Roland Ries
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Roland Ries | |
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Roland Ries, élu maire de Strasbourg en 2008 lors de la cérémonie du « schwörbrief »
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Parlementaire français | |
Naissance | 11 janvier 1945 |
Décès | |
Mandat | Sénateur |
Début du mandat | 20 février 2005 |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | Bas-Rhin |
Groupe parlementaire | Groupe socialiste |
Ve république |
Roland Ries (né le 11 janvier 1945 à Niederlauterbach (67)) est un homme politique français, membre du Parti socialiste, actuellement Maire de Strasbourg.
Sommaire |
[modifier] Formation et parcours professionnel
Après avoir suivi toute sa scolarité à Strasbourg (collège Saint-Étienne, puis hypokhâgne à Fustel de Coulanges[1]), il fait ses études à l'Université de Strasbourg. Agrégé en lettres modernes en 1968, il a été, pendant de nombreuses années, enseignant à Saint-Avold (Moselle), puis à Sélestat (Bas-Rhin)[1] ainsi que dans un grand lycée strasbourgeois (Lycée Louis Pasteur [2]) à partir de 1977, en compagnie de son épouse, rencontrée sur les bancs de la faculté.
[modifier] À Strasbourg
Conseiller municipal depuis 1983, il est 1er adjoint au maire de Strasbourg, Catherine Trautmann, entre 1989 et 1997, et devient maire et président de la Communauté urbaine de Strasbourg après la nomination de cette dernière au gouvernement entre 1997 et 2000. Chargé alors de l'urbanisme, des transports, et notamment du dossier sur les déplacements urbains et le transport des handicapés, il géra la réalisation des deux premières lignes du tram.
Depuis 2001, il est redevenu, dans l'opposition, conseiller municipal et communautaire.
Le 26 juin 2007 il annonce sa candidature aux élections municipales de 2008 à Strasbourg au sein du Parti socialiste.
Le 11 octobre 2007 il est désigné tête de liste du parti socialiste à Strasbourg par un vote des militants strasbourgeois. Il rassemble au sein de sa liste une équipe composée d'élus et de membres du parti socialiste ainsi que des représentants de la société civile.
En décembre 2007, il écrit aux Strasbourgeois-es une lettre précisant le sens de sa candidature en tant que Maire de Strasbourg et des grandes orientations afin que Strasbourg devienne "une ville pour tous, une ville pour chacun".
Le 9 janvier 2008, Roland Ries détaille le premier volet de son programme sur "la démocratie de proximité" qui doit permettre de rapprocher les prises de décisions des attentes quotidiennes des Strasbourgeois.
Le 16 mars 2008, il emporte les élections municipales au second tour en obtenant 58% des voix contre l'ancienne maire de Strasbourg Fabienne Keller[2],[3], un score jamais atteint par un candidat socialiste dans la ville.
Le 22 mars 2008, il est élu maire de Strasbourg par le conseil municipal par 52 voix et 13 bulletins blancs. Avec ses adjoints, il est l'auteur et le premier signataire d'un « schwörbrief » (charte de serment)[4], document de forme solennelle en usage dans la ville de Strasbourg entre la fin du moyen âge et la Révolution française, déposé aux archives municipales de la ville [5]. Le 18 avril 2008, il laisse la présidence de la Communauté urbaine de Strasbourg échoir à Jacques Bigot et est élu 1er vice-président, en charge de la coordination, des transports et de l'Europe.
[modifier] Action au niveau international et national
[modifier] Au niveau international
Premier adjoint au maire, puis maire de Strasbourg, Roland Ries a eu l'occasion de recevoir diverses personnalités étrangères au rang desquelles la reine Elisabeth II, François Mitterrand, Yasser Arafat ou Vojislav Koštunica.
L’action de Roland Ries a aussi été caractérisée par la réconciliation de l’Alsace avec son histoire (Oradour-sur-Glane, Tambov, langue régionale…), il a souhaité promouvoir l'identité régionale et le bilinguisme comme moyen d’ouverture sur les autres cultures.
Président de la Mission opérationnelle transfrontalière (MOT) de 1997 à 2001, Roland Ries a aussi présidé la Mission interministérielle pour le rayonnement européen de Strasbourg (MIRES) de 2000 à 2001.
