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Sommaire

[modifier] Grand Lac des Esclaves

[modifier] Histoire

Le marchand de fourrures britannique Samuel Hearne explora la région en 1771. Dans les années 1930, suite à la ruée vers l'or du Klondike, des voyageurs prospectent la région. Un filon aurifère y fut finalement découvert en 1934, ce qui précipita la construction de la ville de Yellowknife en 1935, la capitale du territoire, sur les rives du Grand Lac des Esclaves.

[modifier] Origines

Ce lac s'est formé suite à l'événement géologique du retrait des glaciers lors de la présente période interglaciaire l'Holocène; celle-ci a débutée à la fin du Pléistocène il y a environ 11 400 ans sur les Territoires du nord-ouest faisant partie du Bouclier canadien.
Ainsi des formations de roche sédimentaire sont apparentes sur les rives de l'île Blanchet du Grand lac des Esclaves avec strates visibles qui se sont déposées sous les mers anciennes;les rives sud et est du Grand Lac des Esclavles dévoilent un relief granitique.[1]. Le Grand Lac des Esclaves se situe au piedmont oriental des montagnes Rocheuses.

[modifier] Activités sportives

Tout comme aux latitudes plus tempérées du globe ce plan d'eau permet les activités aquatiques et nautiques. Le lac est libre de glaces entre les mois de mai et septembre. Situé au nord du 60e parallèle il possède un avantage: les journées estivales comptent entre 18 et 20 heures d'ensoleillement durant cette période de l'année, favorisant les activités recréatives recherchées de voiles, kayak, pêche et bateaux de croisières, avec des températures moyennes en juillet de 16,8 C.

[modifier] Qualité de l'eau

Comme la récolte des produits de la pêche est essentielle pour la subsistance de la population une attention particulière est apportée à la qualité des eaux du lac.

Ainsi un programme de surveillance des polluants potentiels est en place depuis 1999 sur la rivière des Esclaves. En effet avant 1999 une série d'études a mis en lumière la fragilité écologique des eaux considérées jusqu'alors vierge du Grand Lac des Esclaves. Des chercheurs de l'Institut national de recherche sur les eaux d'Environnement Canada et de chercheurs de Pêches et Océans Canada ont été mis à contribution.

Malgré son emplacement à ces latitudes nordiques la pollution du lac est redoutée. Les industries sur les rives des rivières de la Paix et Athabasca ainsi que l'activité minière de la région génèrent des polluants organiques persistants (POP) qui sont acheminés par la rivière des Esclaves au Grand Lac des Esclaves. On s'inquiétait également du transport atmosphérique à grande distance des polluants jusqu'à ce secteur à partir d'autres régions industrialisées du monde. L'étendue et la source du problème ont été confirmées dans le cadre du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord et de l'Étude des bassins hydrographiques du Nord par ces mêmes chercheurs.

Parmi les sédiments et échantillons biologiques analysés, il a été décelé la présence importante de POP, de biphényles polychlorés (BPC), toxaphènes, DDT et HAP; le transport atmosphérique à grande distance s'est révélé une source importante de contamination. Cependant les chercheurs pensent que la situation s'améliorera dans le temps à mesure que les sources atmosphériques de polluants auront diminuées[2]

Ainsi les enjeux du protocole de Kyoto prennent toutes leur importance dans les années à venir pour conserver la faune aquatique lacustre saine comme nourriture pour la population locale du Grand Lac des Esclaves.

[modifier] Écosystème aquatique

La pêche sportive y est pratiquée de même que la pêche commerciale. On y capture les espèces suivantes: corégone, truites (touladis)et brochets entre autres. Sur le plan économique le cisco ou hareng de lac représente des prises importantes pour l'industrie de transformation. Depuis 1945, le fameux poisson inconnu (des premiers voyageurs), de la famille des corégones, est pêché sur une base commerciale; recherché pour sa saveur riche, contenant beaucoup d'huile, la plus grande partie des prises commerciales de l'inconnu sont exportées aux États-Unis pour l'industrie du poisson fumé.

