Scott Joplin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Scott Joplin
Image:ScottJoplin.jpeg

Nom Scott Joplin
Naissance entre juin 1867 et janvier 1868
Pays d’origine Texas, États-Unis
Décès 1er avril 1917
New York, États-Unis
Genre(s) Jazz ragtime
Années actives 1895-1917

Scott Joplin (entre juin 1867 et janvier 1868 - 1er avril 1917), était un compositeur de musique ragtime ainsi qu’un pianiste américain. Sa musicalité, son talent et l’importance dans l’histoire du ragtime ainsi que la musique américain sont fulgurantes. Encore aujourd’hui, Scott Joplin demeure le compositeur le plus connu au niveau du ragtime.

Sommaire

[modifier] Les premières années

Il existe beaucoup d’ambiguïté envers la date et l’endroit de naissance de Scott Joplin. Nous savons qu’il est né dans la partie nord-est de l’état américain du Texas. Le recensement américain du 18 juillet 1870 au Davis County, le place au Texas cette année là comme enfant de deux ans. Dix ans plus tard, le recensement inscrit Scott à Texarkana au Texas à l’âge de 12 ans.[1] Il est l'enfant de Florence Givins, de l’état du Kentucky née vers les années 1841 et Giles Joplin, de l’état de la Caroline du Nord qui est né autour de 1842 et qui a grandi dans l’esclavage.

Scott était deuxième d'une famille de six enfants; Monroe, lui-même, Robert, Jose (ou bien Osie), William et Johnny (correctement Myrtle).

Ses deux parents pratiquant donc la musique, le père du violon et la mère du banjo, ont élevé leurs enfants dans un environnement musical : ses nombreux frères et sœurs jouent de la guitare, de la trompette, ou chantent dans des chorales.

La première introduction du jeune Scott au piano fût probablement lorsque sa mère nettoyait dans une maison de famille blanche. De plus, on dit que Scott fut fasciné par le piano d'un de ses voisins, et qu'il commença à jouer cet instrument dès l'âge de huit ans. Certaines anecdotes démontrent qu’il s’est montré, de façon autodidacte, les rudiments du piano quand il allait jouer chez les voisins où sa mère travaillait. Joplin laisse d’ailleurs une marque de cette histoire dans son opéra Treemonisha (1911) qui prend place près de Texarkana. « In the preface, Joplin states that the heroine Treemonisha, at the age of seven, received her education from a nerby white woman in exchange for her mother’s housework. »[2] On peut voir une sorte d’hommage à sa mère pour son éducation musicale. Son père, malgré la pauvreté, lui offrit un piano et des leçons du professeur allemand, Julius Weiss, qui l'initia très jeune puisqu’il s’était aperçu du talent de son fils. Ce professeur lui enseigna les techniques d’harmonie et celles de composition et aussi les formes européennes comme l’opéra.

Dans les années 1880, Scott voyage à Saint-Louis, Missouri, une ville qui deviendra un centre important pour la musique ragtime. C’est aussi ici que sa carrière musicale débuta.

[modifier] Éducation, carrière musicale et succès

Vers la fin des années 1880, ayant voyagé dans le centre ouest des États-Unis, il débuta sa carrière musicale dans le Queen City Concert Band comme cornettiste. Il publie ça première œuvre « Please Say You Will » à Syracuse, New York. Il faisait aussi partie du groupe ménestrel à Texarkana en 1891. Il vend deux autres chansons à Syracuse dont « Please Say You Will »[3] et « A Picture of Her Face ».

Joplin reste quand même attaché à la ville où il demeure, Sedalia, Missouri où il déménage en 1894. Dans cette ville, il travaille comme pianiste dans les clubs dont le « Maple Leaf » et le « Black 400 ». En même temps, à Sedalia, il enseigna à plusieurs jeunes musiciens locaux.

