Discuter:Suisse au Haut Moyen Âge

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

[modifier] Burgondes

Je suis en train de relire l'article. Et les problèmes fiscaux me semblent être abordé de manière peu claire. Les burgondes gardent ils les impôts fonciers ou non (Par exemple les Francs n'avaient pas conservé les impôts fonciers faute de pouvoir entretenir l' administration nécessaire à l'entretien du cadastre)? Le système fiscal romain étant très lourd le nouveau pouvoir fut bien accepté en Gaule. Pour compenser la loie Salique permis de prélever une nouvelle fiscalité basée sur des Amendes (Wergeld). Il me semble que la loi Gombette fonctionnait sur le même principe... Il faut donc mieux préciser ces points. Cordialement Cyberprout (d) 30 avril 2008 à 15:41 (CEST)

Effectivement, le passage n'est pas clair...
Concernant les sources que j'ai employé, d'après G. Andrey, L'histoire de Suisse pour les nuls page 48 : « Il n'y a pas partage de terres, mais partage des impôts. Les Burgondes reçoivent le revenu de deux tiers de l'impôt foncier et d'un tiers de la capitation [...] Le solde va à la curie de Genève ». D'après Burgondes en français, allemand et italien dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne., « [...] Ce système semble ensuite avoir fait place à l'octroi d'une partie des revenus fiscaux, sans modification de la propriété foncière, puis à une cession de biens immobiliers, dont on trouve le reflet dans le mode de partage défini par la lex Burgundionum (Loi Gombette ). Cette répartition laissait aux Burgondes deux tiers de la terre cultivable, un tiers des esclaves et la moitié des maisons, fermes, jardins, forêts et pâturages ». Enfin, la Nouvelle histoire de la Suisse et des Suisse page 103, indique « Il est vrai que [...] la loi Gombette [...] distingue encore entre Romans et Burgondes, mais elle leur accorde le même Wergeld [...] ».
Il semble donc bien que l'Empire ait renoncé aux impôts sur la Sapaudie en l'échange de l'entretien d'une garnison sur place. La répartition de ces impôts aurait été 2/3 pour les Burgondes et 1/3 pour la curie locale. Je n'ai malheureusement pas trouvé d'ouvrage détaillé sur la loi Gombette qui permettrait de préciser exactement les modalités... Manoillon (d) 30 avril 2008 à 17:58 (CEST)


[modifier] économie

Conséquences de l'expansion musulmane des VIIe et VIIIe siècles sur les voies commerciales et les royaumes européens.      voies commerciales avant la prise de contrôle de la Méditerranée par les musulmans : l'axe rhodanien permet de commercer avec les bassins de la Seine et de la Loire.      voies commerciales au VIIIe siècle : le trafic évite la  Méditerranée occidentale et passe par l'Adriatique, le Pô, le Rhin et la Meuse. ██ Empire musulman ██ Empire Byzantin ██ Pippinides ██ Lombards
Conséquences de l'expansion musulmane des VIIe et VIIIe siècles sur les voies commerciales et les royaumes européens.

     voies commerciales avant la prise de contrôle de la Méditerranée par les musulmans : l'axe rhodanien permet de commercer avec les bassins de la Seine et de la Loire.

     voies commerciales au VIIIe siècle : le trafic évite la Méditerranée occidentale et passe par l'Adriatique, le Pô, le Rhin et la Meuse.

██ Empire musulman ██ Empire Byzantin ██ Pippinides ██ Lombards

à mon avis il manque au début, un chapitre géoéconomique, qui expliquerait que la suisse est parcouru depuis l'age du fer par une voie commerciale qui relie le bassin du Po à celui du Rhin (les fleuves et les mers sont les principaux axes de communication depuis la préhistoire jusqu'au XIXe siècle) via les cols alpins. cette voie a été renforcé par la création d'une voie romaine. L'autre grand axe est l'axe rhodanien (qui faisait aussi partie du royaume burgonde). Jusqu'au VIIe siècle l'axe rhodanien est l'axe commercial majeur, mais lors de la prise de contrôle la méditerranée par les musulmans, le commerce en provenance de Byzance passe par l'Adriatique (ce qui permet à Venise de se développer). Le commerce à du enrichir la région au VIIIe siècle. Qu'en était il ?Cyberprout (d) 1 mai 2008 à 21:34 (CEST)

En fait, ces concepts sont déjà mentionnés dans l'article Suisse gallo-romaine et en particulier dans les chapitres La Suisse sous l'Empire romain et Les voies de communication, puisque ces voies commerciales datent de cette époque et non du Haut Moyen-Âge où, à ma connaissance, il n'y a eu que peu de changements. L'innovation suivante sera bien entendu l'ouverture du col du Saint-Gothard, mais qui aura lieu après l'an 1000... Manoillon (d) 1 mai 2008 à 21:57 (CEST)

C'est important s'il y a eu croissance au VIIIe siècle. Cyberprout (d) 1 mai 2008 à 23:16 (CEST)

Je n'ai trouvé aucune trace de croissance particulière au VIIIe siècle dans l'axe de la voie rhétique (Coire - Zurich en gros) : en 807, la Rhétie est finalement annexée par les Francs, après avoir été laissée en paix depuis la retraite romaine, mais c'est à peu près tout... les partages de Verdum et de Meersen prennent bien soin de ne pas regrouper tous les cols au main d'un seul royaume, mais les cols de rhétiques et les cols occidentaux semblent toujours utilisés de la même manière. Au IXe siècle, l'abbaye de Fraumunster sera bien fondée à Zurich en même temps qu'un palais royal y est construit, mais je n'ai trouvé aucune information tendant à prouver que c'est grâce à l'augmentation du commerce. En fait, à cette époque, la Rhétie est surtout connue pour son influence culturelle (abbayes de Disentis, Müstair et Pfäfers) selon la Rhétie en français, allemand et italien dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne..
J'ai toutefois ajouté un petit paragraphe sur les deux principales voies de communication traversant le territoire, j'espère que cela convient. Manoillon (d) 2 mai 2008 à 16:48 (CEST)
Je vais regarder dans l'économie médiévale de contamine et je te tiens au courant. Cyberprout (d) 2 mai 2008 à 18:25 (CEST)