Biot (Alpes-Maritimes)

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Biot
Carte de localisation de Biot
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Arrondissement de Grasse
Canton Canton d'Antibes-Biot
Code Insee 06018
Code postal 06410
Maire
Mandat en cours
M. Jean-Pierre DERMIT
2008-2015
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis
Latitude
Longitude
43° 37′ 46″ Nord
         7° 05′ 46″ Est
/ 43.6294444444, 7.09611111111
Altitude 9 m (mini) – 208 m (maxi)
Superficie 15,54 km²
Population sans
doubles comptes
8 995 hab.
(2007)
Densité 578 hab./km²

Biot est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Biotois. Biot fait partie de la technopole de Sophia-antipolis.

Sommaire

[modifier] Géographie

Biot est située près d'Antibes, plus précisement entre Cannes et Nice. Biot compose, avec Antibes, Mougins, Valbonne et Vallauris la technopole de Sophia Antipolis.

[modifier] Histoire

[modifier] Biot avant Biot

Comme la plupart des communes du littoral des Alpes-Maritimes, le territoire de Biot a livré des vestiges d'une occupation ancienne. Le plus grand nombre se rapporte à l'époque romaine.

[modifier] Protohistoire

Au IIe siècle av. J.-C., le territoire de Biot devait être contrôlé par les Décéates appartenant aux pupulations ligures. À la suite de l'intervention du consul romain Quintus Opimius en -154 av. J.-C. contre les Décéates et les Oxybiens, le territoire de Biot passe dans le domaine d'Antipolis (Antibes) et le restera jusque dans l'Antiquité tardive.

[modifier] L'époque romaine

Les traces d'occupation d'époque moderne sont nombreuses sur le territoire de la commune de Biot et parfois monumentales.

[modifier] L'aqueduc de Fontvieille

Pour alimenter la cité d'Antipolis (Antibes), deux aqueducs ont été construits à l'époque romaine, l'aqueduc de la Bouillide qui prend sa source à Valbonne et l'aqueduc de Fontveille qui prend sa source à Biot. Ce dernier a été redécouvert et remis en service à la fin du XVIIIe siècle, par le chevalier d'Aguillon. Son tracé longeant la route Nationale 7 et remontant vers la source de Fontvielle est bien connu[1].

[modifier] Le mausolée de la Chèvre d'Or

[modifier] L'exploitation agricole des Chappes

Dans le quartier des Chappes, actuellement dans le domaine de Sophia-Antipolis a été fouillé dans les années 1990, une ferme datée des et du IIIe siècle spécialisée dans la fabrication de l'huile d'olives ou du vin, comme le montrent la présence de bassins et de pressoirs associé à de grandes jarres de stockage (dolium)[2]. Le plan de ce bâtiment a pu être rapproché des grandes unités de productions vinicoles ou oléicoles qui se développent à partir du et remplacent les unités plus modestes des si'cles précédents, comme celle des Encourdoules à Vallauris, ou le Mont-Bastide à Eze[3].

[modifier] Moyen Age

[modifier] Naissance de Biot

Les première mentions textuelle de Biot remontent au XIe siècle. La plus ancienne est une charte de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Un autre texte nous apprend que l'abbaye de Lérins possédait à Clausonne, vers 1042, une chapelle vouée à Saint Félix. Au XIIe siècle, l'église et le Castrum de Biot (de Buzoto ou Bisoto) figurent dans plusieurs confirmations par le pape des biens de l'évêque d'Antibes.[réf. nécessaire]

[modifier] Une possession templière

Du XIIe siècle au XIVe siècle, une très remarquable suite de chartes originales provenant des archives du Temple nous donne une idée d'ensemble de ce qu'étaient alors le Castrum et la Villa de Biot. En 1209, le Comte de Provence fit donation à l'ordre du Temple de tout ce qu'il possédait à Biot. Les templiers rachetèrent aussitôt les meilleures terres du pays, fondèrent dans le Castrum, une maison qui devint bien vite l'établissement le plus important que l'ordre religieux possédait dans la région. Cependant, les templiers ne devaient pas tarder à disparaître. En janvier 1308, le Comte de Provence, obéissant aux instructions du souverain pontife, enjoignit à ses officiers de les faire arrêter. Leurs biens furent remis aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.[réf. nécessaire]

[modifier] Malheurs et restauration du village à la fin du Moyen Age

Biot, comme l'ensemble de la Provence, fut exposée, dans la deuxième moitié du XIVe siècle, à la peste noire et à la guerre des bandes. Le village détruit par la soldatesque en 1387, devint un repaire de brigands et une base d'opérations pour les corsaires qui infestaient la côte.[réf. nécessaire]

Le Roi René établit à Biot, en 1470, une cinquantaine de familles originaires de la Vallée d'Oneille. Biot, fortifiée dans la deuxième moitié du XIVe siècle joua un rôle important dans les événements militaires qui se déroulèrent aux environs, et connut, à différentes reprises, toutes les horreurs de la guerre.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1971 M. André Moynet Républicains indépendants
1977 M. Camatte NC
1983 Melle. Michèle Gilardi UDF
1989 M. Pierre Operto UDF
2001 M. François-Xavier Boucand Sans Etiquette
2008 M. Jean-Pierre DERMIT UMP
Toutes les données ne sont pas encore connues.


[modifier] Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE[4])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
2 656 2 745 3 680 5 575 7 395 8 995
Nombre retenu à partir de 1968 : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Biot a constitué, dès le début du XVIe siècle, le plus important centre de fabrication de jarres à huile de la Méditerranée grâce à l'importance et à la qualité de ses gisements d'argile et de pierre à four. Biot est aussi connu pour sa verrerie artisanale à verre bullé - créé en 1956 - ainsi que pour son musée Fernand Léger créé par Nadia Léger et Georges Bauquier. Biot est aujourd'hui un village d'art où les potiers, les céramistes et les bijoutiers joailliers ouvrent leurs ateliers au public aux cotés de leurs amis verriers et peintres.

[modifier] Personnalités liées à la commune

L'architecte Pierre-Joseph Olive (Biot 1817 - Biot 1899) a reconstruit l'école des garçons du village (1884) et a agrandi la « maison Olive ». De nombreux artistes tels Fernand Léger, Raymond Peynet et Hans Hedberg ont fréquenté le village de Biot, à partir de la deuxième moitié du XXe siècle.

[modifier] Jumelage

[modifier] Notes et références

  1. Jean Foucras, Paul Garczynski, Aqueduc romain d'Antipolis dit de Fontvieille : proposition de restitution du tracé, échelle : 1/5000 ; communes d'Antibes et de Biot, S.l. : s.n., 2002.
  2. Aurélie Dumont, Jean-Pierre Violino, Biot, La Chappe : sauvetage urgent, In. : Bilan scientifique régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, 1991, p. 64-66
  3. Michiel Gazenbeek, Les Fermes antiques des Chappes et du Guillet in : Habitat rural antique dans les Alpes-Maritimes : actes de la table ronde, 22 mars 1999, Antibes, 2001, p. 59-74
  4. Biot sur le site de l'Insee

[modifier] Voir aussi

[modifier] Article connexe

[modifier] Liens externes


Communes de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis

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43° 37′ 46″ N 7° 05′ 46″ E / 43.62944, 7.096111