En 1896, le musicien prit des cours de musique au George R. Smith College à Sedalia. Toutefois, en raison d’un feu en 1925, qui détruit tous les documents de l’institution, nous ne savons guère le niveau de scolarité que Scott obtient.

Sa carrière de compositeur continue quand il compose six pièces pour piano dont, deux marche et un valse en 1896 ainsi que « Please Say You Will ». L’année suivante, sa création la plus importante fut composé; Le Maple Leaf Rag . Suivant la composition du « Maple Leaf Rag » Joplin compose « The Ragtime Dance », qui est une pièce dramatique pour des danseurs ainsi qu’un narrateur chantant. La pièce fut présentée au « Wood’s Opera House » de Sedalia le 24 novembre 1899. À Sedalia il composa un dernier rag « Swipesy » Il déménagea ensuite, en 1901, avec sa nouvelle femme, Bella, à St. Louis, Missouri. C’est dans cette ville, entre 1900-1903, il écrit quelques œuvres importantes «The Entertainer», « Elite Syncopations », « March Majestic », « Ragtime Dance » et « The Strenuous Life » qui est un hommage au Président Theodore Roosevelt.

Scott Joplin, en 1905, voit un déclin dans sa carrière et son état financier devient de plus en plus difficile. Il reste à St. Louis et il prend quelques petits emplois ici et là afin d’amasser de l’argent.

À Chicago, Michigan, en 1907, il travail avec Louis Chauvin, un jeune pianiste exceptionnel qu’il avait rencontré à St. Louis et il compose «  Hliotrope Bouquet », un ragtime très mélodique. Durant l’été de la même année, Scott se rend à New York pour trouver du financement de son opéra « Treemonisha ». C’est à New York que Scott rencontre Joseph Lamb qui était aussi un compositeur de ragtime. Ils deviennent amis et leur lien musical était important. Joplin recommande à Stark de publier certaines œuvres de Lamb. Ce dernier devient, lui aussi, comme Joplin et Chauvin, d'ailleurs un des trois plus importants compositeurs de ragtime de tous les temps.

Jusqu’en 1907 Joplin publie tous ses œuvres avec Stark, mais en 1908 il décide de trouver des nouveaux publieurs. Un des plus importants était Seminary Music, qui embauche plus tard Irving Berlin, qui deviendra un des plus grand compositeur américain. En 1910, il publie seulement un ragtime intitulé « Stoptime Rag» et en 1911 son opéra «Treemonisha».

Avec sa nouvelle femme Lottie, ils créent une maison d’édition en 1913 où il publie Magnetic Rag en 1914.

Les dernières compositions qui étaient des ragtimes, une scène du vaudeville, une pièce musicale, une symphonie et un concerto de piano ont tous étés perdues et aucunes de ces pièces ont étés publiées.

Il est dit que Scott Joplin n’était pas des meilleurs pianistes de son temps mais cela fut probablement causé par les débuts de la syphilis qui cause un manque de coordination dans ses doigts. Nous ne savons pas vraiment le niveau professionnel de sa performance au piano puisque certains disaient qu’il était « un des meilleurs pianiste dans le monde » et d’autre pensaient qu’il « jouait lentement mais avec beaucoup de précision ».

[modifier] Maple Leaf Rag

Juste avant de composer et de publier le Maple Leaf Rag, une de ses plus importantes compositions, Scott Joplin, accepte du soutien et des conseils d’un jeune avocat de Sedalia, Robert Higdon. En 1899, ils obtiennent un contrat avec John Stark, propriétaire d’un magasin de musique à Sedalia, pour publier le Maple Leaf Rag. Il reçoit pour cet exploit une royauté d’un cent sur chaque vente de sa pièce. Ce ragtime est devenu une des plus importantes et des plus grandes pièces de sa sorte : « His Maple Leaf Rag was an unprecedented succes, known nationwide. His subsequent rags did not summon the same degree of acclaim, but they did contribute to his popular and critcal renown ».[4]

Au début, les ventes de cette pièce n'étaient pas aussi importantes qu'espéré. Il n’y avait que 400 exemplaires de vendus. Mais une fois que l’entreprise de John Stark augmente les niveaux de ventes, la rentabilité est devenue beaucoup plus florissante. Les ventes en 1909, frôlaient le demi million de dollars américains et pour les deux prochaines décennies, le nombre de copies vendues ne fait qu’augmenter. Il devient le premier instrumentaliste à vendre plus d’un million d’exemplaires.

