Profession : reporter
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| Profession : reporter | |
| Titre original | Professione : reporter |
|---|---|
| Réalisation | Michelangelo Antonioni |
| Durée | 126 minutes |
| Sortie | 1er janvier 1975 |
| Langue originale | Anglais |
| Pays d'origine |  États-Unis Espagne France Italie |
Profession : Reporter est un film dramatique espagnol, français, italien, américain de Michelangelo Antonioni. Il a été produit en 1975 et fut présenté au festival de Cannes.
Sommaire |
[modifier] Synopsis
Alors que David Locke, un reporter américain quelque peu à la dérive, se trouve en Afrique, il découvre son voisin de chambre, un certain Robertson, étendu sur son lit et mort. Désirant mettre un peu de piment dans sa vie, il décide de prendre son identité et d'aller aux rendez-vous prévus par son nouveau personnage. Il se rend vite compte qu'il a pris l'identité d'un espion au service de terroristes.
[modifier] Fiche technique
| Scénaristes | Mark Peploe Peter Wollen Michelangelo Antonioni |
| Directeur de la photographie | Luciano Tovoli |
| Compositeur | Ivan Vandor |
| Monteurs | Michelangelo Antonioni Franco Arcalli |
| Directeur artistique | Piero Poletto |
| Décorateur | Osvaldo Desideri |
| Costumier | Louise Stjernsward |
| Maquilleur | Franco Freda |
| Directeur de production | Ennio Onorati |
[modifier] Distribution
| David Locke | Jack Nicholson |
| La fille | Maria Schneider |
| Rachel Locke | Jenny Runacre |
| Martin Knight | Ian Hendry |
| Stephen | Steven Berkoff |
| Achebe | Ambroise Bia |
| Le gardien d'Hôtel | José Maria Caffarel |
| Le docteur sorcier | James Campbell |
| L'étranger allemand | Manfred Spies |
| Le meurtrier | Jean-Baptiste Tiemele |
| L'inspecteur | Angel del Pozo |
| Robertson, l'homme mort | Chuck Mulvehill |
[modifier] Autour du film
- Michelangelo Antonioni déclarera : "Je considère Profession : Reporter comme un de mes films les plus aboutis au niveau de l'esthétique. Je considère également que c'est un film politique puisqu'il traite des rapports de l'individu avec la société."
- Le film comporte de nombreuses images d'archives, Antonioni avait le souci de donner un aspect documentaire au film.
- Le directeur de la photographie a par ailleurs travaillé dans cet optique : il a le plus souvent utilisé une lumière naturelle et aucune scène n'a été tournée en studio, mis à part la scène finale.
- Puisque le film présente plusieurs images documentaires, Antonioni a inséré dans le film l'exécution réelle d'un prisonnier politique. Le plan a été censuré dans de nombreux pays
- Le plan séquence final (qui est sans doute le plan le plus connu du film) dure 7 minutes. Un système ingénieux et complexe à base de tubes très légers permet à la caméra de traverser les barreaux d'une fenêtre avec une facilité déconcertante.
[modifier] Voir aussi
