Discuter:Momas

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[modifier] Lac de Momas Ayguelongue

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--Harrieta blabla 30 août 2007 à 06:46 (CEST)

J'ai finalement choisi d'effacer le passage concerné, qui se trouve ci-dessous, en attendant une décision.--Harrieta blabla 30 août 2007 à 14:25 (CEST)

Il ne s'agit pas d'un copyvio l'IP qui a mis ce texte est Andréas Guyot, l'auteur de l'article http://www.ornithomedia.com/magazine/mag_art305_1.htm.
1. on peut garder le texte s'il envoie un mail disant qu'il le place sous GFDL.
2. le contenu de l'article : il faut l'arranger comme l'avait fait Ejp.
3. la place de cet ajout. C'est trop important en taille pour l'article Momas, il faut un équilibre avec les autres parties de l'article (enfin, quand il sera rédigé). Je vois 2 solutions : un article consacré au lac, ou bien l'intégrer dans un article Ayguelongue (à créer) comme celà a été fait pour le lac de Gabas dans Gabas (rivière). Tella 31 août 2007 à 21:11 (CEST)

[modifier] Lac de Momas Ayguelongue

43° 25′ 59″ N 0° 27′ 44″ W / 43.433138, -00.462222 : Le lac de l'Ayguelongue

Barrant le cours de l'Ayguelongue, dans un vallon peu encaissé, à l'emplacement d'une ancienne zone boisée, cette retenue collinaire de 58 ha et 3,2 millions de m3 créée en 1995 pour le soutien d'étiage des rivières du bassin de l'Adour et l'irrigation est un lieu d'étape des oiseaux migrateurs. Dès le début du mois de juillet, le soutirage pour les besoins de l'agriculture vide peu à peu le réservoir et l'eau laisse la place à une vasière. Elle fonctionne, toute proportion gardée, comme les vasières du milieu littoral par marées basses.

Sur le littoral sud-aquitain et basque, hormis le Parc ornithologique du Teich, la baie de Txingudi avec la vasière Belcenia côté français et celle du Parc de Plaiaundi à Irun, il ne reste pratiquement plus de grande vasière pour accueillir les migrateurs à marée basse. La dernière vasière sur l'Adour, l'île Saint Bernard a été détruite pour agrandir le port.

Le suivi ornithologique du lac a permis un certain nombre d'observations. Comprendre la migration des oiseaux d'eau communs est la base de l'ornithologie, de notre ornithologie de base, car il semble que d'autres pratiques de l'ornithologie fasse de plus en plus de nouveaux adeptes, mais c'est un autre débat.


Observer un oiseau dans un milieu n'est pas anodin. C'est une source d'enseignement avant de n'être qu'une identification temporelle.

Par goût les oiseaux d'eau m'attirent. Après de longues années au lac d'Artix, j'observe maintenant régulièrement au bord de ce lac, la migration des oiseaux d'eau communs.

Pour bien comprendre la migration il faut commencer dès le début juillet et avoir un suivi régulier, c'est-à-dire journalier. A quel moment arrêter ? C'est selon votre motivation, mais vous comprendrez assez vite le moment où le passage s'arrêtera de lui-même. L'important dans ce suivi est de comprendre quand la migration commence.

Les premiers limicoles présents dès la troisième décade de juin sont les chevaliers cul blancs (Tringa ochropus). C'est assurément le premier migrateur post-nuptial. Comprendre la migration des oiseaux d'eau communs est la base de l'ornithologie, de notre ornithologie de base, car il semble que d'autres pratiques de l'ornithologie fasse de plus en plus de nouveaux adeptes, mais c'est un autre débat.


Observer un oiseau dans un milieu n'est pas anodin. C'est une source d'enseignement avant de n'être qu'une identification temporelle.

Par goût les oiseaux d'eau m'attirent. Après de longues années au lac d'Artix, j'observe maintenant régulièrement au bord de ce lac, la migration des oiseaux d'eau communs.

Pour bien comprendre la migration il faut commencer dès le début juillet et avoir un suivi régulier, c'est-à-dire journalier. A quel moment arrêter ? C'est selon votre motivation, mais vous comprendrez assez vite le moment où le passage s'arrêtera de lui-même. L'important dans ce suivi est de comprendre quand la migration commence.


