Discuter:Opération Turquoise

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Sommaire

[modifier] Evacuations de Bisesero

Bisesero est une vaste colline, sur laquelle je suis allé en décembre 2004 et sur laquelle j'ai discuté avec une dizaine de rescapés. Il y a probablement eu plusieurs interventions sur Bisesero en différents endroits. Ils m'ont affirmé que 37 personnes sont mortes après leur "redécouverte" du 30 juin 1994 dans des transports en camion baché et soigneusements fermés par l'armée française. C'est aussi eux qui m'ont parlé de leur accueil personnel à Goma et des questions de vêtements et d'amputation. --Mutima 26 septembre 2005 à 14:27 (CEST)

Après réécoute de la bande sono que j'ai enregistrée à Bisesero (qui est hélas de mauvaise qualité à cause du vent et que je ne suis pas un pro de la prise de son), il apparait que des soldats français seraient restés une quinzaine de jours sur place à partir du 30 juin 1994, et que c'est au bout de ces quinze jours, (donc vers mi-juillet 1994, juste avant la chute définitive du régime génocidaire), que les rescapés qui n'avaient pas étaient évacués avec les blessés graves sur Goma, ont eu un choix posé par les alluvions des autorités rwandaises en déroute et les responsables de Turquoise. On leur a proposé soit d'aller au Zaïre soit d'aller vers l'intérieur du Rwanda "en zone FPR". Ils ont choisi d'aller vers l'intérieur du Rwanda, vers ceux "à cause de qui on les tuait". L'armée française a effectué le transport en camion bâchés. C'est lors de ces transports qu'il y aurait eu 37 morts à cause des conditions de transports, selon les témoins que j'ai rencontrés à Bisesero. Ils l'attibuent au fait que les bâches des camions avaient été très soigneusement fermées. Ils considèrent comme criminelles les conditions de ce transport et que ceux qui ont fait cela doivent être jugés.--Mutima 19 février 2006 à 09:37 (CET)

[modifier] Désaccord de neutralité

Cet article reproduit les accusations psychédéliques de certains polémistes et insulte l'enquête parlementaire française. Il n'y a aucune mention des défenseurs de la politique française au Rwanda, ni des accusations portées par l'ONU contre le FPR. Utilisateur:Lucrèce 31 octobre 2005 cf.[1]

Je confirme ce désaccord de neutralité, mais pour des raisons inverses : l'article a été vidé, sans doute pour des raisons 'inavouables" de longs passages que j'avais introduits. L'Opération Turquoise dans la mission d'information parlementaire (ce n'était pas une enquête parlementaire à notre grands regret) est mal analysée par les députés qui ont écarté les témoignages de plusieurs journalistes, sans même les mentionner et ont relaté uniquement le point de vue des militaires français, notamment à propos des événements de Bisesero, dont les dates sont même modifiées dans le rapport parlementaires, malgré les documents fournis en annexe du rapport. Le comble de cette mission parlementaire, qui a par ailleurs fait du bon travail, c'est qu'elle n'est pas allée enquêter sur place, à part un voyage éclair de quelques heures sur le site mémorial de Murambi des deux rapporteurs de la mission... qui sont restés au total 36 heures au Rwanda. C'est ce qui s'appelle se protéger du réél ! Cette mission a fait du bon travail sur l'analyse du génocide et de ses acteurs rwandais. Notamment il n'a absolument pas repris les théories de "double génocide" que d'aucuns, très intéressés en France actuellement, voudraient mettre à l'ordre du jour. On y lit aussi des choses accablantes sur l'engagement militaire et diplomatique français de 1990 jusqu'en 1993. Des documents dans les annexes renforcent les responsabilités françaises. Mais des choses ont été passées sous silence, ou n'ont pas fait l'objet d'enquête sérieuses, notamment au sujet du viol de l'embargo sur les armes par les autorités françaises, des compromissions ethnistes, et du comportement des soldats français en zone Turquoise, reflet de la stratégie des dirigeants français... Surtout, le président de la mission, Paul Quilès, ancien ministre de la Défense, a tenté de se livrer à une tentative de camouflage médiatique à partir de décembre 1998 de ce qui n'a pas pu être passé sous silence par les rapporteurs en présentant les conclusions du rapport comme dédouanant la France de toute responsabilité dans ces événements. Il faut lire ce rapport pour comprendre qu'il en est tout autrement. Mais Lucrèce ne l'a certainement pas lu, vu ce qu'il en dit, comme la plupart de ceux qui en parlent.--Mutima 19 février 2006 à 10:01 (CET)
L'article a évolué depuis la mise ne place du bandeau npov, est-il toujours d'actualité ? sand 10 mai 2006 à 20:55 (CEST)
Compte tenu des censures de Lucèce et de Powermonger il n'y a toujours pas de neutralité :--Mutima 27 août 2006 à 17:00 (CEST)

