Discuter:Spasmophilie

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Tout d'abord, merci pour le petit coup de main à propos des formules chimiques.--DrRafael 12 avr 2005 à 13:21 (CEST)

Sommaire

[modifier] Défaut de neutralité de point de vue

Je couche içi les deux derniers paragraphes qui méritent discussion. Pour rappel, on ne signe pas les articles sur wikipedia (mais on peut signer dans les discussions). Ensuite, la neutralité est remise en cause par la première personne du pluriel.

Je propose donc que les 2 paragraphes suivants soient discutés. --DrRafael 12 avr 2005 à 13:21 (CEST)


[modifier] L’hypnose dans le traitement de la spasmophilie

[modifier] La spasmophilie, chemin initiatique

Le travail en hypnose doit se faire en tenant compte de la complexité de la maladie. Ce mal provient en général d’une situation de tension et de mal d’amour dans la petite enfance, voir de la vie intra-utérine, et durant longuement dans le temps.

L’impact de l’attitude de notre entourage et des informations véhiculés à notre égard est considérable. En effet, au niveau du subconscient l’acceptation des informations données à longueur de temps est totale, qu’elles soient valorisantes ou non. Bien souvent, une personne spasmophile ignore une grande partie de son existence le mal dont elle souffre. Les personnes souffrantes sont traitées d’hystérique, de malade imaginaire ou que sais-je… l’imagination des ignorants est grande à ce sujet. Le problème est qu’en effet, les symptômes sont multiples ; troubles cardiaques, rhumatismes, tétanies, troubles digestifs et spasmes intestinaux, douleurs intercostales, oppressions respiratoires, fourmillements, douleur au sein, … Il y a donc une difficulté évidente à faire le lien avec les symptômes apparaissant et la spasmophilie. Les malades vont, ou sont véhiculés de spécialistes en spécialistes. Chacun y va de son interprétation et renvoie le malade chez lui avec des antidépresseurs car les douleurs ne sont en général pas accompagné de troubles détectables et visibles. Le malade s’enfonce dont de plus en plus dans un sentiment d’incompréhension et de frustration légitime car la douleur est bien réelle et se fixe de plus en plus dans le corps. Si par chance, un médecin doué d’une vision plus globale que certains pense à la possibilité de la spasmophilie le problème n’est pas pour autant résolu. Le malade recevra généreusement du magnésium, du lithium ou autre substance et rentrera chez lui persuadé être atteint d’une maladie venant tout droit de son esprit et incurable. S’il accepte cet état de fait, il s’enfoncera petit à petit dans un état de dépression et de douleur rendant sa vie de plus en plus difficile et s’isolera sournoisement.

[modifier] Grâce aux techniques hypnotiques, le thérapeute peut déverrouiller les schèmes inscrits au niveau du subconscient.

Le travail se fait en plusieurs étapes qu’il est important de respecter. 1/ Renforcement du moi. On appelle « renforcement du moi » une technique de suggestion qui tant à rendre au patient un espace du subconscient qui saura faire le lien entre les revendications instinctives et ce qui est acceptable par la société. 2/ Apprentissage de l’auto hypnose afin que le patient puisse avoir un outil de travail et de gestion du stress. 3/ Suggestions hypnotiques sur les symptômes les plus handicapants afin d’en réduire les effets. 4/ Travail en hypnose analytique afin de découvrir l’origine de la maladie et en tirer les « enseignements » Le travail se fait en collaboration étroite avec le patient qui devra écouter et pratiquer quotidiennement des cassettes enregistrées lors de la séance. 5/ Le patient est invité à tenir un journal afin de suivre l’évolution de son travail. Il est également indispensable de pratiquer très régulièrement des séances de relaxations afin d’aménager des espaces où le corps et l’esprit pourra s’apaiser en profondeur. Cet état de détente se prolongera de plus en plus stablement dans le quotidien. 6/ Une autre tâche est à faire en parallèle : il s’agit d’aider le patient à modifier son comportement face aux événements de l’existence. Ce travail peut se faire par l’hypnose mais un dialogue analytique et constructif doit également être fait. Et en denier lieu, il est important d’ouvrir la conscience du patient sur l’avenir et de lui donner les clés des trésors cachés derrière l’état spasmophile. Ces trésors proviennent de l’hypersensibilités qui permet une meilleure compréhension de ce qui nous entoure puisque ce mal sournois modifie secrètement notre perception des charges émotives qui nous entourent. Dans le meilleur cas, notre perception du bien et du mal s’affine et notre compréhension de la nature humaine se clarifie. C’est un peu comme s’il nous devenait possible de « voir » ce que les yeux physiques ne peuvent voir ! Et c’est là que les portes s’ouvrent ou que la souffrance s’installe définitivement. Baboline.