Le « Gladiolus Rag » est une pièce clone du « Maple Leaf Rag ».

La publication de Maple Leaf Rag, en 1899, fait de Joplin l'une des grandes figures de ce nouveau courant musical, et son nom devint synonyme de ragtime.

[modifier] le ragtime

Originalement, le style ragtime est une danse jouée par les cuivres et ce style était populaire de 1890-1910. Ce style était joué de façon syncopée contre un rythme de marche bien régulier. Joplin modernise éventuellement ce style de musique pour y incorporer le piano. Ce rythme syncopé vient de la musique africaine :

This syncopation apparently derived from the clappin Juba of American blacks, a survival of African drumming and hand clapping. The emphasis on offbeats in one rhythmic layer against steady beats in another reflects the complex cross-rhythms common in African music. [5]

Aussi, les compositeurs blancs autant que les noirs utilisent ce style: même l’ensemble d’harmonie de John Philip Sousa a enregistré certains des premiers ragtimes.

[modifier] Treemonisha

Treemonisha est un opéra écrit pas Scott Joplin qui fut publié en mai 1911. L’histoire est présentée dans un village rural de l’état de l’Arkansas, non loin d’où Scott grandit à Texarkana. L’opéra fait un hommage non seulement à sa mère, en montrant Treemonisha lui donnant son éducation musicale et aussi Freddie, sa deuxième femme, en situant l’action de l’opéra en septembre 1884, la date de la mort de cette dernière.

L’histoire démontre Treemonisha, la seule femme afro-américaine éduquée du village, qui dirige les villageois hors de l’ignorance. La morale véhiculée par Joplin est qu’il voyait les problèmes des communautés afro-américaines et il croyait que l’égalité raciale viendrait avec l’éducation.[6]

La partition de cet opéra a été publiée dans le American Musician and Art Journal avec une critique assez importante.

En 1972, l’opéra fut présenté pour la première fois au « Morehouse College » à Atlanta.

D'ailleurs, il n’y a pas d’enregistrement d’opéra américain du 19e siècle sauf pour celui-ci. Il est grandement recommandé. – Kulture International Films Ltd., VCR 1240. Scott Joplin, Treemonisha. An excellent performance.[7]

[modifier] Vie personnelle

Quand son premier mariage avec Bella fut terminé, il épousa Freddie Alexander à Little Rock. À la suite du mariage, ils voyagent en train à Sedalia, en arrêtant aux villes pour faire des concerts. Tragiquement, Freddie moura d’une pneumonie à la suite d’une grippe et elle s’éteint le 10 septembre 1904 à l’âge de 20 ans, seulement deux mois après leur mariage. Conséquemment, la prochaine pièce que Scott écrit et publie fut « Bethena » en 1905 et c’est un ragtime difficile à jouer et aussi très triste, qui évoque sa relation avec Freddie Alexander.

Scott Joplin ne retourna plus à Sedalia après les services funèbres de sa bien-aimée. C’est en 1916 que la santé de Scott Joplin commence à déteriorer quand il est atteint de la syphilis à l’état tertiaire. Il avait probablement eu cette maladie depuis déjà 20 ans. Vers la mi-janvier 1917, il fut hospitalisé et ensuite placé à l’hôpital psychiatrique Manhattan State Hospital à New York où il s’éteint le 1er avril 1917 vers l'âge de 50 ans.

