Pavel Axelrod

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Pavel Axelrod
Pavel Axelrod (à gauche), Julius Martov et Alexander Martinov à Stockholm

Nom	Pavel Borisovitch Axelrod
Naissance	25 août 1850 à Shkloŭ, Ukraine
Décès	16 avril 1928 (à 77 ans) à Berlin, Allemagne
Nationalité	Russe

Pavel Borisovitch Axelrod (russe : Павел Борисович Аксельрод (25 août 1850 – 16 avril 1928), était un révolutionnaire marxiste russe .

[modifier] Vie personnelle

Né Pinchas Borutsch (russe : Пинхус Борух) à Shkloŭ (Ukraine) et élevé à Moguilev (Biélorussie), Axelrod était le fils d'un modeste aubergiste juif.

En 1875, à Genève, il épouse Nadejda Ivanovna Kaminer, dont il avait été précédemment le précepteur. En dépit d'une situation financière difficile les premières années, le mariage s'avèrera solide. Ils eurent trois enfants : Faith (1876), Alexander (1879) et Sofia (1881). Son épouse Axelrod-Kaminer mourra en 1905.

Au milieu des années 1880, Axelrod fonde sa propre petite entreprise de kéfir. A la fin des années 1890, la société possède des bureaux à Zurich, Genève et Bâle et assure des revenus réguliers à Axelrod et sa famille, et permet, grâce à la générosité d'Axelrod, un soutien à d'autres révolutionnaires. En 1908 la société Axelrod-kefir est vendue en viager.

Pavel Axelrod meurt en exil à Berlin, en 1928.

[modifier] Révolutionnaire marxiste

Influencé par Bakounine dans sa jeunesse, Axelrod serait resté idéaliste même après avoir embrassé le matérialisme historique. C'est un des co-fondateurs du Groupe émancipation du travail d'inspiration marxiste, en Suisse, avec son ami Plekhanov et Véra Zassoulitch en 1883.

En 1900, Axelrod, Plekhanov et Zassoulich joignent leur forces avec les jeunes révolutionnaires marxistes Martov, Lénine et Potresov, pour produire le journal Iskra^[1]. En 1903, lorsque les partisans regroupés autour de l'Iskra, scissionnent lors du deuxième congrès du Parti ouvrier social-démocrate de Russie, Axelrod rejoindra la fraction menchevique opposée aux bolcheviks de Lénine.

En 1917, après la révolution de Février, Axelrod retourne en Russie. À cette date certains mencheviks avaient déjà rejoint le gouvernement provisoire russe d'Alexandre Kerensky et soutenait sa politique de guerre. En dépit de ses efforts, Axelrod échouera à convaincre les mencheviks d'une inflexion politique en faveur de négociations de paix avec les empires centraux.

Après la révolution d'Octobre, qu'Axelrod qualifiait de « crime historique sans précédent dans l'histoire moderne », il entreprit une tournée mondiale visant à rallier une opposition socialiste aux bolcheviks.