[modifier] Écosystème aviaire

De par sa position géographique le Grand Lac des Esclaves se trouve sur l'itinéraire des vols de migration de nombreux oiseaux. En tant qu'écosystème le lac abrite dans ses îles, ses marais et ses rives des aires de nidification pour de nombreuses espèces nicheuses. Cette halte représente une aire de repos pour les oiseaux migrateurs aquatiques en migration. La sauvagine emprunte par la suite le couloir migratoire de la vallée du Mackenzie pour aller nicher sur les côtes de l'Arctique.

Quatre sites privilégiés accueillent une population saisonnière fidèle. Le Bras Nord avec ses eaux troublées et peu profondes, marais et nombreuses îles favorisent la nidification du petit et grand morillon, du bec-scie à poitrine rousse, du canard pilet et du canard mallard entre autres. Des milliers d'oies, de cygnes et de canards s'y nourrissent et s'y reposent durant la migration printanière. Les Îles West Mirage avec ses 97 îles reçoivent la visite d'oiseaux nicheurs tels les huarts à gorge rousse, les phalaropes hyperboréens et les labbes parasites ainsi que de nombreux autres. Le Bras Est renferme des eaux claires et profondes, des îles rocheuses et falaises favorisant la nidification de goélands, sternes et canards ainsi que pygargues à tête blanche et autres oiseaux de proie. Les rives Sud et Ouest quant à elles offrent des baies et marais et quelques îles où nous y retrouvons goélands de la Californie, goélands argentés, goélands cendrés, goélands à bec cerclé et sternes pierregarins. L'île Egg et ses goélands s'y trouve.

[modifier] Création d'un parc national

En 1970, une aire de 7 407 km2 dans le Bras Est du Grand lac des Esclaves a été réservée par décret fédéral pour un éventuel parc national.

En 2005, Parcs Canada réévalue les limites de la proposition de parc national du Bras Est de 1970 à une aire de 33 525 km2.

En octobre 2006 une proposition de parc national pour le Bras Est du Grand lac des Esclaves a été insérée dans un protocole d'entente avec le chef de la Première nation Lutsel K'e Dene et le ministre de l'Environnement du Canada pour Parcs Canada pour une étude de faisabilité à être effectuée. Des consultations et négociations avec les groupes concernés dureront au moins quatre ans[3],[4]

Le 21 novembre 2007 le gouvernement du Canada confirmait l'inaliénation provisoire de plus de 26 350 km2 de terres dans les environs du Bras Est du Grand lac des Esclaves et autour de la rivière Ramparts et de ses terres humides. La concrétisation de ce parc protégerait une partie des hautes terres boréales du Nord-Ouest dans le réseau des parcs nationaux pour les futures générations.[5], [6]

[modifier] Sources et références

  1. Île blanchet sur le site Encyclopédie canadienne
  2. Bulletin Science et Environnement sur le site Environnement Canada
  3. Proposition sur le site Nouveaux parcs dans le nord
  4. Proposition sur le site Gouvernement du Canada
  5. Communiquésur le site Parcs Canada
  6. Communiquésur le site ÉcoACTION

[modifier] Iraq Petroleum Company

[modifier] 1er

The discovery of oil hastened negotiations over the composition and the functions of TPC. The shareholders signed a formal agreement in July 1928. The Anglo-Persian Oil Company, the Dutch Shell Group, the CFP, and the Near East Development Corporation (which represented the interests of five large American oil companies) each held 23.7 percent of the shares, and Gulbenkian the remaining, but nonvoting, 5 percent. TPC was organized as a nonprofit company registered in Britain that produced crude oil for a fee for its parent companies, based on their shares. TPC was limited to refining and marketing for Iraq's internal needs to prevent any competition with the parent companies. The Anglo-Persian Oil Company was awarded a 10 percent royalty on the oil produced, as compensation for its reduced share in TPC.

La découverte de ce gisement prometteur accéléra les négociations en vue de la future composition et les fonctions de la TPC. Les actionnaires paraphèrent une entente officielle en juillet 1928. La Compagnie pétrolière anglo-perse, le conglomérat Royal Dutch Shell, la CFP (Compagnie française des pétroles) et le NEDEC, Groupe de développement du Proche-Orient(qui défendait les intérêts de cinq pétrolières américaines d'importance)détiendraient respectivement 23,75% des actions et Calouste Sarkis Gulbenkian, le reste, en parts non votantes, soit 5%. La TPC fut formée en tant que compagnie sans but lucratif enregistrée au Royaume-Uni produisant du pétrole brut pour ses partenaires à un taux établi selon leur nombre d'actions. Il fut accordé à la pétrolière anglo-perse des paiements de redevance de 10 % sur le pétrole produit, dû à sa part réduite dans la TPC.