[modifier] Méli-mélo d’information

La musique de Joplin ainsi que le ragtime perdent éventuellement de la popularité à cause de la présence de différents styles musicaux comme le jazz. Néanmoins, le ragtime demeure un style musique significatif dans l'histoire de la musique afro-américaine.

En 1970, il est admis dans le Songwriters Hall of Fame par le National Academy of Popular Music.

Une des pièces les plus importantes, "The Entertainer" se rend au numéro trois du Billboard Hot 100 en 1974 et cette pièce est jouée dans le film étant récipiendaire d’un Oscars, "The Sting".

Joplin reçoit (post mortem) le Pulitzer Prize en 1976 pour une contribution importante à la musique américaine.[8]

En 1983, la poste des États-Unis commémore un timbre figurant Scott Joplin pour célébrer l’héritage noir.

En 1987, il est honoré dans le Big Band and Jazz Hall of Fame.

Aucun enregistrement discographique n'a été retrouvé sauf six rouleaux de piano mécanique.

[modifier] Scott Joplin International Ragtime Foundation[9]

La Scott Joplin International Ragtime Foundation est un organisme sans but lucratif dont la mission est de promouvoir l’appréciation envers la contribution de la musique de Scott Joplin ainsi que la musique ragtime. Aussi, cette Fondation démontre l’importance historique de la ville de Sedalia, Missouri. La fondation organise le festival annuel d’une semaine du ragtime.

[modifier] Sa musique, son style

On pourrait dire que le ragtime a atteint un statut de musique classique, mais il est quand même pas évident d’assumer une telle chose. Une constatation importante est que ces pièces sont grandioses en jumelant la musique africaine à la musique classique:

The single greatest legacy of Scott Joplin is the body of music he created. From short piano compositions to extendeed efforts like ragtime ballet and grand opera, Joplin’s music represents the meeting of two musical traditions- the structure of Western serious music and the melodies and rhythms of nineteenth-century African American communities.[10]

On peut particulièrement voir ce phénomène de mariage entre la musique classique et la musique africaine dans le ragtime. Le rythme syncopé dans les ragtimes offre une touche africaine au style de musique relativement classique : «So while the form, left-hand pattern, harmony, and chromatic motion all ultimalely derive from European sources, the rhythmic elements have African roots, and the resulting mixture is quintessentially African-American.» [11]

[modifier] Musicographie

Voici une liste des compositions de Joplin. Il y a certains manques de cohérence dans les titres, les dates de publication et les dates de droits d’auteurs. Dans ce cas-ci, les compositions sont listées par date de publication et nommées par le tire original (« cover title ») et le sous-titre. [12]

