Sophia Antipolis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sophia Antipolis est une technopôle située dans une pinède de 2300 hectares sur la commune de Valbonne Sophia Antipolis, à côté d'Antibes entre Nice et Cannes, dans le département des Alpes-Maritimes. Elle regroupe plus de 1300 entreprises du monde entier et près de 30000 emplois directs en recherche scientifique de pointe dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (NTIC), des multimédias ou de la médecine et de la biochimie. Elle est une petite réplique à l'échelle de la France de la Silicon Valley.

Sommaire

[modifier] Géographie

La technopole est située en majeure partie sur la commune de Valbonne Sophia Antipolis et en partie sur les communes de Mougins, Biot, Vallauris et Antibes. Bien que vivant sur la même commune, on peut faire la distinction entre les habitants de Sophia Antipolis, les Sophipolitains et les habitants du village de Valbonne, les Valbonnais.

[modifier] Nom de la technopole

Le sénateur Pierre Laffitte en 2006, directeur de l'école des Mines de Paris et fondateur de Sophia Antipolis.
Le sénateur Pierre Laffitte en 2006, directeur de l'école des Mines de Paris et fondateur de Sophia Antipolis.

Le concept comme le nom avaient été défendus avec ardeur par le sénateur Pierre Laffitte, directeur de l'école des Mines de Paris. Son épouse, prénommée Sophie, a inspiré la première partie du nom de la zone et donné son nom à une place de la zone d'activité. La seconde partie provient du nom grec antique d'Antibes.

Une autre explication pour ce nom est d'ordre étymologique (grec antique):

  • Sophia pour connaissance ou sagesse ;
  • Antipolis pour « à l'extérieur de la ville » ou « la ville d'en face » (référence aux marins provenant des côtes italiennes et naviguant au portant).

Ce parc de recherche est situé au cœur de la forêt de la Valmasque.

[modifier] Historique

4000 hectares de pinède furent acquis dans les terres (la côte elle-même étant hors de prix), les terrains viabilisés (routes, électricité, gaz, eau courante), selon une règle précise : deux tiers d'espaces verts et d'habitation pour un tiers de zones d'activités, des espaces de loisirs, tennis, golf, et des zones résidentielles. Une partie revendue à des entreprises avec spéculation et bénéfices pour le financement de la zone, avec pour but de créer une synergie entre chercheurs et industriels.

Cela eut pour effet de marginaliser quelque peu le centre de recherches IBM de la Gaude, ou celui de Texas Instruments de Villeneuve-Loubet qui avaient poussé plus loin le principe de construire dans l'arrière-pays niçois : faible distance à vol d'oiseau, mais non exploitable par voie routière.

[modifier] Occupants

On y trouve maintenant :

[modifier] Autres technopoles en France

Une expérience similaire est réalisée à Inovallée dans la vallée du Grésivaudan à l'est de Grenoble. À moindre échelle, il existe le Technopôle de château Gombert près de Marseille.

Sophia Antipolis est la plus importante technopole de France avec environ 1300 entreprises et 30000 emplois. Les Ulis en Île-de-France sont également une importante technopole avec environ 1000 entreprises et 25000 emplois.

Attention toutefois à ne pas confondre une technopole, féminin et sans accent(du grec *polis : ville), avec un technopôle, du grec *polos : pivot. Une technopole est une forme beaucoup plus élargie, une véritable ville qui regroupe plusieurs petits technopôles. Sophia Antipolis, qui au départ était bel et bien un simple technopôle (le premier en France, et aujourd'hui un modèle pour les plus récents), est devenue une technopole, c’est-à-dire un grand centre urbain, disposant d'un fort potentiel d'enseignement et de recherche, favorable au développement d'industries de pointe. C'est un technopôle qui s'est agrandi et multiplié, au point de devenir une communauté urbaine beaucoup plus vaste, grâce à la péri urbanisation et à l'influence qu'il a acquise au fil des années.

Pour plus de précisions, consultez la page sur les technopoles.

[modifier] Inconvénients

L'esprit de ce type de zone est en partie de faire bénéficier à nombre de chercheurs, souvent sous payés par rapport à leurs très hauts niveaux d'études et de diplômes, du soleil et du cadre de vie privilégiée de régions comme la Côte d'Azur, selon le célèbre adage " on n'a pas d'argent mais on a le soleil ". Mais l'inconvénient réside précisément et paradoxalement dans le fait que la Côte d'Azur est une des régions de France où le coût de la vie courante est le plus élevé, en particulier en ce qui concerne les prix prohibitifs de l'immobilier.

[modifier] Notes et références

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes

[modifier] Galerie de photos