Planification en France
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La planification en France, gérée par le Commissariat général du Plan, voit le jour en 1946 à l'initiative de Jean Monnet. Elle se poursuivra pendant près d'un demi siècle selon des modalités différentes.
Sommaire |
[modifier] Origines et objectifs initiaux
L'idée d'une planification en France n'est pas apparue dans l'immédiat après-Seconde Guerre mondiale : elle fut portée par différents mouvements politiques durant l'entre-deux-guerres, et fut à l'origine de la scission entre la SFIO et le PSdF en 1933. Le Plan apparaît finalement en 1945 afin de permettre la reconstruction du pays au plus vite, qui avait souffert non seulement de l'Occupation, mais aussi des effets délétères de la crise des années 1930. La planification française est indicative et incitative, à la différence de la planification soviétique. Comme on l'a dit, elle est le fait du Commissariat général du Plan (CGE), qui s'appuie sur deux organismes de prévision : l'INSEE et la SEEF (Service des Études Économiques et Financières du Ministère des Finances)[1] selon la formule de Pierre Massé.
[modifier] Synoptique des Plans
[modifier] Ier Plan de modernisation et d'équipement
Le premier plan, voté le 14 janvier 1947 pour la période 1947-1950, est très directif . À la suite du Plan Marshall, il est prolongé jusqu'en 1952 pour mieux ventiler dans l'économie française l'aide américaine. Dans un contexte de fin de guerre, il a pour objectif de moderniser la France, et de lui donner les moyens de production requis pour produire plus et mieux. Il concentre initialement ses efforts sur six secteurs de base capitaux pour la reconstruction et l'expansion de toutes les autres activités économiques [3]. Ce sont l'électricité, l'acier, le ciment, le charbon, les transports et les machines agricoles. Par la suite furent ajoutés les carburants et les engrais azotés. Les objectifs de production industriels, très ambitieux, ne sont pas entièrement atteint, mais ce plan reste une réussite dans la mesure où l'effet d'entraînement escompté a joué à plein.
[modifier] IIème Plan
[modifier] IIIème Plan
Sous Charles de Gaulle. 1958-1961 (Plan intérimaire 60-61)
Objectifs : moderniser, industrialiser et équiper la France – moderniser l’appareil économique afin de pouvoir affronter la concurrence internationale
Compétitivité de la France : Ouverture de la production française sur l’extérieur et abandon du protectionnisme – Reconversion économique des régions dépourvues d’industries
Au niveau européen : réduction des droits de douanes à l’intérieur du Marché commun
[modifier] IVème Plan
Sous Charles de Gaulle : 1962-1965
Objectifs : moderniser, industrialiser et équiper la France – moderniser l’appareil économique afin de pouvoir affronter la concurrence internationale
Compétitivité de la France : Ouverture de la production française sur l’extérieur et abandon du protectionnisme – Reconversion économique des régions dépourvues d’industries
Au niveau européen : réduction des droits de douanes à l’intérieur du Marché commun
[modifier] Vème Plan
Sous Charles de Gaulle : 1965-1975
Objectifs : moderniser, industrialiser et équiper la France – moderniser l’appareil économique afin de pouvoir affronter la concurrence internationale
Compétitivité de la France : Ouverture de la production française sur l’extérieur et abandon du protectionnisme – Reconversion économique des régions dépourvues d’industries
Au niveau européen : réduction des droits de douanes à l’intérieur du Marché commun puis suppression totale en 1968
[modifier] VIème Plan
[modifier] VIIème Plan
[modifier] VIIIème Plan
[modifier] IXème Plan
[modifier] Xème Plan
[modifier] XIème Plan
Plan élaboré pour la période (1993-1997):
Au niveau communautaire :
- entretenir la construction européenne et la croissance économique française au sein de l'Union européenne
Au niveau national :
- Rénover l'action des pouvoirs publics ;
- intégrer le concept d'environnement et de développement durable au sein de l'économie et des institutions ;
- Favoriser l'emploi.
