et l'assimilation avec les sans-culottes est très pertinente. Dans les deux cas, c'est ce support passionnel au gouvernement qui est à l'origine d'événements décisifs.
  • Maurice Duverger, publiciste engagé à gauche, prévient les assimilations entre républicain et jacobin d'une part, jacobin et terroriste d'autre part. Les patriotes incluent les jacobins, qui incluent les terroristes. Ex.: Ce sont des patriotes qui envoient le patriote jacobin et terroriste Robespierre à l'échafaud.
  • Je n'ai jamais lu terroriste avec des guillemets ! Le terme est complètement consacré, je crois même qu'il n'a pas de connotation péjorative à l'origine.
  • A propos de la disette qui serait provoquée par le libéralisme, c'est bien un point de vue politique. Les taxes et les réquisition transfèrent simplement les famines des villes vers les campagnes. En effet, là où le blé est réquisitionné, le prix du pain monte nécessairement. Il faudrait rajouter parisien après peuple.
  • Pour mes sources, tu dis que Tulard n'est pas un spécialiste de la révolution alors qu'il enseigne l'histoire de la Révolution et de l'Empire, et qu'il n'a pas écrit de façon approfondie dessus alors qu'il dirige un dictionnaire consacré au sujet, dictionnaire où participent Fayard et Fierro. Quant à me conseiller Aulard pour dépoussiérer mes connaissances, c'est assez malheureux.
  • Je ne suis pas spécialiste, seulement un amateur, j'apprécie ton travail mais parfois il manque de contradicteur. Apollon 27 septembre 2006 à 02:26 (CEST)


Bonjour Apollon, J'aurais plusieurs remarques à faire, en réponse à ton dernier message:

    • je n'ai jamais dit que le libéralisme économique avait provoqué la disette, due à des conditions naturelles tout autant qu'à la spéculation (il y en a eu tout au long de la Révolution), mais qu'elle n'avait pas permis de l'enrayer. Tu avoueras, tout de même, que ce n'est pas la même chose.
    • Paris a connu des menaces disette sous la Terreur. Qu'a fait le gouvernement : acheté du blé aux Neutres (qui n'avaient pas été envahis ni annexés, à l'époque, si l'on considère la Suisse ou les Provinces-unies, certains états allemands et italiens) et taxé le prix du pain, pour le rendre accessible aux bourses modestes (d'autant que la Commune de Paris n'a pas franchement appliqué le maximum des salaires jusqu'à l'été 1794), tout en dédommageant les boulangers de la différence. C'est, à l'époque moderne, une pratique usuelle, nullement révoutionnaire, pratiquée par toutes les villes en temps de disette.
  • Pour Tulard, je suis désolé, mais écrire un dictionnaire n'est pas spécialement une marque d'approfondissement; c'est au contraire profondément généraliste. Voici la bibliographie de Tulard: 1962 - Histoire de la Crète. / 1964 - L'Anti-Napoléon, la légende noire de l'Empereur. / 1964 - La Préfecture de Police sous la monarchie de juillet. /1965 - L'Amérique espagnole en 1800. / 1968 - Première édition critique des Œuvres littéraires et écrits militaires de Napoléon, 3 volumes. / 1970 - Nouvelle histoire de Paris : le Consulat et l'Empire. / 1971 - Bibliographie critique des Mémoires sur le Consulat et l'Empire. / 1971 - Le Mythe de Napoléon. / 1973 - Atlas administratif de l'Empire français. / 1973 - Lettres inédites de Cambacérès à Napoléon (édition critique). / 1976 - Paris et son administration (1800-1830). / 1978 - La Vie quotidienne des Français sous Napoléon. / 1978 - Napoléon ou le mythe du sauveur. / 1979 - Napoléon et la noblesse d'Empire. / 1981 - Napoléon à Sainte-Hélène. / 1985; 1996-1997 - Dictionnaire du cinéma (tome I : Les Réalisateurs, 1982; tome II : Acteurs, producteurs, scénaristes, techniciens). / 1982 - Le Grand Empire. / 1983 - Murat. / 1985 - Les Révolutions. / 1985 - Joseph Fiévée, conseiller secret de Napoléon. / 1987 - Histoire et dictionnaire de la Révolution française 1789-1799 (en collaboration). / 1988 - Dictionnaire Napoléon (sous la direction). / 1989 - Nouvelle histoire de Paris : la Révolution. / 1990 - La Contre-Révolution (sous la direction). / 1990 - Guide des films (sous la direction). / 1990 - Almanach de Paris (sous la direction). / 1990 - Les Ecoles historiques (en collaboration). / 1991 - Le Directoire et le Consulat. / 1991 - Le Métier d'historien (en collaboration). / 1992 - Napoléon II. / 1993 - Le Sacre de Napoléon. / 1993 - Napoléon : jeudi 12 octobre 1809, le jour où Napoléon faillit être assassiné. / 1993 - Itinéraire de Napoléon au jour le jour (en collaboration). / 1994 - La Petite Histoire de France (en collaboration). / 1994 - Le Marché de l'histoire (en collaboration). / 1995 - La France de la Révolution et de l'Empire. / 1995 - Dictionnaire du Second Empire (sous la direction). / 1995 - Histoire et dictionnaire du Consulat et de l'Empire (en collaboration). / 1995 - La Morale de l'histoire (en collaboration). / 1996 - Mémoires de Talleyrand (présentation et notes). / 1996 - Le Temps des passions : espérances, tragédies et mythes sous la Révolution et l'Empire (en collaboration). / 1997 - Napoléon : le pouvoir, la nation, la légende. / 1997 - Jeanne d'Arc, Napoléon, le paradoxe du biographe (en collaboration). / 1998 - Joseph Fouché. / 1999 - Le 18-Brumaire. Comment terminer une révolution. / 2000 - Napoléon et Rouget de l'Isle.
    • On peut considérer comme relevant plus ou moins, le plus souvent en partie seulement, de la Révolution : la biographie sur Murat (1983), Les Révolutions (1985), Histoire et dictionnaire de la Révolution française (1987), d'ailleurs écrit en collaboration, Nouvelle histoire de Paris : la Révolution (1989), La Contre-Révolution (1990), Le Directoire et le Consulat (1991), La France de la Révolution et de l'Empire (1995), Mémoires de Talleyrand (1996), Le Temps des passions : espérances, tragédies et mythes sous la Révolution et l'Empire (1996) en collaboration, Joseph Fouché (1998), Le 18-Brumaire. Comment terminer une révolution (1999), ainsi que le très récent Les Thermidoriens. Ce qui représente peu par rapport aux ouvrages consacrés purement à l'Empire. Par ailleurs, ce qui semble surtout l'intéresser dans la période révolutionnaire, c'est le fait que les dignitaires de l'Empire ont commencé par faire carrière à cette époque et que la période napoléonienne conclut la Révolution. Maintenant, si vous considérez que cette vue biaisée ne l'empêche d'être un spécialiste... Je vous demanderai juste de m'expliquer ce que vous appelez un spécialiste.
  • Je découvre avec un certain étonnement que, sur ma liste d'historiens, vous avez prélevé Aulard pour vous en moquer. Vous oubliez que l'histoire ne se bâtit pas ex-nihilo, qu'Aulard fut "la" référence de son époque et que, grâce à lui, on a accès à maints documents de l'époque (ce qui en fait une source essentielle de l'histoire de la RF, tout comme Buchez, auteur d'une Histoire parlementaire de la RF). Tout ce qui est nouveau n'est pas forcément meilleur, et tout ce qui est ancien n'est pas forcément à jeter.
  • Enfin, la phrase : "l'action de la jeunesse dorée, sorte de groupe extra-parlementaire comme les sans-culottes, permet de mettre en prison les anciens terroristes" est de la pure langue de bois, qui affadit le sens, ment par omission, ne rend absolument pas la violence de l'époque et correspond à du "politiquement correct" de la pire espère. D'autant qu'au passage, comme par hasard, tu coupes de nombreuses précisions et présente l'action de la jeunesse dorée, brusquement, sous un jour extrêmement valorisant, et absolument pas neutre, comme si c'étaient de braves citoyens au civisme incomparable, qui aidaient la police à arrêter de dangereux criminels. On peut parler de groupe extra-parlementaire pour désigner les clubs et sociétés révolutionnaires ou les assemblées sectionnaires, où se retrouvaient notamment les députés et les militants sans-culottes, mais on ne peut employer ce terme pour désigner des groupes de jeunes se réunissant au théâtre, dans les cafés, les jardins, la rue, la tribune des spectateurs à l'assemblée, non pour débattre, mais pour invectiver et rosser les jacobins. Ou alors vous avez une singulière conception de la vie politique!
  • Par ailleurs, permet de mettre en prison les anciens terroristes est historiquement faux. Ce n'est pas l'action de la jeunesse dorée qui permet cela, c'est la volonté des autorités politiques et judiciaires. Contre-sens fondamental.

