Discuter:Résurrection (christianisme)

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Quelle intelligence !

Quelle brièveté et -- désolé -- quelle inconcision !

La concision permet parfois une meilleure précision - avec l'économie d'artifices verbeux - et l'atteinte de l'essentiel. Le mots disent alors plus que ce que les sens et les premières déductions peuvent atteindre dans un premier temps... c'est le sens mystagogique! L'intuition divine se révèle alors dans toute sa splendeur. Au-dela de toute critique littéraire et historique c'est ce sens profond et intérieur que la Résurrection signifie. Par le baptême nous sommes plongés dans le mort du Christ et, avec lui, nous renaissons, individuellement et en Eglise, à cette Vie nouvelle, qui, bien que cachée dans la contingence du temps, de l'espace et de la précarité, se manifestera pleinement lors de la Parousie.

Concernant la Résurrection, à l'article Signification biblique du terme, le premier paragraphe commence par: "Bien que l'Ancien Testament fasse déjà allusion à des résurrections…".
Pouvez-vous, s'il vous plaît, indiquer les passages concernés? --Michel Gozard 13 septembre 2007 à 12:14 (CEST)
Vous trouverez quelques éléments de réponse sur le web, par exemple ici, ici ou encore ici. --Stucki 15 septembre 2007 à 13:03 (CEST)
Eh oui, c'est bien ce que je pensais.
Dans l'A-T il y a deux rappels à la vie, deux réanimations (miracles d'Élie et d'Élisée).
Le passage de Job 19, 25-26 est difficile a traduire; pour lui faire parler d'une résurrection, il faut fortement l'interpréter (et contre le sens général du livre!). Le souhait émis en Isaïe 26, 19 n'est pas une croyance. Seul le passage visionnaire de Daniel 12 est clair. Mais il va à l'encontre de plusieurs affirmations attribuées à la parole divine sur la rétribution immédiate. Dans le Pentateuque il n'est jamais question d'une âme séparable d'un corps, ni d'un paradis, ni d'une résurrection possible.
Ce qui est dit dans le second Daniel (milieu IIe siècle av. notre ère) témoigne seulement de la maturation d'une réflexion toute humaine avec emprunt tardif aux religions voisines.--Michel Gozard 16 septembre 2007 à 11:17 (CEST)
Ceci dit il n'est pas question de séparer l'âme du corps. "Toute âme goutera la mort", donc elle meurt avec le corps. Il semble d'ailleurs que celui-ci soit ressuscité en même temps qu'elle. Ensuite n'oublions pas que la résurrection vient de Dieu, c'est lui qui ressuscite, et non l'âme qui se relève d'elle même. RigOLuche 16 septembre 2007 à 13:42 (CEST)

Les hébreux ont longtemps ignoré la distinction entre une «âme», ou un «esprit», de nature immatérielle, et une «chair» de nature matérielle. Pour eux la vie était confondue avec le sang et la notion de «vie spirituelle» pour les humains n’existait pas.

Comme disent E.M. Meyers & J.E. Strange: «Les Écritures hébraïques ignorent la conception dualiste de l’homme; c’est seulement après l’essor de l’hellénisme et après une confrontation d’un siècle avec la pensée grecque tardive qu’une telle conception de l’homme s’est infiltrée dans les idées juives sur l’au-delà.» (Les rabbins et les premiers chrétiens, p. 129, éd du Cerf, 1984).

Il y avait une unité psychosomatique, un «corps vivant» comme chez les anciens Mésopotamiens, et la mort était la fin de ce «corps vivant». Le mot NèPheSh, traduit souvent par «âme», signifiait d’abord «souffle», «haleine», mais aussi l’organe de la respiration; il signifiait également ce qui fait qu’on respire, «le principe vital», désignant alors l’être en tant que «moi-vivant», considéré comme un tout.

Une âme n’étant pas opposable à un corps, la notion de son immortalité était évidemment absente. Le seul être immortel était Dieu, «l’Éternel». À la mort, «il n’y a pas de retour» (Siracide 38, 21); on «descend sous terre pour n’en plus remonter!» (Job 7, 9) et on y sera «comme n’ayant pas été» (Job 10, 19). L’être disparaît en redevenant poussière privée de vie, c’est-à-dire privée du principe animant, le souffle (ROuaH) donné par Dieu: «La poussière retourne à la terre comme elle était, et le souffle retourne vers Elohîm qui l’a donné…» Ecclésiaste 12, 7 (trad. Chouraqui).

Ce souffle c’est la vie, non une entité personnelle.--Michel Gozard 17 septembre 2007 à 13:07 (CEST)

[modifier] La section "Comment expliquer la résurrection du Christ ?"

...me parait avoir été recopiée (traduite) de l'article cité de Dale Allison. Lors de la création de la section "bibliographie", j'ai été amené à rechercher des compléments d'info sur des sources citée, mais dont la référence était incomplète, et ce faisant, me suis apperçu que tout semblait correspondre à l'article d'Allison (pour lequel il faut payer pour le lire, le lien "pésentation en ligne" vous y amène; je ne l'ai donc pas lu, mais les références nombreuses de par Internet à l'article de Monsieur Allison me font deviner la similitude). Je me demande donc si le contenu de cette section est valide, à raconter un article externe dans sa (quasi-?)totalité.
--Jérôme Potts (d) 3 janvier 2008 à 20:29 (CET)

[modifier] Résurrection dans l'islam

Je m'interroge sur la pertinence de cette section alors que le sujet de l'article est la rsurection selon le point de vue chrétien. A moins bien sûr de renommer l'article , cette section est hors sujet. --pixeltoo⇪員 20 avril 2008 à 19:37 (CEST)

Apparemment l'article s'appelait initialement Résurrection puis Résurrection de Jésus et n'avait donc pas de raison de se limiter au point de vue chrétien. Mica 20 avril 2008 à 19:57 (CEST)