Poilly-lez-Gien

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Poilly-lez-Gien en bref
Pays France
Région Centre
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Canton Gien
Code INSEE simplifié 45254
Nom des habitants Polisson (ne) s
Recensement
Population totale
sans doubles comptes
1999
2 258
2 189
Administration territoriale
Intercommunalité
Communauté des communes
giennoises
Superficie 3 329 ha

Sommaire

[modifier] Géographie

Coordonnées géographiques
Longitude Latitude
02°35'59" Est 47°40'43" Nord


Altitude
moyenne minimale maximale
126 m 117 m 182 m

[modifier] Administration

  • Maire actuel : Jean Rivier

[modifier] Célébrités

En mars 1429, Jeanne d’Arc traverse Poilly-lez-Gien en quittant Gien, pour se rendre à Chinon ; elle y passe une dernière fois, six mois plus tard, en septembre 1429.

Bernadette Chodron de Courcel, future épouse de Jacques Chirac, séjourna au château de Marcault, chez une de ses tantes, de 1941 à 1943.

[modifier] Histoire

Poilly viendrait de Polliacum « chaussée ». En effet à l’époque gallo-romaine une chaussée élevée aurait protégé le village contre les crues de la Loire et placé la voie Orléans-Sancerre à l’abri du flot.

On a retrouvé des vestiges très anciens, notamment une hache de bronze à talon de 16,5 cm, dans les sables de la Loire. Des objets gallo-romains attestent également une activité humaine importante : des agrafes, des clefs, des monnaies ont été trouvées à Chézeau, Lucy et la Vilaisie. Des terrassiers ont mis au jour, entre la poste et la mairie, des morceaux de tuiles à rebords et de briques romaines. Une belle poterie du 1er ou 2e siècle a, par ailleurs, été découverte au-dessous du niveau des sarcophages.

L’habitat subsiste sous les Mérovingiens et au Moyen Âge. Un pont a sans doute existé entre Poilly et Gien-le-Vieil ; toujours est-il que l’on devait traverser la Loire largement en aval de l’actuel pont. Une église est construite ; les protestants la détruiront en partie en 1567. La paroisse, comme celles du Giennois du sud de la Loire appartient au diocèse de Bourges.

Placée à proximité de Gien, la paroisse groupe au cours des temps modernes plus d’un millier d’habitants, plus que Briare en 1665, ce qui lui vaut de devenir en 1790 le chef-lieu d’un canton qui regroupe alors Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Firmin-sur-Loire, Saint-Brisson-sur-Loire et Autry-le-Châtel. En 1801, Poilly-lez-Gien appartient au canton de Gien. En 1804, le Hameau du « Bout du Pont » l’actuel quartier du Berry, est rattaché à Gien : Poilly-lez-Gien perd de fait 350 habitants et ne retrouvera sa population du début du XIXe siècle qu’en 1872.

À la fin du XIXe siècle, on loue encore la qualité de ses terres ; la mairie construite en 1858, est toute neuve ainsi que l’école (1874). La scolarité des enfants n’est pas encore généralisée : sur 108 conscrits de 1868 à 1878, 26 sont illettrés. À cette époque, la bibliothèque scolaire compte 89 volumes.

L’église restaurée et agrandie en 1836 subit la terrible crue de 1846 et recouvre les rues du bourg. Reconstruite après cette date, une levée la protège des crues de 1856 et 1866. De 1884 à 1893, on édifie une voie ferrée qui relie Gien à Argent-sur-Sauldre par Poilly-lez-Gien et Coullons. Le trafic ne sera jamais intense mais cette ligne nous laisse l’un des viaducs les plus longs d’Europe avec 1866 mètres et ses 92 arches.

Au cours de la première moitié du XXe siècle, la commune se maintient entre 1200 et 1300 habitants malgré la Première Guerre mondiale et l’exode rural.

Après 1960, la proximité de Gien permet à Poilly-lez-Gien un développement spectaculaire. La commune passe de 1366 habitants en 1962 à 2104 en 1982 puis 2301 habitants en 1990.

Pour cette raison, un collège qui regroupe principalement les élèves du sud de la Loire est édifié en 1978.

[modifier] Économie

[modifier] Culture

Fête des Brandons, tous les deuxièmes samedis du moi de juin.

[modifier] Démographie

  • 1999 : 2189 habitants
  • 2006 : 2270 habitants

[modifier] Sites externes