Des petits gravelots (Charadrius dubius) ont pu y être observés, en juillet 1998 : le petit gravelot est donc, ici, un migrateur hâtif. J'ai eu une surprise avec les petits gravelots "charadrius dubius" que je pensais plutôt inféodé au site. Le 4.7.98 j'observais un individu bagué couleur. Il n'y était pas le 3.7 et n'y était plus le 6.7 ; il avait déjà été observé le 14.6.97 dans la banlieue de Londres et avait été bagué poussin le 5.6.93 à Belmont dans la Lancashire

Le chevalier guignette "tringa hypoleucos", ce limicole nicheur en amont du lac d'Artix, sur le gave de Pau, est présent dès le début juillet à Ayguelongue. Ses effectifs augmentent dès la deuxième décade de juillet. (Plus de 15 individus et jusqu'à 25 le 28.7.01)

Parmi les autres oiseaux observés dès le mois de juillet :

Le chevalier sylvain 'tringa glareola" a toujours, depuis 1996, été observé dans la première décade de juillet, la date la plus précoce fut le 3.7.98 avec 1 individu et un maximum de 15 le 28.7.01. C'est l'oiseau que j'attends chaque année, il est un ravissement.

La sarcelle d'été "anas querquedula" ; ce petit canard peut vite passé inaperçu, d'autant plus que le 1.7.98, j'observais un mâle en éclipse. Le maximum identifié fut cette année 2004 avec 8 ind. le soir du 6.8, car ils n'y étaient pas le matin du 6 ni du 7. Comme quoi un suivi doit être régulier le matin et le soir.

Le canard souchet "anas clypeata" ; est aussi un oiseau difficile à observer car il est souvent avec les colverts à cette époque, tous deux sont en mue, seul son bec le trahit, d'autant plus qu'il est très discret. La date la plus précoce a été le 27.7.98 à Momas. Sur un site proche, je les ai vus le 8.7.00 et le 6.7.02. Cette année 2004 j'observais 4 individus le 6.8 en soirée.

Le chevalier gambette "tringa totanus" ; voici un oiseau déroutant. Que comprendre des 35 individus présents le 27 juin 2000, alors qu'il est régulièrement observé avec 1 voire 2 oiseaux en juillet à l'exemple du 14.7.04 avec 1 ind. Le 7.7.01, j'observais 54 ind. Posés, après les avoir vus arriver en vol, mais sur un site proche.

La barge à queue noire "limosa limosa" le 3.7.96 1 ind. (et jusqu'à 5 le 16.7), le 8.7.98, 3 individus. Ce sont les deux dates les plus hâtives pour Momas, en 2004 il m'a fallu attendre le 27.7 pour rencontrer cette barge. Pour anecdote j'attends toujours la barge rousse alors que j'ai observé des tournepierres et de l’huitriers-pie.

Le bécasseau variable "calidris alpina" cet oiseau s'observe un peu plus tardivement, la première observation date du 23.7.98. J’ai toujours observé quelques jours plus tard le bécasseau minute "calidris minuta". Ainsi le 27.7.98, 6 individus. C'est toujours assez régulier les bécasseaux variables puis les bécasseaux minutes. Quelle en est la raison ? Je l'ignore mais quel plaisir pour l'observation !!!

Le chevalier arlequin "tringa erythropus", encore un peu plus tardif, la date la plus précoce a été le 29.7.98 avec 1 oiseau. Si on compare avec la zone littorale, c'est très tardif mais nous sommes à 100 km de la côte atlantique.

Le chevalier aboyeur "tringa nebularia". Ce grand limicole au cri ressemblant au chevalier gambette est aussi un oiseau de juillet, (le 6 juillet 98, par exemple). Quel sens donné à cette observation du 12.6.99 à Momas ? Sans jamais avoir de grand effectif cet oiseau semble stationner longtemps sur notre site, on l'entend souvent avant de le voir, le maximum fut 7 individus du 17.9.01 au 22.9.01.

La bécassine des marais "gallinago gallinago". Voici un autre oiseau que j'attends chaque année, il arrive plutôt fin juillet car ma meilleure date est le 21.7.04.

Le combattant "philomachus pugnax», cet oiseau arrive tardivement sur cette liste et pourtant il ne le mérite aucunement puisque le 1.7.2000 il était présent avec 1 individu, et encore le 10.7.98. Facile d'observation, on ne l'entend jamais.

La sarcelle d'hiver " anas crecca". Autre oubli dans la liste des oiseaux hâtifs puisque dès le 3.7.04 un mâle était présent mais sachant que celui-ci laisse la femelle s'occuper des jeunes, il peut s'agir d'un reproducteur puisqu'il niche dans la saligue du gave de Pau et au lac d'Artix. Pour les oiseaux en mue, il faut attendre le 26.7.98. C'est aussi le cas pour les deux canards plongeurs suivants cherchant des sites pour muer.

