Soumeylou Boubèye Maïga

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Soumeylou Boubèye Maïga (appelé couramment SBM), né le 8 juin 1954 à Gao, est un homme politique malien.

[modifier] Biographie

Soumeylou Boubèye Maïga a fait des études de journalisme au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université de Dakar au Sénégal, ainsi qu’en France où il obtient un diplôme d’Études supérieures spécialisées (DESS) de diplomatie et administration des organisations internationales en 1987 à l’université de Paris-Sud et un diplôme de relations économiques internationales à l’Institut d’administration de Paris. Il exerce le métier de journaliste d’abord à L’Essor, quotidien d’État, puis au journal Sunjata.

Militant au sein du Parti malien du travail, il a été l’un des principaux artisans de la chute du régime de Moussa Traoré en 1991. Il entre au cabinet d’Amadou Toumani Touré, alors président du Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP), en qualité de conseiller spécial d’avril 1991 à juin 1992.

Vice-président et membre fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA/PASJ), il devient en 1992 chef de cabinet du président de la République Alpha Oumar Konaré.

En janvier 1993, il est nommé directeur général de la Sécurité d’État avant d’entrer au gouvernement de Mandé Sidibé en tant que ministre des Forces armées et des Anciens Combattants.

En 2002, Soumeylou Boubèye Maïga est candidat à la candidature de l’Adéma/Pasj pour l’élection présidentielle de 2002 qui choisit Soumaïla Cissé.

[modifier] Candidat à l’élection présidentielle de 2007

En 2006, alors que l’Adéma décide de soutenir la candidature probable du président sortant Amadou Toumani Touré à l’élection présidentielle malienne de 2007, Soumeylou Boubèye Maïga annonce son souhait de se présenter et fonde l’association « Convergence 2007 »[1].

Lors de la conférence nationale des 24 et 25 février 2007 de l’Adéma, les délégués ont voté l’exclusion de Soumeylou Boubèye Maïga et de plusieurs de ses sympathisants : Issa Diarra, Ibrahima Kantao, Binta Yattassaye et Oumar Ag El Méhidi[2].

Au premier tour de l’élection présidentielle, le 29 avril, il arrive en 6e position avec 1,46 % des voix. Le président sortant Amadou Toumani Touré est réélu[3].

Avec les autres candidats de l’opposition regroupés au sein du Front pour la démocratie et la république (FDR), Ibrahim Boubacar Keïta, Mamadou Bakary Sangaré et Tiébilé Dramé, il conteste les résultats d’un scrutin entaché de fraudes et dépose un recours devant la Cour constitutionnelle qui le rejette le 12 mai 2007[3],[4].

[modifier] Notes et références

  1. L’Indépendant du 26 décembre 2006.
  2. « Adema/Pasj : La conférence nationale exclut plusieurs responsables du parti », L’Essor du 27 février 2007.
  3. ab Résultats définitifs de l’élection présidentielle, L’Essor nº 15950 du 14 mai 2007.
  4. « Le FDR prend acte », L’Indépendant du 14 mai 2007.