[modifier] Chapitres censurés par Lucèce les 31 janvier et 3 février 2006 et par Powermonger en décembre 2005 et qui ne manquent pourtant pas de références

  • Dans La genèse

Le contexte de la cohabitation entre François Mitterrand et Edouard Balladur et des différences d'appréciation dans la hiérarchie militaire ont donné lieu à de vifs débats au sein des autorités françaises. Gérard Prunier et Jean-Christophe Ruffin, (conseillers du ministre de la défense François Léotard), Alison Des Forges, Patrick de Saint Exupéry et bien d'autres ont raconté cette bataille au sommet :

"Dans les ministères parisiens, à la Défense surtout, la bataille fait rage. On se déchire autour de la carte du Rwanda. De l’ampleur de cette ZHS dépendra la suite des opérations. Que celle-ci soit d’une taille confortable, et tout reste possible : les hommes de Turquoise gèleront la situation, mais ils disposeront de suffisamment d’assise pour mettre en scène la reconquête. Une ZHS réduite à la portion congrue, par contre, écarterait toute possibilité de revanche. La deuxième solution l’emporte. De haute lutte, Gérard Prunier […] l’impose à force d’arguties."[4]
Edouard Balladur enverra un courrier à François Mitterrand le 21 juin 1994, dans lequel il rappelle qu'il veut :
« Limiter les opérations à des actions humanitaires et ne pas nous laisser aller à ce qui serait considéré comme une expédition coloniale au cœur même du territoire du Rwanda. ».
  • Dans Les Tutsi de Bisesero

Bisesero est une colline de l'ouest du Rwanda, au sud de Kibuye, où 65 000 Tutsi sont enterrés dans un mémorial. Ils ont été massacrés pendant le génocide.

Au moment où les forces de Turquoise arrivent au Rwanda, des journalistes informent des militaires des COS du Colonel Rozier que des Tutsi sont massacrés à Bisesero. La population prétend que ce sont des éléments infiltrés du FPR armés jusqu'aux dents, ce qui correspond aux informations données par l'armée française à ses soldats.

Le 27 juin 1994, une unité des COS, dirigée par "Diego", pseudonyme d'un sous-officier des COS selon les journalistes, qui est sous les ordres du Capîtaine de frégate Marin Gillier, accompagnée entre autre de Patrick de Saint-Exupéry journaliste au journal Le Figaro, découvre plusieurs centaines de Tutsi désarmés et dans un "état lamentable", poursuivis depuis des semaines, qui sortent petit à petit de leurs cachettes, rassurés par la présence française. Il y en aurait encore environ deux mille. Les militaires français découvrent aussi, selon le témoignage d'un des Tutsi "débusqués", que leur guide rwandais est un chef local des milices Interahamwe. Ils promettent aux rescapés de revenir "dans trois jours". Le chef Interahamwe n'est pas arrêté et pendant ces trois jours un très grand nombre de rescapés est massacré.