[modifier] Oxygénothérapie, bien ou mal ?

Je jette un discrédit sur la phrase "Contrairement à une idée répendue, l'oxygénothérapie n'aggrave pas la crise". En effet, j'attire l'attention sur les éléments suivants:

  1. En cours de crise d'alcalose ventilatoire, le patient se trouve en situation d'hyperoxie et d'hypocapnie
  2. L'oxygénothérapie, corrige par la ventilation de gaz à fraction d'Oxygène élevé (plus de 21%, sinon, autant ventiler à l'air), des situations pathologiques comme:
    1. L'hypoxie
    2. L'Hypercapnie

L'oxygénothérapie s'effectue à mélange riche en O2, pauvre en CO2. Et oui, celui qui manque d'air, le patient qui étouffe, lui, il hyperventile pour gagner de l'oxygène et perdre son CO2 par tous les moyens. Alors, le patient hypoxique (et hypercapnique, ça va de pair le plus souvent) est en risque d'acidose (ventilatoire ou non, mais le plus souvent oui), et alors, l'hyperventilation est une façon de corriger le trouble, et l'oxygénothérapie un moyen rapide de le soigner (à utiliser en présence d'un médecin entraîné chez le patient hypercapnique au long cours sous risque d'arrêt ventilatoire). Donc, j'affirme que la ventilation d'un patient en alcalose ventilatoire avec un mélange plus pauvre en CO2 que l'air (pour autant qu'il soit riche en 02) aggrave la crise en lui faisant perdre le peu de capnie qu'il lui reste.

Le juge de paix, avant l'oxygénothérapie, c'est le saturomètre. S'il indique une saturation basse, on ventile à mélange riche en O2 ( et d'autant plus vite et fort que la saturation est basse).

Il suffit de poser un capteur de saturation à un patient en alcalose ventilatoire pour constater que sa saturation en O2 est excellente.

Donc, je retire la mention positive pour l'oxygénothérapie.--DrRafael 19 avr 2005 à 07:11 (CEST)

[modifier] un témoignage replacé ici

Un simple témoignage / conseil : le sac plastique ou même de simples aiguilles d'acupuncture peuvent être perçues comme des agressions ou des dangers, ce qui ne les rend pas toujours efficaces pour les hypersensibles que sont généralement les spasmophiles. Dans la plupart des cas la spasmophilie disparaît au fil des années, doucement, au fur et à mesure que l'on apprend à se maîtriser et que l'on résoud des problèmes de type transgénérationnel, secret de famille, viols,… —> On trouve des sites d'entraide sur le net, avec des écoutants qui sont presque tous d'anciens spasmophiles qui en sont sortis.

[modifier] spasmophilie

je pense qu'il manque dans la section ==Symptômes cliniques rencontrés lors d'une crise de panique avec hyperventilation (spasmophilie)== je crois qu'il manque deux symptomes : les spasmes et la crispation (tétanie).

Je crois aussi que l'on peut évoquer le fait que ce symptome est mal compris de l'entourage. Je ne suis pas beaucoup documenté sur le sujet, quels seraient vos avis ? Lev D. Bronstein me parler 22 octobre 2007 à 05:49 (CEST) PS : Le coup du sac est super efficace.