Okey
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Le Okey est un jeu de tuiles turc. Il se pratique principalement dans les cafés, ainsi que le tavla. Il s'agit d'un jeu proche du rami qui se joue avec des tuiles au lieu de cartes.
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[modifier] Composition et règles du jeu
[modifier] Les tuiles et les supports
Il y a un chevalet par joueur pour ranger son jeu, et 106 tuiles avec deux critères : la valeur de 1 à 13, et 4 couleurs. Deux tuiles sont des jokers.
[modifier] Le début du jeu
Le but d'une manche est d'être le premier à poser toutes les tuiles de son chevalet sur la table. Le(s) perdant(s) d'une manche marquent un certain nombre de points. Le but du jeu est de marquer le moins de points possible. Les tuiles sont toutes retournées sur la table. Les joueurs (de 2 à 6) piochent six tuiles et les posent sur leur chevalet caché des autres joueurs. Les autres tuiles constituent la pioche. Le joueur dont c'est le tour :
- pioche une tuile de la pioche,
- peut poser tout ou une partie de ses tuiles, sous forme de combinaisons, sur la table,
- peut poser une ou plusieurs de ses tuiles sur son jeu déjà posé ou celui d'un autre joueur (seulement s'il a déjà posé)
- peut échanger un joker posé par une tuile qu'il représente (seulement s'il a déjà été posé) ; il doit alors immédiatement poser une combinaison utilisant ce joker
- enfin, il se défausse d'une tuile de son chevalet et la place dans la pioche, comme les autres, face cachée.
[modifier] La pose des tuiles
Il s'agit de posséder sur son chevalet au moins 51 pour poser. Ces points sont constitués à partir de brelans, de carrés, de suites.
[modifier] La fin du jeu
Le joueur qui a posé toutes ses tuiles gagne la manche. Les points restés en main (c’est-à-dire sur le chevalet) sont comptés pour chaque joueur. Une partie peut se jouer en 1000 points.
[modifier] Commentaire
Ce jeu est un passe-temps traditionnel de café en Turquie. Le modèle du jeu est souvent très rustique, les dominos peuvent être en bois, ou en ivoire, voire en plastique. Les hommes à la campagne passent beaucoup de temps au café, à boire du raki, du café turc, du thé, quelquefois de la bière et à jouer sous le portrait d'Ataturk, sous le drapeau rouge au croissant blanc et, de nos jours, surtout sous les posters des équipes de foot préférées (comme Fenerbahçe ou Galatasaray) et leurs accessoires de supporters.