Le 29 juin 1994, François Léotard, ministre français de la défense est à Bisesero. Des journalistes, dont Corine Lesne du journal Le Monde, lui parlent des rescapés et demandent si l'armée va faire quelque chose. Le journaliste du New York Times présent aussi rapporte que le Ministre commence par refuser sous prétexte que le déploiement de Turquoise n'est pas terminé et qu'il y a de trop grands risques. Corine Lesne rapporte la même chose, mais précise que le Ministre reviendra sur sa réaction et dira "on ira demain". Le 30 juin 1994, une équipe du COS, selon son chef le capitaine de frégate Marin-Gillier, s'égare et retrouve les rescapés Tutsi. L'un des membres du commando, le gendarme Thierry Prungnaud du GIGN a reconnu en 2005 qu'il avait désobéi a l'ordre de ne pas se rendre à Bisero.

Le journaliste Peyrard de Paris Match est aussi présent sur les lieux, ainsi que Vincent Hugueux de l'Express. Les journalistes ont beaucoup traité ce sujet. Ils n'ont pas la même version que l'armée française dans ses auditions devant les députés français de la Mission parlementaire d'information sur la "tragédie rwandaise". Les députés dans leur rapport ont privilégié la thèse de l'armée.

Le gendarme Thierry Prungnaud a confirmé en 2005 dans Le Point et sur France Culture que les quinze premiers jours les militaires français sur le terrain avaient été informés par la France que c'étaient les Tutsi qui massacraient les Hutu et que le comportement de la force Turquoise au Rwanda fut de ce fait inverse à sa mission humanitaire officielle les quinze premiers jours. Dans ses témoignages ce gendarme raconte aussi qu'un général lui a demandé quelques mois plus tard d'"oublier ce qu'il a vu" et la liste d'organisateurs et de meneurs du génocide qu'il avait constituée sur place.

La Commission d'enquête citoyenne de l'association Survie a de son côté rassemblé des témoignages rwandais d'une présumée attitude ambiguë qui aurait continué au-delà des événements de Bisesero. Ces témoignages affirment aussi que des militaires français auraient débusqué volontairement des rescapés Tutsi pour les livrer aux miliciens interahamwe. Des plaintes ont été déposées par des Rwandais devant le tribunal des armées en février 2005 à Paris sur la base de faits semblables et qui ont été qualifié de "farfelues" par la ministre de la défense. De son coté, le procureur n'a toujours pas accepté d'ouvrir une enquête faute d'éléments.
Voir version de Korigan du 30 janvier 2006

Au sujet du gendarme du GIGN, Thierry prungnaud qui a témoigné dans le Point et sur France Culture (Libération d'avril 2005 - dépêche de Reuter publiée sur le web le 22 avril 2005), Utilisateur:Powermonger avais supprimé ce lien en décembre 2005 : Transcription de l'émission de France culture - Voir la modification de Powermonger

Autre chapitre censuré par Powermonger: Si les rescapés les plus blessés ont été transportés par hélicoptère, d'autres rescapés de Bisesero, sauvés par l'armée française, affirment aujourd'hui qu'ils ont été très maltraités pendant ce sauvetage. 37 d'entre eux seraient morts pendant le transport, jusqu'à Goma au Zaïre, dans des camions bâchés hermétiquement. Les rescapés évacués de Bisesero ce jour là sont au nombre de 107 et ont tous été évacués en hélicoptère sur Goma, aucun n'est parti sur Goma en camion. Arrivés à Goma, on leur aurait découpé leurs vêtements, usagés par trois mois de traques dans la campagne, et seraient restés complètement nus pendant huit jours dans les camps protégés par la force Turquoise. Des amputations excessives auraient été pratiquées par la médecine militaire et, avertis par un français indigné, plusieurs rescapés auraient refusé ces amputations et s'en félicitent aujourd'hui. Voir à ce sujet ce que j'ai écrit plus haut. - Voir la modification de Powermonger.

Voir aussi ces censures

--Mutima 27 août 2006 à 17:54 (CEST)

En effet, j'ai cenSSuré (eh oui, je fais parti des forces obscures du mal, yorf, yorf ! :D) cette présentation à charge des évènements, non équilibrés par des points de vue contraires (donc non conforme à la neutralité de point de vue), et présenté comme des vérités historiques lorsqu'il y a débat sur ces points. Par ailleurs, il s'agit d'une théorie très "suvivaliste" de l'ensemble, uniquement basé sur la fameuse CEC qui ne cherche QUE les éléments à charge. D'autres auteurs ont émis d'autres théories. --Powermongerpalabrer 25 septembre 2006 à 16:04 (CEST)
Quand on pense qu'une information n'est pas fondée, soit les références sont données et dans ce cas on montre qu'elles sont fausses ou infondées, soit il n'y a pas de références et dans ce cas on les demande avant tout. Si les références ne sont pas données dans un délai raisonnable on peut proposer la suppression du passage, tout en le conservant en discussion. C'est je crois une attitude constructive et intellectuellement honnête.
Il est évident qu'il ne suffit pas qu'une information soit écrite dans un livre ou un article lui-même sans référence pour qu'elle soit necessairement acceptable.... Par exemple le journal Le Monde a perdu en appel en avril 2006 contre Laurent Gbagbo, président de Côte d'Ivoire, car il semble que ce journal s'appuyait sur une simple note de la DGSE "renforcée"* par une annexe d'un rapport de l'ONU "imaginée"* par Stephen Smith, pour affirmer des liens entre des "escadrons de la mort" et ce président. Ce qui ne veut pas dire ipso facto qu'il n'y a pas de lien, mais seulement que les affirmations de Stephen Smith dans le Monde n'étaient pas honnêtes. Ce n'est pas parce que l'information est dans tel ou tel support, soit disant de référence, ou d'un auteur soi-disant renommé, qu'elle est suffisante... surtout en France quand il s'agit de l'Afrique. Notre expérience montre en effet qu'il y a beaucoup d'affirmations mensongères dans les organes d'information français à propos de la politique de la France en Afrique. C'est d'ailleurs ce qui a fait le succès bien supérieur à son budget et à ses moyens de l'association Survie.(*les expressions entre guillemet suivies d'une étoile sont de moi)
Il ne suffit pas qu'il y ait des "expressions contraires" pour qu'un point de vue soit neutre. Il faut que ces expressions contraires soient fondées. Un point de vue avec une affirmation fondée, sans "expression contraire" peut très bien être neutre dès lors qu'elle est vérifiée et incontestable. La neutralité ce n'est pas la neutralisation systématique de tout ce qui est affirmé, pour protéger, en ce qui concerne nos différents, une politique et une histoire officielle française. La neutralité c'est s'efforcer de s'approcher de la vérité des faits, les cerner, et non pas les nier.--Mutima 3 octobre 2006 à 19:44 (CEST)
La neutralité n'est pas la vérité. La neutralité c'est, d'après Jimbo Wales : (voir WP:NPOV)
  • 1. Un article encyclopédique ne devrait pas soutenir que les entreprises sont des organisations criminelles, même si l'auteur le pense. Il devrait plutôt exposer le fait que certaines personnes le croient, donner leurs raisons, mais aussi présenter ce que l'autre camp dit.
  • Peut-être la façon la plus facile de rendre votre écriture plus encyclopédique est-elle d'indiquer ce que les gens croient, plutôt que ce qui est.
Extrait de "ce que la neutralité n'est pas" :
  • Écrire d'un point de vue neutre consiste à présenter chaque point de vue avec la même distance.
  • La neutralité de point de vue interdit tout jugement sur un point de vue. Cela signifie qu'elle interdit non seulement de prétendre qu'un point de vue est meilleur qu'un autre, mais elle interdit aussi de prétendre que deux points de vue, voire tous les points de vue, se valent.
A lire, à relire et à re-relire : Wikipédia:Guide pratique sur la neutralité de point de vue#Prendre conscience de sa non-neutralité
Bref, ce qui est reproché n'est pas le manque de référence, mais l'équilibre des points de vue, qui, en l'état passé, ne présentait qu'une théorie minoritaire, celle de Survie, canal alsacien.
Disons que, en gros, c'est neutre quand on ne sait pas quel paerti prend l'article. --Powermongerpalabrer 4 octobre 2006 à 18:40 (CEST)
Si je dis la révolution française a eu lieu en 1789. La royauté a été abolie et ses symboles détruits. De nombreux membres de la noblesse ont été assassinés, etc... est-ce que je prends parti ? Non je dis des faits qui sont acceptés parce que considérés comme vrais. Dire que la neutralité n'est pas la vérité est insensé. Nous cherchons à nous entendre sur des faits historiques pour en exprimer ce qui nous semble vrai. La science cherche les vérités de la nature, etc. Je ne sais pas quel sens vous accordez au mot vérité, mais à vous lire la vérité est un mensonge qu'il faut neutraliser. Et une affirmation mensongère qui s'opposerait à une affirmation vraie serait préférable à une affirmation vraie seule, simplement pour donner une impression d'objectivité. Vous partez du principe étonnant qu'on fabriquerait la connaissance quelque part entre deux affirmations, et peu importe si l'une d'elle est manifestement fausse. c'est de la mauvaise dialectique et j'appelle cela de la désinformation.
Je ne prétends pas tout connaitre. Mais je cherche la vérité des faits historiques et je ne censure pas ceux qui avancent des informations qui ont des références solides, car ainsi je m'approche de la vérité des faits.
« La neutralité — nous nous accordions sur ce point — exigeait que les articles ne présentent aucun point de vue particulier sur les sujets controversés, mais reflètent au contraire honnêtement toutes les parties. »(cf Wikipédia:Neutralité de point de vue#La neutralité selon Larry Sanger. C'est précisément cette honnêteté que je revendique. J'affirme que je n'écris que des choses que je pense honnêtes et donc vraies et donc vérifiées. Je n'interdis à personne d'affirmer d'autres choses qu'elles considèrent comme vraies et honnêtes dans les mêmes articles. Mais je conteste profondément votre façon de censurer des paragraphes entiers sans préavis, alors même que l'honnêteté des informations contenues est facilement vérifiable. Vous déformez profondément la notion de neutralité.
Quant à prendre conscience de sa non-neutralité je vous invite à relire ma lettre aux wikipédiens qui illustre ce point de vue, puisqu'elle commence ainsi : « Pour connaitre ma subjectivité dans un travail collectif de définition "objective" de nos connaissances voici quelques éléments personnels ». On ne peut guère mieux envisager la prise de conscience de sa non-neutralité qu'en la faisant connaître aux autres comme je l'ai fait. Vous me faites vraiment un très mauvais procès. Mais ce n'est pas la première fois que vous ne vous montrez pas honnête avec moi. Cf ceci : Discussion Wikipédia:Comité d'arbitrage/Arbitrage/Powermonger-Mutima#Objection sur la bonne foi et autre proposition en réponse de Mutima--Mutima 6 octobre 2006 à 18:50 (CEST)
Si une source sérieuse affirmait que la révolution française n'avait pas eu lieu en 1789 mais à une autre date, il faudrait en parler. Dans le cas d'espèce, des tas de sources sérieuses ont remis en cause cette version des faits. Je le maintiens, Neutralité et Vérité sont deux choses bien différentes. Et "une affirmation mensongère (ou plutot que vous supposeriez, vous, mensongère) qui s'opposerait à une affirmation vraie serait préférable à une affirmation vraie seule" ? Voui, tout à fait. On fait de grand progrès.
Par exemple, je pense (et je ne suis pas seul) que Survie, en bon lobbyiste, trafique l'histoire du Rwanda pour essayer d'obtenir des "réparations" pour ses adhérents (voir des postes pour certain dirigeant). C'est ma vérité. Vous, vous pensez que l'état français, cherche à dissimuler le fait que c'est François Mitterrand lui-même qui tenait la machette pour découper les petits rwandais et que Survie fait oeuvre salutaire en dénonçant ces crimes. C'est votre vérité. Si on prend un troisième larron, il aura encore sa propre vérité. Tout ceci étant inconciliable dans l'absolu, la "neutralité de point de vue", c'est à dire présenter les opinions principales à égalité de traitement et sans prendre parti est la seule solution pour que tout le monde soit content.
Si vous cherchez la vérité historique par les faits, j'ai bien peur que vous ne vous soyez trompé de projet. Nous n'expliquons pas ici des choses vraies et vérifiées, mais nous exposons les divers points de vue sur une question.
--Powermongerpalabrer 7 octobre 2006 à 13:50 (CEST)
Donc vos censures importantes sur cet articles sont injustifiées à vos propres yeux, votre dernière phrase étant : «...mais nous exposons les divers points de vue sur une question ». Donc soyez conséquents et rétablissez vous même l'un de ces « divers point de vue ».--Mutima 8 octobre 2006 à 00:45 (CEST)
Non. Ne mettre volontairement qu'un seul point de vue en se disant que quelqu'un d'autre va rééquilibrer l'article plus tard, un jour, inch'allah et peut-être n'est pas correct. Soit vous faites un jet avec tout les points de vue, soit mieux vaut se contenter de rien pour conserver la neutralité de l'article, car un point de vue unique, c'est POV (par nature).
Et de censure, je ne voie que la votre qui vous empêche de préciser le points de vue des autres. Veuillez donc cessez de faire appel en permanence à ces complots, ces censures et autres qui vous discréditent. --Powermongerpalabrer 9 octobre 2006 à 10:45 (CEST)

[modifier] Composition de Turquoise

L'amateur d'aéroplanes 27 août 2006 à 18:35 (CEST) Je tient à rappeler que la Force Turquoise était multinational, il y avait des contingents africains et un soutien logistique internationale, les militaires étrangers n'auraient rien vus et rien entendu ???

« 2924 militaires français et 510 étrangers », dont un détachement sénégalais selon le rapport des députés (page 326 et 327 de la version pdf du rapport). Le commandement était exclusivement français. D'autres sources précisent qu'il y avait des Tchadiens parmi les "étrangers". Ces "étrangers" africains étaient d'ailleurs moins étrangers que les français au Rwanda. Ils ne faisaient pas partie du Commandement des opérations spéciales qui était le corps concerné par les événements de Bisesero ou les accrochages de début juillet avec le FPR.--Mutima 30 août 2006 à 00:00 (CEST)

L'amateur d'aéroplanes 30 août 2006 à 11:03 (CEST) J'ai mit le chiffre de 2550 français trouvé sur un rapport de l'UEO, mais l'Assemblée Nationale est sans aucun doute plus précis. Il doit comprendre la totalité des effectifs affectés dans cette mission comme la logistique à Djibouti et les transports depuis la France.

[modifier] Absence de désarmement des milices

Le désarmement des milices hutues ne faisait pas partie du mandant de Turquoise, dont le but était seulement de sauver des vies. La présentation qui est faite dans l'article est tout bonnement tendancieuse. La présentation position de neutralité adoptée par Turquoise est extrêmement limite : le TPIR n'a été créé qu'après la fin de l'opération Turquoise, et, théoriquement, il doit juger tous les crimes perpétrés du 1er janvier au 31 décembre 1994. --Lucrèce 27 août 2006 à 23:39 (CEST)

Turquoise, au titre du chapitre VII de la Charte de l'ONU, revendiqué et obtenu par le commandement français et son gouvernement, avait plus de pouvoir que la Minuar du Général Dallaire qui intervenait au titre du chapitre VI de cette même charte. Turqoise avait donc les pouvoirs maximum pour imposer par la force le désarmement des milices. Le commandement français n'en a quasiment pas usé. (Cf. rapport de la mission parlementaire française page 345 et suivantes). Il n'a même pas démantelé la radio des milles collines (page 348 du même rapport) qui appelait encore aux tueries génocidaires depuis la ZHS, François Léotard affirmant que ce n'était pas dans le mandat de Turquoise. Cela montre l'absence de neutralité des dirigeants français qui visiblement n'ont demandé le bénéfice du chapitre VII que contre le FPR. Et je vous laisse méditer sur la cohérence de votre phrase Le désarmement des milices hutues ne faisait pas partie du mandant de Turquoise, dont le but était seulement de sauver des vies. Visiblement il ne s'agissait pas de sauver les vies de ceux qui étaient massacrés par les milices. Ce qui fait d'ailleurs que selon de nombreux témoins la ZHS a été la zone du Rwanda où le génocide s'est arrêté le plus tard. La CEC a d'ailleurs relevé entre autre page 157 et 410 de son rapport la phrase du Colonel Rozier commandant du COS et promu ensuite général : « Les miliciens font la guerre. Par souci de neutralité, nous n’avons pas à intervenir. Sinon, demain, s’il y a des infiltrations de rebelles, on nous fera porter le chapeau. »(Libération du 27 juin 1994). En réalité les députés, comme sur d'autres sujets sensibles, se sont montrés très timides vis-à-vis des militaires dans leur enquête. Ils ont simplement relevé que le désarmement n'avait pas été systématique. Il faut fouiller leurs annexes pour avoir des détails où l'on parle de la saisie de quelques dizaines de vieilles armes. Mais cela confirme que Turquoise avait bien le pouvoir et le mandat de désarmer les milices, ce que ses dirigeants n'ont pas fait.--Mutima 30 août 2006 à 00:31 (CEST)
Vous ne citez aucun texte officiel disant explicitement que les soldats de Turquoise auraient eu le pouvoir de désarmer les milices. Vous omettez soigneusement de dire que les trois mille soldats avaient mieux à faire qu'essayer de persuader ces fous furieux de rendre gentiment leurs armes : il y avait des dizaines de milliers de personnes à protéger, à soigner, à rassurer. Vous oubliez de dire que Joseph Ngarambe, ancien membre de la bande à Jean-Pierre Chrétien, a analysé trois cents enregistrements vidéo pour le TPIR, et relevé, à cette occasion que les soldats française avaient affronté des miliciens et des soldats extrémistes, quand ceux-ci voulaient les empêcher de protéger les Tutsis. --Lucrèce 30 août 2006 à 10:12 (CEST)
Relisez le début de mon texte : Chapitre VII de la Charte de l'ONU, au titre duquel l'Opération Turquoise a procédé à de rares désarmements des miliciens si l'on en croit les députés, les annexes de leur rapport et les témoignages. Mais ces rares désarmements montrent que l'armée française avait le pouvoir de les pratiquer.--Mutima 10 septembre 2006 à 18:53 (CEST)
Peut-être suis-je distrait, ce soir, mais je n'a rien lu sur le désarmement de milices. De toute façon, le chapitre VII concerne la guerre internationale. Les seuls qui pourraient donc être concernés, c'est le FPR et l'Ouganda, qui ont envahi le Rwanda, et ainsi achevé de faire exploser la haine délirante des extrémistes hutus. --Lucrèce 10 septembre 2006 à 20:40 (CEST)
Vous reprenez implicitement l'esprit du Colonel Rozier quand il déclarait au Rwanda pendant l'Opération Turquoise : « Les miliciens font la guerre. Par souci de neutralité, nous n’avons pas à intervenir.... » alors que ces miliciens commettaient notoirement un génocide. Visiblement vous voulez rester dans un contexte partial et vous refusez de prendre en compte la dimension de la charte des nations unies qui est pourtant assez claire sur la question du chapitre VII et de l'usage de la contrainte armée. Comme vous vous intéressez beaucoup à l'implication de la France dans le génocide au Rwanda, vous ne pouvez pas ignorer toutes les réflexions des députés français dans leur rapport sur le Rwanda à propos de la charte de l'ONU et de la Minuar comme des futurs opérations de l'ONU. Bref vous avez un discours de propagande délibérée, qui n'a absolument pas sa place dans une encyclopédie. Utilisateur:Lucrèce, vous êtes un éditeur problèmatique.--Mutima 16 septembre 2006 à 10:23 (CEST)
Citation du rapport des députés (p 306 de la version PDF de leur rapport sur le Rwanda):
« ... Le 6 mai 1994, le Président du Conseil de sécurité demande au Secrétaire général de lui faire des suggestions. Le 13 mai, ce dernier propose l’augmentation des effectifs de la MINUAR à 5 500 (ils sont descendus sur le terrain à 444) et un mandat centré sur la protection des civils et l’aide humanitaire. Il ne propose pas toutefois pour ce faire de placer la MINUAR sous chapitre VII, car il estime que l’efficacité de la force doit d’abord reposer sur la dissuasion.
C’est là une conception qui suscite l’opposition de la France. Dans un télégramme adressé au Représentant permanent de la France au Conseil de sécurité le 13 mai 1994, le Ministère des Affaires étrangères exprime clairement sa position : “ le département vous demande de marquer de la manière la plus nette que nous estimons le recours au chapitre VII nécessaire dans cette affaire. Nous n’entendons pas en faire un motif de blocage, mais nous voulons prendre date et placer le Conseil devant ses responsabilités. On ne peut à la fois demander à la MINUAR d’assurer des conditions sûres pour des personnes déplacées et lui refuser les moyens de se préparer, à l’avance, de manière efficace et systématique, à un usage de la force pour dissuader ou repousser militairement sur le terrain ceux qui assailliraient les réfugiés pour les massacrer. Placer la MINUAR sous chapitre VI risque, au nom du réalisme, d’accroître encore la déception de ceux qui estiment que les Nations Unies doivent être en mesure de remplir pleinement leur mandat ”.
 »
Il ne faut toutefois pas ignorer que dans l'esprit du ministre des AE français, "les personnes déplacées" sont probablement les miliciens hutu et leurs familles qui fuiyaient l'avancée du FPR et peut être pas les victimes directes des miliciens. il y a constament une ambiguité des textes français et on peut être intéressé à ce sujet par les recommandations insistantes de Bernard Kouchner, présentées dans une note de Bruno Delaye à François Mitterrand, datée du 21 juin 1994, la veille du lancement de Turquoise.--Mutima 16 septembre 2006 à 10:48 (CEST)

