Utilisateur:Pedro Lassouras/brouillon

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Sommaire

[modifier] L'héritage monastique dans un monde en mutation

[modifier] Le monachisme occidental dans un monde en mouvement

En Occident, à la charnière des XIe et XIIe siècles, nombreux sont les fidèles à chercher de « nouvelles voies de la perfection[1] ». Pèlerinages et Croisades ne nourrissent pas spirituellement tous les croyants. La voie monastique clunisienne voit s'élever contre elle des critiques de plus en plus nombreuses. La modération souhaitée par Benoît de Nursie semble s'éroder au contact de la magnificence de bâtiments de l'ordre et l'activité liturgique clunisienne ne semble plus permettre la réalisation des vœux de pureté, de pauvreté et de charité. Au-delà, l'exclusivité des activités intellectuelles du scriptorium, de l'exercice du plain-chant et de l'office divin ont coupé les moines d'une des trois exigences de la règle bénédictine, le travail manuel. À Cluny, l'agriculture est devenue une activité extérieure[2]. Certes, l'ordre a essaimé ses monastères dans toute l'Europe mais la proximité de ses abbés avec le pouvoir temporel n'est pas du goût de tous. Il ne faudrait cependant pas voir dans la « fiévreuse activité de réforme[3] » du temps une critique ouverte à l'encontre de Cluny, mais plutôt, une volonté d'exprimer l'héroïsme du temps dans une voie bénédictine plus sévère, par un retour à la rigueur des Pères de l'Église et des saints du Désert[4].

Icône de détail Article détaillé : Cluny.

[modifier] Les Pères du désert et l'empreinte bénédictine

Dans la règle de Benoît de Nursie Grégoire le Grand et les Moralia in Job, travail de la bèche, essartage. Erémitisme, chapitres de chanoines réguliers, Robert d'Arbrissel et expériences proches des premiers temps de Cîteaux à Grandmont (Étienne de Muret)


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