Paix d'Alais

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La paix d'Alais, ou édit de grâce d’Alais, fut promulguée par le roi Louis XIII le 28 juin 1629.

Sommaire

[modifier] Contexte

La signature de l'édit intervient après la reddition de la Rochelle, dernière place de sûreté protestante en France, après un siège de plus d'un an qui s'achève en 1628.

[modifier] Déroulement

En 1629, Louis XIII assiège Alès, alors haut lieu de la résistance protestante, qui capitule après neuf jours. Le 17 juin 1629 au matin, la ville se rend, les quelque 2300 hommes présents en ses murs ne pouvant rien devant l'armée du roi. Louis XIII fait son entrée à la tête de ses troupes par la porte de la Roque, accompagné par Richelieu en habit militaire. Les huguenots sont alors autorisés par le roi à partir pour Anduze avec la promesse expresse de ne plus porter les armes contre le roi. Le 28 juin 1629, Richelieu accorde aux protestants la paix d'Alès. Cet édit a été signé par le roi au camp de Lédignan, près d'Alès. Un tableau peint par Cabannes, exposé dans le hall de la mairie, représente la scène comme se passant en ville, en présence du duc de Rohan, chef du parti protestant. Ceci ne correspond sans doute pas à la réalité historique.

[modifier] Contenu

D’une part, l'édit d'Alès supprime le privilège des assemblées politiques et des places de sûreté protestantes (38 fortifications seront à démanteler).[1]
D’autre part, l'édit de Nîmes, confirme la liberté de culte établie par l'Édit de Nantes, tout en restaurant la liberté de culte des Catholiques dans les territoires jusque là réservés au culte protestant.[2]


[modifier] références

  1. H. Duccini, section Louis XIII, Journal de la France (Gallimard) et V. Gourdon, Histoire moderne, CNRS, EU2007.
  2. cette restauration avait été déjà imposée, d'abord au Béarn, par l'édit de Pau le 20 octobre 1620, et, plus récemment, à La Rochelle qui capitula le 28 octobre 1628.

[modifier] Voir aussi


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