Attis 27 septembre 2006 à 10:54 (CEST)

ok pour la disette,
Pour Tulard, je veux bien vous croire. Je suis un peu déçu puisqu'on me disait de lui qu'il était la référence quand j'avais acheté son dictionnaire... mais j'aurais du me douter que pour la RF, il n'y a pas de référence: trop politique! Notez quand même que les "torts" que vous m'attribuez doivent en fait être portés sur Tulard.
Pour Aulard, je n'avais pas remis en doute sa compétence, il a lgtps été la grande référence sur le sujet mais je n'aime pas son messianisme un peu poussiéreux.
A propos de la phrase sur la jeunesse dorée, vous ne pouvez pas la dire à la fois langue de bois et manquant de neutralité, cette phrase était bien engagée, je ne m'en cachais pas. Si vous relisez comment je l'ai introduit, mon but était de te montrer qu'un point de vue contraire au votre aurait présenté différement les choses. Je rappelle qu'une règle fondamentale de wikipedia est la neutralité de point de vue WP:NPOV qui implique de présenter les différents points de vue.
Dans cette même phrase, le mot permettre vous choque pourtant il est de Tulard, qui reconnait bien les caractères mauvais de la jeunesse dorée tout en indiquant que cet appui est décisif pour mettre en accusation les criminels de la terreur.
De façon générale, essayez d'intégrer des sources svp pour que le lecteur puisse apprécier lui-même la valeur des informations. Apollon 27 septembre 2006 à 12:57 (CEST)

Oh! le fait que la RF excite encore des passions politiques n'empêche pas l'existence de références. Pour la RF, je citerais Georges Lefebvre, dont l'apport est indiscutablement majeur, tant par ses apports dans la connaissance de la période que par son influence. D'ailleurs, l'histoire étant une confrontation permanente des sources et de leur analyse, elle est toujours le lieu d'importants débat - et la politique peut se glisser dans des périodes de l'histoire des plus variées, et même des plus étonnantes (par exemple: l'histoire antique gréco-romaine). Jean Tulard est le responsable de l'Institut Napoléon depuis 1974.

  • Une parenthèse :
    • Ce n'est pas "permettre" qui m'a "choqué" (je dirais plutôt "amusé"), mais le rôle d'auxiliaire de police que vous attribuez à la jeunesse dorée.
    • Pour la langue de bois, est-il besoin que je cite tous ces exemples tirés du monde politico-médiatique qui nous montrent combien elle cache de contre-vérités, aux buts éminemment partisans?
  • Enfin, je dois bien avouer que le "messianisme poussiéreux" dont vous affublez ce pauvre Aulard est passablement sévère. Pour paraphraser Hugo, la République avait deux ans... Il fallait bien l'asseoir. Ce "messianisme" présente donc un grand intérêt pour comprendre cette fin du 19e siècle où il a écrit. Mais je ne veux pas vous ennuyer avec des questions historiographiques (à mes yeux passionnantes, mais peut-être pas aux vôtres). C'était l'époque où la France croyait à sa mission, que les Américains n'ont pas encore abdiquée, eux. Mais cela nous porte vers le messianisme démocratique, qui est un autre sujet.