[modifier] 2e

A major obstacle facing United States firms had been a clause in the 1914 reorganization of the TPC that stipulated that any oil activity in the Ottoman Empire by any shareholder would be shared by all partners. Gulbenkian had insisted on the clause so that the oil companies could not circumvent his interests by establishing other companies without him. This arrangement, continued in the 1928 reorganization, came to be known as the Red Line Agreement because the TPC partners were forbidden to act independently within the boundaries of the now-defunct Ottoman Empire. This "red line" effectively precluded the United States and other TPC partners from concession hunting and from oil development in much of the Persian Gulf region until after World War II.

Un irritant d'importance pour les pétrolières nord-américaines résida dans un article inclus dans le texte lors de la réorganisations en 1914 stipulant que toute exploitation pétrolière dans l'Empire ottoman par n'importe quel actionnaire serait partagée par tous. Gulbenkian avait expressément insisté que cette mention figure à l'entente de telle façon que celles-ci ne pourraient pas écarter ses propres intérêts en créant d'autres compagnies pétrolières sans sa propre participation. Cette stipulation, également reconduite lors de la réorganisation de 1928, hérita du nom d'Accord de la ligne rouge, leur interdisant d'opérer pour leur propre compte à l'intérieur du maintenant défunt Empire ottoman. Cette "ligne rouge" empêcha effectivement les États-Unis et les autres partenaires de la TPC d'obtenir de nouvelles concessions et de se livrer à des exploitations pétrolières dans la plus grande partie du Golfe Persique et ce jusqu'â la fin de la deuxième Guerre Mondiale.

[modifier] 3e

In 1929 the TPC was renamed the Iraq Petroleum Company (IPC). IPC represented oil companies that had diverse and sometimes conflicting interests. The Anglo-Persian Oil Company and Standard Oil of New Jersey (also known as Esso and subsequently known as Exxon), for example, had access to major sources of crude oil outside Iraq, and they therefore wished to hold the Iraqi concessions in reserve. CFP and other companies, in contrast, pushed for rapid development of Iraqi oil to augment their short crude oil supplies.

En 1929 la TPC fut rebaptisée Compagnie pétrolière d'Iraq. IPC regroupait alors des pétrolières aux intérêts divers et parfois même en opposition. La compagnie Anglo-persienne et la compagnie Standard Oil du New-Jersey ( alias Esso qui deviendra plus tard Exxon), par exemple, avaient accès à du pétrole brut à l'extérieur de l'Iraq, et souhaitaient de la sorte conserver en réserve les concessions iraquiennes. La CFP et d'autres pétrolières à l'inverse exigeaient une exploitation rapide du pétrole iraquien afin d'augmenter leur stocks déficitaires en pétrole brut.

[modifier] 4e

IPC's parent companies delayed development of the Iraqi fields, and IPC's concession expired because the companies failed to meet certain performance requirements, such as the construction of pipelines and of shipping terminals. IPC's concession was renegotiated in 1931. The new contract gave IPC a seventy-year concession on an enlarged 83,200-square-kilometer area, all east of the Tigris River. In return, however, the Iraqi government demanded and received additional payments and loans as well as the promise that IPC would complete two oil pipelines to the Mediterranean by 1935.

Les partenaires d'IPC retardèrent malgré tout l'exploitation des champs iraquiens, et la concession fut ainsi résiliée car les pétrolières firent défaut de rencontrer certains objectifs, tels la construction de pipelines et d'installations portuaires. La concession d'IPC fut l'objet de nouveaux pourparlers en 1931. Le nouveau contrat prévoyait une concession d'une durée de soixante et dix ans sur un territoire élargi de 83,200 kilomètres carrés, complètement à l'est de la rivière Tigris. En contrepartie, cependant, le gouvernement iraquien exigeait de recevoir des paiements additionnels de royalties et obtenir des prêts, ainsi que la promesse qu'IPC complèterait la construction de deux pipelines vers la Méditerranée avant 1935.

