Shamela

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Shamela

Illustration de Shamela

Auteur Henry Fielding
Genre Roman
Pays d’origine Angleterre
Lieu de parution Londres
Éditeur A. Dodd
Date de parution avril 1741

Shamela, An Apology for the Life of Mrs. Shamela Andrews, in which the many notorious falsehoods and misrepresentations of a book called Pamela are exposed, Éloge de la vie de Mme Shamela Andrews, dans lequel sont révélés les nombreuses faussetés et fausses déclarations notoires d'un livre nommé Pamela en anglais, est un roman satirique publié en avril 1741, par Henry Fielding sous le nom de M. Conny Keyber[1].

Brillante parodie du roman très populaire de Richardson, Pamela, Shamela est composé, comme sa cible, sous la forme épistolaire. Le nom de Shamela repose sur un jeu de mots formé à partir de Pamela et sham (fraude).

L’ouvrage prétend dévoiler aux lecteurs les événements réels et choquants, et censément oblitérés de l’original de Richardson, de la vie de Pamela Andrews, l’héroïne principale de Pamela . Cette dernière, en effet, serait moins l’humble et chaste servante décrite par Richardson qu’une créature perverse et lascive, complotant pour forcer Squire Booby, son employeur, à l’épouser. Les multiples faiblesses stylistiques latentes ainsi que l’hypocrisie morale de l’œuvre de Richardson sont ainsi révélées à travers la narration.

Shamela a, quelque sorte, constitué un coup d’essai pour Fielding qui, l’année suivante, est revenu à la charge avec une novelle parodie, quoique moins explicite, de Pamela avec Les Aventures de Joseph Andrews et du ministre Abraham Adams (février 1742) généralement connu sous le nom de Joseph Andrews, où Fielding imagine à Paméla un frère, aussi chaste qu’elle, et qui résiste avec la même vertu à de coupables avances, à cette différence près qu’au lieu de constituer une simple contrepartie comique à Pamela, comme Shamela, Joseph Andrews finit par évoluer pour former un ouvrage original et independant.

[modifier] Notes

  1. Fielding n’a jamais reconnu la paternité de cette œuvre néanmoins largement considérée comme la sienne.
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