Symphonie n° 8 de Dvořák

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La Symphonie n° 8 en sol majeur, opus 88, du compositeur tchèque Antonín Dvořák fut écrite entre septembre et novembre 1889 puis créée le 2 février 1890 à Prague.

Proche des inspirations populaires, elle témoigne pour l’essentiel d’une atmosphère allégée et rassérénante, celle-là même dont Dvořák jouissait au village de Vysoka où la symphonie fut composée. Si elle réunit des éléments disparates et à première vue incompatibles, elle réussit le tour de force de rester équilibrée. Musicalement, les particularités de cette symphonie sont sa tonalité (de sol majeur, peu courante pour une symphonie romantique) et l’alternance du majeur et du mineur (souvent prisée par Dvořák).

La symphonie se compose de quatre mouvements:

1.Allegro con brio

2.Adagio

3.Allegretto grazioso

4.Finale : Allegro ma non troppo

Sommaire

[modifier] Mouvements

[modifier] Allegro con brio

Les sentiments de joie, d’exaltation, de paix spirituelle, avec quelques moments de tension, plus épique que tragique, dominent tout le premier mouvement.

[modifier] Adagio

Le second mouvement, quant à lui, est une page d’un romantisme narratif teintée d’une ferveur quasi religieuse (thème proche d’un choral). La soudaine irruption du dramatisme est la réapparition du thème du choral transformé en plaintes douloureuses. Mais c’est à nouveau le mouvement dansant qui revient à la fin.

[modifier] Allegretto grazioso

Le troisième mouvement est un scherzo où se détache une mélodie populaire, simple et légère, qui sera reprise avec un rythme différent et une énergie dansante intensifiée.

[modifier] Finale : Allegro ma non troppo

Un signal de trompette ouvre le finale avant que les violoncelles exposent une mélodie chaude et vibrante, développée en deux groupes de variations séparés par un épisode central : le premier groupe culmine sur une vertigineuse bacchanale ; l’épisode central se voit rythmé comme une marche ; le second groupe, plus mélodique, met en valeur des timbres isolés. Ainsi, l’ensemble du quatrième mouvement est marqué d’un esprit rhapsodique, dont l’optimisme et la vitalité trouvent leur confirmation finale dans le retour de la bacchanale.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

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