Pink and White Terraces

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Pink Terraces
Pink Terraces
White Terraces
White Terraces

Les Pink and White Terraces - littéralement « terrasses roses et blanches » -, en maori Otukapuarangi (« fontaine du ciel nuageux ») et Te Tarata[1] furent une merveille naturelle néo-zélandaise jusqu'à leur destruction par une éruption volcanique en 1896.

Similaire à Pamukkale en Turquie, l'eau chaude contenant de grandes quantités de bicarbonate de calcium a précipité le carbonate de calcium, laissant de grosses couches blanches de calcaire et de travertin sur les collines, formant des étangs et des terrasses naturels. Les terrasses dites blanches furent les plus grandes et considérées plus belles que les terrasses roses, où on pouvait nager[1].

Ces terrasses sur les rives du lac Rotomahana près de Rotorua furent considérées par certains la huitième merveille du monde et furent l'attraction touristique principale du pays, visitées par des touristes Européens dans les années 1880 quand la Nouvelle-Zélande était encore largement inaccessible.

Le mont Tarawera, à cinq kilomètres au nord, explose à 3 heures du matin le 10 juin 1886, crachant de la boue chaude, des rochers extrêmement chauds et d'immenses nuages de cendre noire. L'éruption cause 153 morts et ensevelit le village de Te Wairoa. Le lac Rotomahana et plusieurs autres des environs furent substantiellement altérées en forme et en étendue.

Le site forme aujourd'hui partie du rift volcanique de la vallée du Waimangu.

[modifier] Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article en anglais intitulé « Pink and White Terraces ».

  1. ab (en) Geoff Conly ; Tarawera: The Destruction of the Pink and White Terraces ; Grantham House Publishing ; 1985
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