Le projet de donner un statut juridique et fiscal propre à l'Eurodistrict Strasbourg-Kehl-Offenbourg (Eurodistrict Strasbourg-Ortenau) fut au centre de ses engagements durant la campagne des élections municipales 2008 et l'objet d'une intervention lors de la discussion au Sénat de la proposition de loi visant à renforcer la coopération transfrontalière, transnationale et interrégionale, par la création de GECT Groupements européens de coopération territoriale [6].
[modifier] Au niveau national : une expertise largement reconnue
L'action de Roland Ries au niveau national est très marquée par son expertise des questions de transports : président, jusqu'en 2001, du Groupement des autorités responsables de transport (GART), il est nommé, en 2001, par Lionel Jospin, membre du Conseil économique et social au titre des personnalités qualifiées jusqu'en 2003.
Il a également présidé, sous l'égide du commissariat général du Plan, un groupe de concertation sur les transports urbains, chargé de formuler des orientations et des recommandations sur l'organisation, les modes de régulation et le financement des transports urbains. Il a rendu son rapport en 2003 au premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
Consultant en transports publics, il a participé très activement, avec son cabinet, à la mise en place du tramway de Clermont-Ferrand, et a été associé aux réflexions sur la mobilité auprès de la Ville de Paris.
[modifier] Au Sénat
Elu sénateur du Bas-Rhin le 26 septembre 2004 et le 20 février 2005 (son mandat est resté vacant du 27 novembre 2004 au 19 février 2005, suite à une annulation du scrutin), il est l'auteur de plusieurs textes adoptés par le Sénat, dont une résolution sur le sujet sensible de la création d'un fonds européen d'ajustement à la mondialisation, une autre sur les services publics dans les transports urbains et régionaux, ainsi qu'une loi votée à l'unanimité au Sénat sur la promotion de l'autopartage.
Roland Ries est également l'auteur de nombreux rapports dont l'un, en date du 27 juin 2007 porte sur les perspectives d'EADS, d'autres faisant le point sur « les instruments de défense commerciale de l'Europe » ou sur la notion de préférence communautaire.
Le 31 juillet 2007, il est élu membre suppléant de la Délégation française aux Assemblées parlementaires du Conseil de l'Europe et de l'Union de l'Europe occidentale
[modifier] Engagement militant
- de 1971 à 1977 : Militant du PSU
- depuis 1977 : adhérent du Parti socialiste
- ancien premier secrétaire de la fédération socialiste du Bas-Rhin
- ancien secrétaire de section
[modifier] Mandats
[modifier] Mandats nationaux et européens
- de 1995 à 2002 : Membre titulaire du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux d'europe
- de 2001 à 2003 : Membre du Conseil économique et social
- depuis 2004 : Sénateur du Bas-Rhin. Il est membre de la Délégation du Sénat pour l'Union européenne et de la Commission des Affaires économiques
[modifier] Mandats locaux
- mandats municipaux
- de 1983 à 1989 et de 2001 à 2008 : Conseiller municipal de Strasbourg
- de 1989 à 1997 : premier adjoint au Maire de Strasbourg
- de 1989 à 1997 : vice-président de la Communauté urbaine de Strasbourg
- de 1997 à 2000 : Maire de Strasbourg
- de 1997 à 2000 : Président de la Communauté urbaine de Strasbourg
- de 2001 à 2008 : Conseiller communautaire de la Communauté urbaine de Strasbourg
- depuis 2008 : Maire de Strasbourg
- depuis 2008 : premier vice-président de la Communauté urbaine de Strasbourg
- mandats régionaux
[modifier] Notes et références
- ↑ Il enseigne alors au Lycée Koeberlé, à une élève nommée... Fabienne Keller
- ↑ Le Monde « Après avoir perdu Strasbourg en 2001, la gauche reconquiert la ville »
- ↑ Le Journal du Dimanche : « La gauche revient à Strasbourg »
- ↑ Dernières nouvelles d'Alsace : « Le serment de Roland Ries »
- ↑ Dossier de presse des archives municipales et communautaires de Strasbourg
- ↑ Extrait du compte rendu intégral de la séance du 3 avril 2008
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- http://www.roland-ries-2008.fr
- http://www.roland-ries.net
- L’Alsace et la gauche, site de son dernier ouvrage
- Sa fiche sur le site du Sénat
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