Nathalie Ménigon

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Nathalie Ménigon est née en 1957. Elle a été impliquée dans des actions terroristes revendiquée par le groupe Action directe.

Sommaire

[modifier] Membre fondatrice d'Action directe

Issue d'un milieu ouvrier, elle fonde en 1978, avec des camarades, dont Jean-Marc Rouillan, l'organisation communiste révolutionnaire Action directe.

En septembre 1980, elle est arrêtée après une fusillade avec la police. Elle est libérée en septembre 1981 par une amnistie présidentielle de François Mitterrand, mais reste inculpée de tentative d'homicide sur des policiers.

Elle suit d'autres militants d'Action directe dans la clandestinité.

[modifier] Arrestation et incarcération

Arrêtée avec ses compagnons Jean-Marc Rouillan, Joëlle Aubron et Georges Cipriani le 21 février 1987 dans une ferme à Vitry-aux-Loges (Loiret), elle est reconnue coupable en 1989 d'avoir assassiné le PDG de Renault Georges Besse (en 1986) et l'ingénieur René Audran (en 1985) et se voit condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité[1].

[modifier] Libération

Elle a séjourné jusqu'en août 2007 à la prison de Bapaume dans le Pas-de-Calais.

Par trois fois elle se voit refuser une suspension de peine pour raison médicale[2].

Le 10 mai 2007, le tribunal d'application des peines de Paris lui a accordé un régime de semi-liberté, lui permettant de travailler la journée et dormir en prison[1]. Elle est transférée le 24 juillet 2007 au centre de détention de Muret.

Ce régime de semi-liberté est un préalable à une mesure de libération conditionnelle[3].

[modifier] Cellules communistes combattantes

Nathalie Ménigon était en contact en Belgique avec Pierre Carette, dirigeant-fondateur des Cellules communistes combattantes (CCC).

[modifier] Notes

  1. ab « Nathalie Ménigon obtient une semi-liberté, appel du parquet », L'Express, 10 mai 2007 (source Reuters).
  2. Elle souffre d'une hémiplégie partielle et de dépression. Victime de deux accidents vasculaires cérébraux, elle souffre également de troubles de l'équilibre et de spasmes
  3. Nathalie Ménigon obtient une semi-liberté libération.fr (19/07/2007)