Le fuligule milouin 'aythya ferina" : 1 mâle le 1.7.98 mais 1 femelle le 27.7.98, 1 mâle le 24.7.04. Début juillet, il y a souvent des mâles isolés sur des sites; ce n'est pas de la migration à proprement parler

Le fuligule morillon "aythya fuligula". Du 26.6.97 au 3.7.97, 4 mâles ont stationné à l'Ayguelongue pour muer. Cette année, c'était le 25.7 sur un site proche, ils deviennent très discrets ensuite.

La guifette noire "chlidomas niger". Voici un autre migrateur commun, du début juillet 1 ind. le 3.7.97 pour un maximum de 9 oiseaux le 29.8.97 et 5 ind. le 24.7.04.

La mouette rieuse "larus ridibundus". Autre surprise de taille régulièrement je vois sur le lac de Momas dès le début juillet des adultes et des immatures de 1er été. Sachant qu'elles nichent au lac d'Artix, je n'y faisais guère attention, jusqu'au jour où à Artix le 2.8.04, je découvris une juvénile de 1er été avec une bague noire, 9SR gravée en blanc sur la patte gauche et une bague alu sur la patte droite. Donc voici pour 2004 : 1 ind. le 29.06.04 et 10 Individus le 7.7.04.

Comme quoi la sédentarité à ses limites, ces oiseaux communs nous rappellent à l'ordre sur notre pratique de l'ornithologie et nos habitudes d’observations parfois aléatoires ou pleines d'à priori ou certitudes.

Le vanneau huppé "vanellus vanellus". Cet oiseau est aussi un migrateur du début juillet. Le 29.6.98 avec 1 premier individu, le 6.7.98 avec 17 ind. le 19.7.03 avec 30 ind. En 2004 il a fallu attendre le 27.7. Pour observer les 14 premiers oiseaux de l'année.

Le balbuzard pêcheur "pandion haliaetus". J'ai choisi cet oiseau qui est le seul rapace que nous voyons régulièrement d'année en année. Si sur un site voisin je l'ai observé le 5.8.04, il faut reconnaître qu'il arrive bien plus tard sur le lac de Momas. Le 20.9.97, le 23.9.98, le 28.8.99, le 11.9.00, le 22.9.01, le 25.8.02, le 29.8.03, même si ces dates ne concernent qu'un oiseau à chaque fois, sur un mois d'intervalle, il reste le symbole migratoire de nos lacs.

Le bécasseau cocorli "calidris ferruginea". Voici un oiseau migrant hâtivement, trop souvent oublié dans les observations, ainsi 1 individu le 21.7.98, 1 individu le 24.7.03 et encore 1 individu le 29.7.04, toujours des oiseaux adultes.

J'ai terminé par cet oiseau parce que, il permet de par son plumage d'observer que les oiseaux adultes migrent avant les jeunes. Il en est de même des premiers bécasseaux variables.

Les 22 espèces choisies ne reflètent que le suivi du lac de l'Ayguelongue à Momas.

Comment acquérir autant de données ? 1) un carnet de notes sur le terrain 2) chaque oiseau a sa fiche bristol 100x150 avec la date, le lieu, le nombre d'individus 3) le plus important : trouver un milieu près de chez soi, et effectuer un suivi régulier sur une période pas trop longue.

Fatalement, lorsqu'on suit une vasière où les migrateurs stationnent, il est quasi certain que des oiseaux plus rares viennent rendre une visite fort sympathique et ce fut le cas. Alors c'est vrai qu'un bécasseau à queue pointue, un bécasseau tacheté et un bécasseau falcinelle sans parler des bécasseaux temminks font parler et font même dire : "le queue pointue cache les variables". C'est faux, il rajoute un peu dans la diversité du milieu.

Ce qu'il faut savoir, c'est que ces oiseaux ne sont vus qu'avec une pression d'observation accrue et avec une identification individuelle des limicoles. S'ils sont identifiés avec certitude c'est simplement grâce à des années de pratique.

Ce qui serait grave ce serait de ne jamais comptabiliser les oiseaux courants et de ne chercher que les oiseaux "rares"

Ce qui est plus inquiétant par contre c'est que tout le monde se déplace pour un bécasseau à queue pointue mais pratiquement jamais pour un suivi régulier. Alors dois-je ne plus appeler les ornithos pour une rareté ? J'y pense de plus en plus, mais cela veut dire plus d'homologation et un milieu qui sera encore plus vite oublié par les ornithos.

Pour moi c'est une récompense, une reconnaissance que de pouvoir afficher une compétence dans l'identification.

Mais c'est aussi et surtout un bon observatoire pour encore progresser dans la connaissance de la migration des oiseaux communs. Chaque année à l'arrivée des premiers migrateurs de chaque espèce, j'éprouve autant de joie que le jour où j'ai observé le bécasseau à queue pointue.