Syllogomanie
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La syllogomanie est un trouble obsessionnel compulsif qui conduit à amasser ou à ne pas jeter un grand nombre d’objets inutiles voire de déchets même si leur accumulation cause des inconforts majeurs.
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[modifier] Symptômes
Il existe assez peu d’études sur la syllogomanie. Cependant, Randy Frost, professeur de psychologie au Smith College à Northampton au Massachusetts, et le Dr. Hartl en 1996 ont donné les symptômes suivants :
- Accumulation volontaire ou incapacité à jeter un grand nombre de possessions qui semblent à tout autre personne inutiles ou d’un intérêt très limité.
- Lieu de vie encombré au point de limiter les mouvements
- Inconfort et souffrance causées par l’amoncellement des objets.
Dans leur étude[1], une patiente, D., vivait avec ses deux enfants de 11 et 14 ans. Elle décrivait son comportement comme un « petit problème qui était apparu plusieurs années auparavant » au moment de difficultés conjugales. D. déclara que son père avait eu le même problème et qu’elle avait elle-même commencé à mettre des choses de côté dès son plus jeune âge. D. souffrait également d’autres troubles obsessionnels compulsifs. Le volume des objets accumulés occupait 70 % de sa maison. Mise à part la salle de bains, aucune des pièces de la maison ne pouvait être occupée correctement. Les deux portes d’accès principales à la maison étaient bloquées et les occupants devaient passer par le garage pour entrer.
Plusieurs études ont démontré une corrélation entre la syllogomanie et les troubles obsessionnels compulsifs. Il existe cependant des individus qui manifestent les symptômes d’accumulation compulsive sans souffrir d’autres troubles obsessionnels compulsifs. Des patients atteints d’hyperactivité ou de déficit d’attention sont souvent victimes de syllogomanie[2].
[modifier] Physiologie et traitement
Il a été noté que les individus qui manifestent ces symptômes tendent à avoir un métabolisme cérébral du glucose différent des autres personnes[3].
Les troubles sont généralement traités par la psychothérapie (Thérapie cognitivo-comportementale) ou les antidépresseurs.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Références
- ↑ Hartl, T.L.; Frost, R.O. (1999). Cognitive-behavioral treatment of compulsive hoarding: a multiple baseline experimental case study. Behavior Research and Therapy, 37 (5), 451-61.
- ↑ Hartl TL, Duffany SR, Allen GJ, Steketee G, Frost RO (2005). "Relationships among compulsive hoarding, trauma, and attention-deficit/hyperactivity disorder". Behaviour research and therapy 43 (2): 269-76
- ↑ http://www.npr.org/programs/morning/features/2004/jun/hoarding/study.pdf
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Compulsive hoarding ».
