Musique classique des États-Unis

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La Musique classique des États-Unis désigne la musique classique composée aux États-Unis à partir du XVIIe siècle jusqu'aux différents courants de la musique contemporaine américaine.

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Origine

Les premières traces de musique interprétées par les colons sur le sol américain sont des cantiques et des psaumes religieux d'origine protestants entendus dès les années 1570 en Caroline du nord et en Californie. Vers 1620 les pèlerins du Mayflower introduisent en Nouvelle-Angleterre la tradition du chant choral qui va se développer dans les colonies du nord durant le XVIIe siècle et XVIIIe siècle. Dans les colonies du sud on joue les musiques inspirées de danses françaises et anglaises. En 1712 est publié l' Introduction au chant des psaumes de John Tufts premier recueil contenant des musiques composées en Amérique. En 1735 est donné en représentation le premier opéra. En 1743 en Pennsylvanie le premier orchestre symphonique est créé ainsi que la première société musicale. L'un des premier compositeurs natif du sol américain fut James Lyon qui composa un recueil de ses psaumes en 1762 sous le titre de Urania, plus connu fut William Billings autre compositeur de musique chorale, actif à Boston dont le New England Psalmsinger connut une grande vogue.

[modifier] Début du XIXe siècle

De la guerre d' indépendance jusqu'au début du XIXe siècle Philadelphie devient le centre musical des États-Unis, ou se développa une grande activité musicale notamment sous l'impulsion de l'organiste anglais Alexander Reinagle qui organisa plusieurs « city concerts » et fut directeur musical du théatre de Philadelphie. Le londonien James Hewitt compose le premier opéra sur le sol américain en 1794 intitulé Tammany et se fait connaître avec la sonate pour piano intitulé La bataille de Trenton dédié au président Washington. En 1818 Anthony Philip Heinrich, originaire de Bohème, fut l'un des premier musicien avant Dvorak à encourager la création d'une musique usant d'idiomes authentiquement américain et dégagée des influences européennes, comme chef d'orchestre il fut le premier à diriger des oeuvres symphonique de Beethoven aux États-Unis. Lowell Mason, organiste et banquier fit paraitre en 1821 un recueil de musique religieuse et fut le promoteur de l'enseignement de la musique aux États-Unis en fondant l'Academy of Music of Boston. En 1842 est créé l'Orchestre philharmonique de New York.

[modifier] Seconde moitié du XIXe siècle

La seconde moitié du XIXe siècle voit apparaitre plusieurs courants musicaux, en plus de la musique religieuse déja présente depuis le XVIIe siècle. Le domaine lyrique connait ses premières oeuvres composées par des américains dont le langage est encore influencé par l'opéra italien. William Henry Fry écrit le premier opéra américain Leonora suivi par celui de Bristow Rip van Winkle.

Les États-Unis reprennent aussi le langage musical de l'école germanique, plusieurs compositeur comme John Knowles Paine se forment en Allemagne. L'organiste Dudley Buck compose des oratorios inspiré par le Wagnerisme. A cette époque apparaît aussi des compositeurs classés comme indépendants parce qu'ils ne se rattachent à aucune école musicale. C'est le cas de Louis Moreau Gottschalk compositeur et pianiste virtuose, dont le langage fut inspiré par les musiques créoles de la Nouvelle-Orléans, qui donne des concerts itinérants dans tous le pays et s'expatria en Amérique du Sud après la Guerre de Sécession. Sydney Lanier, poète et musicien mort prématurément de la tuberculose, a laissé une œuvre musicale considérée comme originale mais qui ne fut pas reconnue de son vivant et éclipsée par son œuvre poétique. Autre musicien mort prématurément, Stephen Foster fut l'un des plus prolifique compositeur de mélodies populaires.

Le 23 octobre 1883 est inauguré le Metropolitan Opera de New-York. La nomination de 1892 à 1895, d'Anton Dvorak comme directeur du Conservatoire national de New-York amena celui-ci à déplorer l'influence de la suprématie esthétique allemande qui prévalait dans l'enseignement musical, il encouragea ses élèves et les compositeurs américains en général de s'inspirer des musiques populaires et indigènes afin de faire une musique authentiquement américaine.

Toutefois des compositeurs n'avaient pas attendus Dvorak pour tenter une expression plus américaine dans leurs oeuvres, comme ce fut le cas d'Edward Mc Dowell formé en Europe, sa musique de style post-romantique emprunte à la musique des indiens d'Amérique et au folklore irlandais.

[modifier] L'École de Boston

George Chadwick un des représentant de l'école de Boston
George Chadwick un des représentant de l'école de Boston

De la fin du XIXe siècle à la première guerre mondiale, un groupe de compositeurs et enseignants de la musique réunis sous le nom d'École de Boston (en anglais Second New England school pour la différencier de la First New england School qui désigne les suiveurs de William Billings) domine la vie musicale classique des États Unis. Bien que n'ayant pas fondé ce groupe l'influence de John Knowles Paine fut à l'origine de sa constitution. George Chadwick, Arthur Foote, Horatio Parker, Amy Beach (la première femme compositeur aux États-Unis) et Daniel Gregory Mason en furent les principaux représentants. Ils avaient en commun d'avoir fait leurs études musicales en Europe (excepté Arthur Foote) et de composer et enseigner selon l'esthétique musicale germanique.

[modifier] XXe siècle

Le XXe siècle est considéré par les historiens de la musique des États-Unis comme celui où s'affirme une identité musicale américaine indépendante de l'influence européenne[1]. La première moitié du siècle est principalement représentée par les figures de Charles Ives Georges Gershwin et Aaron Copland qui symbolisent trois styles différents mais ayant en commun d'être spécifiquement américains. La seconde moitié du siècle est représenté par Elliott Carter qui fait le lien avec la musique post serielle européenne, John Cage figure principale de l'école de New-York et de la deuxième avant-garde musicale américaine et Philip Glass un des plus célèbre représentant de la musique répétitive.

[modifier] L'époque contemporaine

[modifier] Les courants musicaux

[modifier] Romantisme et post-romantisme

[modifier] École nationale et folkloriste

[modifier] Modernisme

[modifier] Influence du Jazz

[modifier] Lyrisme et Opéra

[modifier] Sérialisme aux États-Unis

[modifier] Avant-garde

[modifier] Minimalisme

[modifier] Musique répétitive

Icône de détail Article détaillé : Musique répétitive.

[modifier] Notes et références

  1. A. Gauthier (1967) la musique américaine p.43

[modifier] Bibliographie

  • Gilbert Chase 1954, Musique de l'Amérique Buchet Chastel
  • André Gauthier, La musique américaine collection Que sais-je P.U.F.

[modifier] Lien externe

Modernités de la musique américaine au XXe siècle essai de François Coadou

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