Pièces et Main d'Œuvre

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Pièces et Main d'Œuvre, souvent abrégé en PMO, est un collectif de citoyens grenoblois engagés dans une critique radicale de la recherche scientifique, du complexe militaro-industriel, du fichage, de l'industrie nucléaire et des nanotechnologies[1]. Du fait de ses références bibliographiques, des textes qu'il publie et du type d'analyse qu'il développe, le collectif PMO participe de la mouvance anti-industrielle.

Ils dénoncent les risques à la fois sociaux et environnementaux que font courir les « nouvelles technologies » tout en essayant d'analyser les conditions historiques et sociales qui permettent et favorisent leur mise en œuvre dans les sociétés contemporaines.

PMO a consacré plusieurs textes aux activités de la « Silicon Valley européenne », surnom par lequel est souvent désigné Grenoble en raison des nombreux de sites de R & D implantés sur son territoire.

Leur approche est qualifiée de « technophobe » par leurs contradicteurs[2].

[modifier] Publications

  • Nanotechnologies/Maxiservitudes, L'Esprit frappeur, 2006, 133 p. (ISBN 2844052266)
  • Terreur & Possession – Enquête sur la police des populations à l'ère technologique, éditions de L'Échappée, 2008, 334 p.
  • Le portable, gadget de destruction massive, éditions de L'Échappée, 2008, 94 p.

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. À la suite de Jean-Pierre Berlan, PMO préfère utiliser le terme de « nécrotechnologies » : « Nous utilisons ce terme dans un sens élargi à toutes les technologies homicides (civiles et militaires) qui bourgeonnent depuis un siècle dans la cuvette grenobloise : électrochimie pour les gaz de combat, nucléaire, et maintenant, nano-bio-technologies. », « Glossaire » in Nanotechnologies/Maxiservitudes, L'Esprit frappeur, 2006, p. 126.
  2. « Rage against the machines », Libération, 21 juin 2007.