Razzy Hammadi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Razzy Hammadi
Razzy Hammadi

Razzy Hammadi[1] est un homme politique français né le 22 février 1979 à Toulon. Président du Mouvement des jeunes socialistes de décembre 2005 à novembre 2007, secrétaire national du Parti socialiste « à la riposte » depuis novembre 2007.

Sommaire

[modifier] Vie politique

Hammadi prolonge son engagement associatif en s'engageant au Parti socialiste en 1998, puis au Mouvement des jeunes socialistes l'année suivante[2].

Il devient ensuite secrétaire de section du Parti socialiste, puis entre en 2001 au Bureau national du Mouvement des jeunes socialistes dont il devient Secrétaire national aux questions économiques et aux activités internationales, avant de devenir secrétaire national aux Fédérations. Un temps proche de la Gauche socialiste de Julien Dray, il rejoint la tendance Nouvelle gauche fondée par Benoît Hamon.

Le 11 décembre 2005, il est élu président du Mouvement des jeunes socialistes lors du congrès de Paris avec 92 % des votes et succède à David Lebon.[3]

Au cours des protestations contre le contrat première embauche, il fait activement participer le MJS contre la politique gouvernementale, aux côtés du front syndical étudiant et salarié. Plus tard, il invitera les autres jeunes leaders syndicaux, comme Bruno Julliard ou Karl Stoeckel à s'exprimer lors de manifestations du MJS.

Hammadi est membre du courant Nouveau Parti socialiste au Parti socialiste[4]. En 2006, il a soutenu Laurent Fabius à l'investiture du PS pour l'élection présidentielle [5].

Hammadi intervient régulièrement dans N'ayons pas peur des mots, une émission quotidienne de débats contradictoires présentée par Samuel Étienne diffusée sur la chaîne d'information en continu I>Télé[6].

Après que l'on ait évoqué sa candidature à Hénin-Beaumont[7], où la discorde règne par les socialistes locaux, Hammadi annonce en octobre son intention d'être le candidat du parti socialiste pour l'élection municipale d'Orly en 2008. Cependant son inscription sur les listes électorales d'Orly (il résidait auparavant à Saint-Maurice, également dans le Val-de-Marne) ainsi que celles d'une quinzaine de ses camarades du Mouvement des Jeunes socialistes sont dans un premier temps rejetées par la commission administrative électorale d'Orly[8] dirigée par le maire sortant, avant d'être acceptée. En novembre 2007, il est désigné chef de file du Parti socialiste pour l'élection municipale à Orly pour succéder au maire Gaston Viens[9]. Il reçoit également le soutien du Parti Radical de Gauche dans cette campagne.[réf. nécessaire]

Au premier tour, il obtient moins de 14% des voix et la quatrième place.[10]

Suite à la fin de son mandat de président du MJS, au congrès de Bordeaux, en novembre 2007, il a été nommé secrétaire national du PS « à la riposte » par Francois Hollande.[11] Il réagit, depuis lors, à l'actualité et aux prises de position de la droite.

Son livre avec Claude Villers intitulé « La gauche la plus bête du monde ?» est paru en février 2008.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources