REFLEXes
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
REFLEXes, « Réseau d'étude, de formation et de lutte contre l'extrême-droite et la xénophobie », est un « mouvement antifasciste radical » français éditant une revue mensuelle fondé en juin 1986[1] dont les articles et les dossiers sont écrits collectivement par des étudiants et des militants d'extrême gauche (la revue est dirigée par Benoît Delmotte). Ses locaux sont basés au CEDETIM[2]. Plusieurs de ses membres fondateurs avaient participé à la Marche des beurs en 1983 et à Convergence 1984[3].
REFLEX se présente comme étant une organisation libertaire et anticapitaliste[4]. Elle s'emploie à dénoncer ce qu'elle considère comme des « résurgences du fascisme », les « excès » de la démocratie libérale et du capitalisme, ainsi que les courants politiques nationalistes, communautaristes et identitaires en proposant de la documentation, des fiches et des bibliographies détaillées sur ces différents courants et leurs représentants.
À partir de 1992, REFLEX fait partie réseau national No Pasaran![3]. En province, les groupes de REFLEX portent des noms divers tels : RÉFLEX, RÉFLEX-SCALP, SCALP, Comité de lutte contre la soumission, Groupe libertaire, Est qui libre, etc.[3]
[modifier] Ouvrages édités
- Collectif, Libertaires et « ultra-gauche » contre le négationnisme, Paris, Éditions Reflex, 1996.
- Collectif, Franc-tireur. Un combat anti-fasciste à Marseille, Paris, Éditions Reflex, 2001.
- Collectif, Bêtes et méchants, petite histoire des jeunes fascistes français, Paris, Éditions Reflex, 2002.
[modifier] Lien externe
[modifier] Notes et références
- ↑ « Historique », site officiel
- ↑ Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, tome 1
- ↑ a b c « RÉFLEX-SCALP » dans Martine Aubry et Olivier Duhamel, Petit dictionnaire pour lutter contre l'extrême-droite, Éditions du Seuil, 1995. Disponible sur anti-rev [1]
- ↑ « Présentation », site officiel