Attis 27 septembre 2006 à 23:54 (CEST)

[modifier] terreur blanche en France - terreur blanche en Russie

Je m'interroge sur la pertinence de la démarche qui consiste à traiter dans un même article la terreur blanche en France sur la pèriode fin XVIIIeme-début XIX et la terreur blanche en Russie (et dans les pays avoisinant) sur 1917-1921... si les deux terreurs présentent de nombreuses analogies, elles se déroulent dans des contextes historiques différents.

  • En Russie la terreur blanche a lieu essnetiellement avant et pendant la guerre civile (qui voit la victoire des bolcheviques), tandis qu'en France elle fait suite à la défaite des jacobins.
  • En Russie la "terreur rouge" est décretée en novembre 1918 en réaction à la "terreur blanche" (ainsi qu'en référence à la terreur jacobine) alors qu'en France c'est la terreur du directoire qui précède la blanche (bien que la première soit justifiée par les "terroristes" en réponse à l'invasion de la France, aux inssurections et aux complots).

A mon avis il faudrait faire deux articles séparés (type "terreur blanche en France" et "terreur blanche pendant la révolution Russe"), le premier évoquant le second en ouverture.

En tout cas la section consacrée à la terreur blanche en Russie est nettement sous-dimenssionnée et pose des problèmes.

  • Parler de "coup de force des communistes finlandais" en décembre 1917 est assez tendancieux. D'une part les "communistes" étaient en fait le parti Social-Democrate finlandais (et les organes syndicales qui lui étaient liées) dont la majorité de la direction était réformiste (même si les bolcheviques y avaient une influence notable). D'autre part le fameux coup de force doit être replacé dans le contexte du moment, c'est à dire la décision du général Mannerheim d'attaquer les garnisons russes de la région et de faire désarmer les gardes rouges (milices proches du parti Social-Democrate) par les "gardes civiques" (milices proches des partis du gouvernement). La direction du SPD finnois de lancer l'insurrection, après avoir cherché pendant des mois une solution parlementaire contre la majorité de sa base (radicalisée par la revolution bolchevique), visait surtout à ne pas se faire isoler et interdire par le nouveau gouvernement.
  • Par ailleurs, la construction du paragraphe sur la révolution finlandaise laisse a penser que la terreur rouge a précédé la blanche, ce qui est faux (elles ont lieux en même temps dans les territoires controlés par les bélligerants respectifs et la terreur blanche continue quelques mois après la répression du soulevement "rouge")

--Sol@l 10 juin 2007 à 10:52 (CEST)

Tu as raison, je vais créer un article séparé pour la terreur blanche pendant la guerre civile russe, avec "Terreur blanche" comme page d'homonymie. Galoric - 24 janvier 2008 à 10:36 (CET)
Il serait bon de lancer un renommage de l'ensemble des liens internes "Terreur blanche". Attis (d) 24 janvier 2008 à 11:00 (CET)
Fait (Je savais ce qui m'attendait en effectuant le renommage Sourire) Galoric - 24 janvier 2008 à 11:49 (CET)

[modifier] Extrême-droite dans l'introduction pour qualifier les royalistes

Bonjour, je suis très dubitatif sur cette phrase citée dans l'introduction "les périodes de répression exercées par l'extrême-droite, généralement des royalistes". Qui pourrait m'éclairer et m'indiquer l'historien qui qualifie à l'extrême-droite les royalistes de 1795 ou ceux de 1815. Cette qualification a t-elle un sens dans le contexte de l'époque. D'ailleurs, pourquoi parler de gauche ou de Droite ? On ne va pas qualifier d'extrême-droite des gens comme Louis XVI, Louis XVIII ou les Chouans ? Je pense que cette notion est ici mal utilisée, polémique, anachronique et mal placée (dans l'introduction qui plus est). Elle ne rend pas justice au reste de l'article bien meilleur que ne le laisse entrevoir l'introduction. Je vous propose de la retirer pour une version comme celle-ci : "les périodes de répression exercées généralement par des royalistes". Qu'en pensez-vous ?Georgio (d) 22 février 2008 à 11:39 (CET)