  • "Please Say You Will" (1895)
  • "A Picture of Her Face" (1895)
  • "Great Crush Collision" – mars (1896)
  • "Combination March" (1896)
  • "Harmony Club Waltz" (1896)
  • "Original Rags" (1899); arrangement par Charles N. Daniels
  • "Maple Leaf Rag" (1899)
  • "Swipesy Cakewalk" (1900) – avec Arthur Marshall
  • "Peacherine Rag" (1901)
  • "Sunflower Slow Drag" – A Rag Time Two Step (1901) – avec Scott Hayden
  • "Augustan Club Waltz" (1901)
  • "The Easy Winners" – Ragtime Two Step (1901)
  • "Cleopha" – March and Two Step (1902)
  • "A Breeze From Alabama" – Ragtime Two Step (1902)
  • "Elite Syncopations" (1902)
  • "The Entertainer" – Ragtime Two Step (1902)
  • "I Am Thinking of My Pickanniny Days" (1902); paroles par Henry Jackson
  • "March Majestic" (1902)
  • "The Strenuous Life" – Ragtime Two Step (1902)
  • "The Ragtime Dance" (1902); paroles par Scott Joplin
  • "Something Doing" – Cake Walk March (1903) – avec Scott Hayden
  • "Weeping Willow" – Ragtime Two Step (1903)
  • "Little Black Baby" (1903); paroles par Louis Armstrong Bristol
  • "Palm Leaf Rag" – A Slow Drag (1903)
  • "The Sycamore" – A Concert Rag (1904)
  • "The Favourite" – Ragtime Two Step (1904)
  • "The Cascades" – A Rag (1904)
  • "The Chrysanthemum" – An Afro-Intermezzo (1904)
  • "Bethena" – A Concert Waltz (1905)
  • "Binks' Waltz" (1905)
  • "Sarah Dear" (1905); paroles par Henry Jackson
  • "Rosebud" – Two Step (1905)
  • "Leola" – Two Step (1905)
  • "Eugenia" (1906)
  • "The Ragtime Dance" – A Stop-Time Two Step (1906)
  • "Antoinette" – March and Two Step (1906)
  • "Nonpareil (None to Equal)" (1907)
  • "When Your Hair Is Like the Snow" (1907) paroles par "Owen Spendthrift"
  • "Gladiolus Rag" (1907)
  • "Searchlight Rag" – A Syncopated March and Two Step (1907)
  • "Lily Queen" – Ragtime Two-Step (1907) – avec Arthur Marshall
  • "Rose Leaf Rag" – Ragtime Two-Step (1907)
  • "Lily Queen" (1907) avec Arthur Marshall
  • "Heliotrope Bouquet" – A Slow Drag Two-Step (1907) – avec Louis Chauvin
  • "School of Ragtime" – 6 Exercises pour Piano (1908)
  • "Fig Leaf Rag" (1908)
  • "Wall Street Rag" (1908)
  • "Sugar Cane" – Ragtime Classic Two Step (1908)
  • "Sensation" – A Rag (1908); par Joseph F. Lamb, arrangé par Scott Joplin
  • "Pine Apple Rag" (1908)
  • "Pleasant Moments" – Ragtime Waltz (1909)
  • "Solace" – A Mexican Serenade (1909)
  • "Country Club" – Rag Time Two Step (1909)
  • "Euphonic Sounds" – A Syncopated Novelty (1909)
  • "Paragon Rag" – A Syncopated Novelty (1909)
  • "Stoptime Rag" (1910)
  • Treemonisha (1911)
  • "Felicity Rag" (1911) – avec Scott Hayden
  • "Scott Joplin's New Rag" (1912)
  • "Kismet Rag" (1913) – avec Scott Hayden
  • "Magnetic Rag" (1914)
  • "Pretty Pansy Rag" (c. 1915) (non publié et perdu)
  • "Recitative Rag" (c. 1915?) (non publié et perdu)
  • "Reflection Rag" – Syncopated Musings (1917)
  • "Silver Swan Rag" (1971) (attribué to Scott Joplin)

[modifier] Bibliographie

  1. Edward A. Berlin, King of Ragtime: Scott Joplin and His Era New York, Oxford University Press, 1994, p.4
  2. Ibid. p.6
  3. Edwards, "Perfessor" Bill. "Rags & Pieces by Scott Joplin, 1895 - 1905", accédé le 11 avril 2008.
  4. Edward A. Berlin, Op. Cit. p.145
  5. J. Peter Burkholder, Donald GROUT et Claude V. PALISCA. A History of Western Music, Seventh Edition, New-York, London, W.W. Norton & Company, 2005, p. 768
  6. Biography & History of Scott Joplin
  7. Edith Borroff. Music Melting Round: A History of Music in the United States Scarecrow Press, Oxford, p.113
  8. Pulitzer Prizes for 1976.
  9. Scott Joplin International Ragtime Foundation in Sedalia, MO
  10. Susan Curtis. Dancing to a Black Man's Tune: A Life of Scott Joplin,University of Missouri Press, 1994, p. 163
  11. J. Peter Burkholder, Donald GROUT et Claude V. PALISCA. Op. Cit. p.769
  12. Index p. 325, Scott Joplin Complete Piano Works, New York Public Library, 1981.

[modifier] Exemples musicaux

[modifier] Liens externes