Paul Soleillet

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Jean, Joseph, Marie, Michel, Paul Soleillet est né à Nîmes le 29 avril 1842 et décédé à Aden le 10 septembre 1886. C'est un explorateur français en Afrique du XIXe siècle.

Il fit de brillantes études à Avignon, se plongeant dans les livres de Mungo Park et de René Caillé.

Comme son père, il entre d'abord dans l'administration des Contributions indirectes, travail d'employé qui ne correspond pas à son goût pour les lointains voyages.

Après le décès d'un proche, il part pour l'Algérie et la Tunisie qu'il parcourt inlassablement, apprenant l'Arabe, étudiant le Coran, se familiarisant avec les mœurs, les coutumes, la civilisation des peuples qu'il visite.

Il se trouve à Tunis au moment du choléra en 1867 mais refuse de retourner en France. Il fonde des ambulances et prodigue des soins.

Trois ans plus tard, alors qu'il apprend que la guerre éclate en France, Soleillet interrompt ses voyages et débarque à Marseille afin de s'engager comme simple soldat. Il se bat à la bataille de Coulmiers et fait toute la campagne de la Loire.

La guerre finie, Soleillet repart pour l'Afrique, après avoir réussi à se faire donner par le ministre une mission pour explorer les régions du Sahara, où jamais un Européen ne s'était encore véritablement aventuré.

Vivant du strict minimum et adoptant les coutumes du pays, il gagne l'amitié de tous ceux qu'il rencontre, qui le reçoivent et le traitent comme un des leurs.

Soleillet part avec une faible escorte de quatre hommes sur une route peu sûre, mais parvient finalement à ouvrir de nouvelles voies commerciales.

Par la suite, il soutint ardemment l'idée d'un chemin de fer transsaharien, visita le Sénégal (1878 à 1880), avant qu'une société commerciale ne l'envoie à Obock en 1881, où il fut le promoteur de l'occupation française. En 1882, il visita Kaffa puis se rendit à Aden où il mourût en 1886.