Discuter:Taro (plante)

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[modifier] À recycler

Deux gros paragraphes se trouvent après la section Lien externe. Ils sont en contradiction avec la taxobox sans être nécessairement faux. Il faudrait tirer cela au clair pour savoir quelle espèce est réellement désignée par le mot taro, si ce sont plusieurs espèces, il faudrat mettre en place les explications nécessaires. Je ne peux hélas intervenir ne connaissant pas ce cas.--Valérie 22 mars 2007 à 21:05 (CET)

Eh oui, c'est encore un sacré méli-mélo. Le nom taro désigne généralement l'espèce Colocasia esculente, mais peut parfois désigner Xanthonoma sagittifolium. A la Réunion on distingue sur les marchés pour la première espèce le songe gris et le songe violette, et les maraîchers vous jureront qu'il s'agit de 2 légumes complétement différents. La 2ème espèce est moins courante donnée par Les légumes oubliés de l'île de la Réunion pour le chou caraïbe, mais tout cela est bien trop simple pour être vrai (essayez donc la recherche sur le mot songe dans la base du CBNM et cela ne concerne que La Réunion !). Au fait, crues ou mal cuites, les feuilles sont très très irritantes, le simple fait d'y avoir croqué provoque des brûlures internes intenses, j'en ai fait la douloureuse expérience !Channer 23 mars 2007 à 04:16 (CET)
Pour la FAO, le taro est une « plante de la famille des Aroïdes (sic) cultivée pour ses racines ou tubercules comestibles. Le taro est cultivé dans les régions tropicales pour l'alimentation humaine. Les données commerciales comprennent le taro frais et séché. » Les chiffres de production confondent donc toutes les espèces de la sous-famille des Aroideae à tubercules alimentaires. Il faudrait donc maintenir un article taro au sens agricole et collectif du terme qui renvoie aux espèces concernées, dans des articles ou l'emploi du nom scientifique éviterait toute confusion. Channer 23 mars 2007 à 07:14 (CET)
Zone de texte de la version antérieure de l'article redistribuée en partie sur Colocasia esculenta mais il faudrait aussi récupérer les infos pour Xanthosoma sagittifolium :
Le Taro : Colocasia esculenta Famille des ARACEAE
(Vern.au Gabon : Nkwa, Atu, Atsu, Dilanga, Tsanga, Monengé, Djodo, Muha, Elendé,...)
Les taros appartiennent à deux genres différents (le genre Colocasia esculenta ou antiquorum plus connu en Afrique de l'Ouest et le genre Xanthosoma sagittifolium ou Macabo très courant au Gabon), plantes rhizomateuses à tubercules s'utilisant comme la pomme de terre mais étant de conservation délicate. Les Xanthosoma sont plus grands, plus hâtifs, plus résistants aux maladies et plus productifs que les Colocasia. On consomme, non seulement le tubercule, mais aussi les jeunes feuilles et les jeunes pousses en "épinards" ; lombos dans le sud-Cameroun, lômes en pays Fang au Nord du Gabon.
Ils sont riches en matière sèche ; la teneur en protéine est assez élevée ; la digestibilité est généralement bonne.
Le Colocasia ou taro vrai, est une plante vivace par son rhizome tubéreux, de grosseur variable, d'où naissent, portées par de longs pétioles, de grandes feuilles peltées pouvant atteindre 70 cm de longueur sur 60 cm de largeur, de couleur vert plus ou moins foncé; grandes et belles, avec un long pétiole vert ou violet, engainant à la base, elles ont un limbe cordiforme à la base, parfois un peu sagitté, violet ou vert. La spathe étroite est enroulée en cornet légèrement recourbé au sommet; le spadice est terminé par un appendice acuminé et rose.
Les inflorescences se présentent sous forme de spadice. Les fleurs femelles occupent la base du spadice, la partie supérieure étant garnie par les fleurs mâles.
La plante est cultivée pour ses tubercules mais aussi pour ses turions ou griffes (jeunes pousses) qui se mangent comme les "épinards". Les tubercules sont mangés cuits à l'eau ou sur la braise, parfois en purée ou grillés dans l'huile de palme en Afrique de l’Ouest ou d’arachide au Gabon.
Originaire de l'Inde, le taro est actuellement cultivé dans toutes les régions tropicales humides pour ses tubercules. Les taros se multiplient par bouture. On les associe avec d'autres plantes telles que les ignames et l'aubergine. La plantation doit être faite au début de la saison des pluies. Son cycle végétatif s'étend de 8 à 18 mois. La plante exige une humidité suffisante du sol. On récolte les jeunes feuilles dès que le besoin se fait sentir. La récolte des tubercules peut s'effectuer dès que les feuilles les plus âgées dépérissent : 6 à 7 mois après plantation pour le taro.
La production est très souvent auto consommée, assez rarement commercialisée.
Channer 23 mars 2007 à 19:48 (CET)

[modifier] 1er avril

Le taro est un animal ? Spedona Papoter 1 avril 2007 à 20:14 (CEST)