Richard de Mandra

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Richard de Mandra[1] (Riccardo di Mandra en italien), est un baron normand d'Italie de la 2de moitié du XIIe siècle.

Sommaire

[modifier] Biographie

Né dans le 1er tiers du XIIe siècle, peut-être à Mandra, Richard se signale surtout dans les années 1150 au début du règne tumultueux du roi normand de Sicile Guillaume le Mauvais, lorsque ce-dernier doit faire face à une grave révolte de barons qui n'ont pas hésité à s'allier à l'Empire byzantin[2]. En 1160/1161, lors d'une nouvelle révolte de barons, Richard de Mandra prend le parti des chefs de la révolte : Simon de Tarente, demi-frère du roi Guillaume, Tancrède de Lecce, neveu du roi, et Roger Sclavo, issu d'un frère de Adélaïde de Montferrat, dernière femme de Roger de Hauteville, comte de Sicile et grand-père du roi. Lorsque les rebelles réussissent à rentrer dans Palerme et à pénétrer de force dans le palais royal, le roi Guillaume, panique, tente vainement de fuir. Des barons normands foncent sur lui, tentant de le massacrer mais Richard sauve la vie du roi en s'interposant à temps.

Lorsque ce-dernier reprend la situation en main, il récompense Richard de Mandra et lui donne la fonction de connétable.

À la mort précoce du roi[3] (mai 1166), qui laisse pour successeur un jeune fils, le roi Guillaume, Richard de Mandra reste proche du pouvoir.

Il est en effet nommé chancelier du royaume par la reine Marguerite de Sicile. En 1167, il est accusé d'avoir une relation intime avec la reine, peut-être une invention de la part de ses détracteurs, jaloux de son pouvoir et de son influence auprès de cette-dernière.

À partir de l'an 1168, il est à la tête du grand et puissant comté de Molise, succédant à Hugues II de Molise.

Il meurt probablement avant la chute de la dynastie Hauteville, supplantée par les Hohenstaufen à la tête du royaume de Sicile (1194).

[modifier] Notes et références

  1. Petite cité située en Apulie, près de Troia
  2. Qui depuis la chute de l'Empire romain d'Occident (476), n'a pas encore renoncé à reconquérir l'Italie par le Sud, profitant cette fois-ci de la division des Normands
  3. À moins de 46 ans

[modifier] Voir aussi

[modifier] Sources

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