Bon je ne sais pas si cela sera passé mais j'aimerais modifié quelques erreurs averés(sur le petit historique du rwanda qui reprend je crois la très contestable chronologie de survie)...Mes sources sont aussi bien noir fureurs blancs menteurs(de péan) que le dernier ouvrage de bernard lugan...Que le rapport de la commission quilèse de 1998(sur le rwanda)..Or il me semble qu'il à été établi par ex que le crédit lyonnais en egypte(voir l'ex président peyrelevade) n'a jamais couvert une vente d'arme en 1992....Il à été établi que c'est le 15 mai(et non le 16 juin 94) que juppé parle de génocide.....Il à été établi que la commission indépendante de jean carbonare était une manipulation...Elle ne prenait pas en compte les crimes du fpr...Par ailleur même éric gillet membre de cette commission à contesté le témoignage de jean carbonare...Par ailleur il est établi(par péan, lugan, smith...) que le camp bigogwe est un camp belge est non français et aussi que jean carbonare travaillera pour le fpr....Il à été établi que janvier afrika à intoxiqué les organisations des droits de l'homme est l'à reconnu par la suite avoir oeuvré pour le fpr...Tous ce que je dis est établi j'aimerai ne pas être considéré comme vandaliste(alexou).

[modifier] Partie sans rapport avec le sujet de l'article

La partie « relation entres les génocidaires et la France » est une chronologie générale sans rapport avec l'opération turquoise. Elle devrait être déplacée dans un article plus général sur les relations entre le Rwanda et le France. — Jérôme 2 octobre 2007 à 22:23 (CEST)

[modifier] Historique détruit

[modifier] Lien non fonctionnel

Le lien [2] de la note 3 ne fonctionne pas.Theon (d) 14 mars 2008 à 18:25 (CET)