Régis-Marie-Joseph de L'Estourbeillon de La Garnache

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Régis-Marie-Joseph de l'Estourbeillon de la Garnache, généralement connu sour la forme Régis de l'Estourbeillon, né le 11 février 1858 à Nantes, mort au château de Penhoët, à Avessac (Loire-Atlantique) le 7 septembre 1946. Marquis de l'Estourbeillon, Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918, Palmes académiques, militant breton.

Il est à l'origine de la création de l'Union régionaliste bretonne en 1898. Il dirige La Revue de Bretagne avec le comte René de Laigue. En 1909, alors député libéral indépendant de la première circonscription de Vannes, il conduit la délégation chargée de réclamer au ministre de l'Instruction Publique Gaston Doumergue, l'enseignement de la langue bretonne dans les lycées et collèges de Bretagne. Le ministre opposa un franc refus à la délégation en prétendant que « l'enseignement du breton favoriserait les tendances séparatistes ».

Il participe à la Première Guerre mondiale comme engagé volontaire (il avait 56 ans). Il obtient plusieurs décorations : Chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre 1914-1918.

Il est député du Morbihan entre 1898, époque à laquelle il est antisémite et anti-dreyfusard, et 1919. Il rédige une déclaration publiée par la Libre parole où il demande l'enseignement de la langue bretonne le 31 janvier 1919 ([1]). Il fait partie du mouvement artistique breton Seiz Breur.

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