[modifier] 5e

Iraqi politicians remained suspicious of IPC's motives. Many Iraqis believed that IPC was deliberately withholding Iraqi crude from the market to boost the price of the parent companies' oil produced elsewhere. In 1932 Iraq granted a seventy-five-year concession to the British Oil Development Company (BODC), created by a group of Italian and British interests, to 120,000 square kilometers west of the Tigris River. The terms were more favorable to the Iraqi government than those of earlier agreements. BODC financing was insufficient, however, and the company was bought out by IPC in 1941 and was renamed the Mosul Petroleum Company (MPC). IPC shareholders asserted their monopoly position again when they won the concession rights to southern Iraq and in 1938 founded the Basrah Petroleum Company (BPC) as their wholly owned subsidiary to develop the region.

Les autorités gouvernementales demeuraient embarassées face aux intentions qui animaient IPC. Plusieurs autorités iraquiennes étaient convaincues que celle-ci écartait du marché mondial le brut iraquien en vue de créer une surenchère de leur propre pétrole produit ailleurs dans le monde. En 1932 l'Iraq accorda donc une concession à la Compagnie d'exploitation pétrolière britannique (BDOC) pour un terme de soixante et quinze ans, créée par un groupe d'intérêts italiens et britanniques, offrant un territoire de 120 000 kilomètres carrés à l'ouest de la rivière Tigris. Les conditions étaient nettement plus avantageuses pour le gouvernement iraquien que celles des ententes précédentes. Le financement de BDOC était inadéquat, cependant, et la compagnie fut rachetée par IPC en 1941 et rebaptisée Compagnie pétrolière Mosul (MPC). Les partenaires de IPC consolidèrent de nouveau leur monopole lorsqu'ils acquirent les droits de concession du sud de l'Iraq et en 1938 implantèrent la Compagnie pétrolière Basrah (BPC) filiale entièrement sous leur contrôle pour exploiter cette région.

[modifier] 6e

Transport remained the main obstacle to the efficient export of Iraqi oil. When France joined IPC after World War I, it wanted the Iraqi pipeline to transit its mandate in Syria to a coastal terminal at Tripoli, Lebanon. The Iraqis and the British preferred a terminal at Haifa, in Palestine. In 1934, a pipeline was completed from the Kirkuk fields to Al Hadithah, where it divided, one branch going to Tripoli (the Tripoli branch was closed by Syria--which supported Iran--in 1982 after the outbreak of the Iran-Iraq War in 1980) and the other to Haifa (the Haifa line was closed in 1948). In 1938, nine years after the discovery of oil, Iraq began to export oil in significant quantities. Iraqi production averaged 4 million tons per year until World War II, when restricted shipping in the Mediterranean forced production down sharply.

L'acheminement demeura un problème majeur au succès de l'exportation du pétrole iraquien. En joignant IPC après la Première Guerre Mondiale, la France voulut que le pipeline iraquien transite par la Syrie jusqu'aux installations portuaires méditerranéennes à Tipoli au Liban. Les iraquiens et britanniques préféraient un port pétrolier à Haifa, en Palestine. En 1934, le pipeline emprunta un tracé partant des champs pétrolifères de Kirkuk jusqu'à Al Hadithah, de là se divisa en deux, un embranchement se dirigeant vers Tipoli (il fut fermé par la Syrie--favorable à l'Iran--en 1982 conséquence de l'ouverture des hostilités entre Iran et Iraq en 1980), et un autre embranchement vers Haifa (ce tronçon fut fermé en 1948). En 1938, neuf ans après la découverte de pétrole, l'Iraq commença à en exporter des quantités importantes. La production iraquienne chiffrait en moyenne 4 millions de tonnes par année jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, alors que des embargos sur la mer Méditerranée firent décliner brusquement la production.

[modifier] Lac Érié

[modifier] Histoire

[modifier] Origines

[modifier] Activités sportives

[modifier] Qualité de l'eau

[modifier] Écosystème aquatique

[modifier] Écosystème aviaire

Le papillon monarque a l'habitude de se nourrir sur les rives nord du lac Érié avant sa migration annuelle en direction sud vers le centre du Mexique. Il migre dans les deux sens chaque année.