Roger Ducos

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Pierre-Roger Ducos dit Roger-Ducos (1747 à Dax, Landes - 1816), homme politique français.

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[modifier] Sous la Révolution

Étudiant en droit à Toulouse, il contribue à la rédaction des cahiers de doléances de la ville de Dax, ville voisine de son village natal. Il est élu procureur de la Commune de Dax et juge de Paix. Élu à la Convention par le département des Landes, il vote la mort de Louis XVI (20 janvier 1793), il accomplit en 1793 et 1794 plusieurs missions importantes dans les régions du Nord dévastées par la guerre.

[modifier] Sous le Directoire

Réélu au Conseil des Anciens en 1795 et 1798, cette dernière élection est annulée lors du coup d'État du 30 prairial an VII (18 juin 1799), il est nommé Directeur, avec l'appui de Paul Barras, mais il devient l'ami d'Emmanuel-Joseph Sieyes et participe avec lui au coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799).

[modifier] Sous le Consulat

Aussi est-il nommé consul provisoire (avec Napoléon Bonaparte et Emmanuel-Joseph Sieyès). Lorsque le consulat provisoire est remplacé par les trois consuls définifs (Napoléon Bonaparte, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès et Charles-François Lebrun), Roger Ducos est nommé au Sénat conservateur et en devient le vice-président.

[modifier] Sous le Premier Empire

En 1808, il est fait comte d'Empire. Néanmoins, il vote en 1814 la déposition de Napoléon Ier. Exilé en 1816 comme régicide, il part en Allemagne et meurt dans un accident de voiture, près d'Ulm le 16 mars 1816. Il est le frère de Nicolas Ducos, général et baron d'Empire.

En 1991, enthousiasmé par quelques découvertes fortuites dans l'église de Narrosse (Landes), l'abbé Bayse, curé de la paroisse, obtient l'autorisation d'engager des fouilles parallèlement à d'autres travaux. C'est à cette occasion qu'est découvert, dans une urne, le cœur de Roger Ducos.

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