Milo Đukanović

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Milo Đukanović
Мило Ђукановић
1er, 3e et 5e président du
Gouvernement monténégrin
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Actuellement en fonction
Mandat actuel
Depuis le (en attente d'investiture)
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Deuxième mandat
(Monténégro indépendant)
5 juin 2006 - 10 novembre 2006
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Président(s) de la République Filip Vujanović
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Prédécesseur Lui-même
Successeur Željko Šturanović

Deuxième mandat
(au sein de la Serbie-et-Monténégro)
8 janvier 2003 - 5 juin 2006
Président(s) Filip Vujanović
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Prédécesseur Filip Vujanović
Successeur Lui-même

Premier mandat
(au sein de la Rép. fédérale de Yougoslavie
15 février 1991 - 5 février 1998
Président(s) Momir Bulatović
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Prédécesseur Radoje Kontić
(Président du Conseil exécutif)
Successeur Filip Vujanović

Autres fonctions
2e président de la
République du Montenegro

(au sein de la Rép. fédérale de Yougoslavie)
Mandat
15 janvier 1998 - 25 novembre 2002
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Biographie
Nom de naissance {{{nom naissance}}}
Naissance 15 février 1962
Nikšić, Monténégro (Yougoslavie)
Décès {{{décès}}}
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Nationalité monténégrine
Parti politique Parti démocratique socialiste du Monténégro (DPS)

Conjoint Lidija Đukanović
Enfants {{{enfants}}}
Diplômé de Université de Belgrade
Profession {{{profession}}}
Résidence {{{résidence}}}
Religion Athéisme
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Présidents de la République du Monténégro
Présidents du gouvernement monténégrin

Milo Đukanović (Мило Ђукановић en serbe, parfois transcrit Djukanovic en français, prononcer "djoukanovitch") (né le 15 février 1962 à Nikšić), est un homme politique monténégrin successivement chef de l'État puis chef du Gouvernement de son pays.

Le 20 juin 2006, il crée le ministère de la Défense et se place temporairement à la tête de celui-ci jusqu'au 3 octobre 2006.

Sommaire

[modifier] Jeunesse

Né dans une famille de la classe moyenne supérieure (son père Radovan était juge, sa mère Stana infirmière), Đukanović a grandi avec ses frères et sœurs Aco et Ana, Il a fait ses études dans sa ville natale, Nikšić jusqu'à la fin du secondaire puis a intégré la Faculté d'Économie à Titograd ou il a obtenu un diplôme en Tourisme en 1986.

[modifier] Carrière politique

[modifier] Premiers pas en politique

En 1979 alors qu'il était encore au lycée, Đukanović rejoignit la Ligue des communistes de Yougoslavie. En tant que membre de diverses sections de jeunes il sortit rapidement du lot, gagnant le surnom de Britva (rasoir droit) grâce à sa rhétorique fort directe et brillante. Il progressa rapidement dans l'appareil du Parti et suite au mouvement de la "révolution anti-bureaucratique" de 1989 il devint membre du plus important organe de décision du parti, le comité central.

[modifier] Ascension au pouvoir au Monténégro

Collaborant activement avec des membres plus expérimentés de la Ligue communiste tels Momir Bulatović et Svetozar Marović, Đukanović n'avait que 26 ans quand le trio monta en puissance au Monténégro le 10 janvier 1989. Ils poussèrent dehors les vieux apparatchiks du régime en menant le mouvement de la prétendue « révolution anti-bureaucratique » un putsch administratif au sein même de la Ligue des Communistes orchestrée par Slobodan Milosević et l'appareil de la sécurité d'état.

En quelques jours ils mirent à la porte Miljan Radović (président de la Ligue des communistes du Monténégro) et Božina Ivanović (président de la République socialiste du Monténégro) les remplaçant par des hommes acquis à leur cause comme Milica Pejanović-Đurišić et Branko Kostić respectivement. Le président du Conseil exécutif Vuko Vukadinović qui avait initialement réussi à se maintenir à son poste après le putsch dut cependant quelques mois après céder sa place à Radoje Kontić.

Đukanović, Bulatović et Marović galvanisèrent l'opinion publique au Monténégro en rassemblant des ouvriers et en les convoyant en bus jusqu'à la capitale Titograd afin qu'ils manifestent devant l'assemblée. Bien que nombreux soient ceux qui aient mis en cause la Sûreté d'État pour le rôle qu'elle aurait joué dans le transfert forcé du pouvoir (Slavko Perović parmi beaucoup d'autres[1]), il est indéniable que le trio bénéficiait d'une image de « jeunes, beaux et intelligents » (mladi, lijepi i pametni), qui a influencé beaucoup de gens.

En moins d'un an, le système du parti unique fut aboli et le trio débaptisa la branche monténégrine de la Ligue des Communistes qui devint le Parti démocratique socialiste du Monténégro (DPS).

[modifier] Président du Gouvernement (1991-1998)

Le 15 février 1991, le jour de ses 29 ans, Đukanović parvint au poste de président du Gouvernement avec l'assentiment du président serbe de cette époque, Slobodan Milošević. À cette époque Đukanović était le plus jeune chef de gouvernement de toute l'Europe. C'était aussi le premier travail salarié de toute sa vie.

De 1991 à 1997 il aligna ses positions sur celles de Milošević. Le rassemblement à grande échelle par le Monténégro des réfugiés bosniaques et par la suite leur livraison aux forces serbes de Bosnie eut lieu alors que Đukanović était Premier ministre.

Đukanović rendait souvent visite à des unités de réservistes et de volontaires qui combattaient sur les lignes de front du Konavle et de Dubrovnik en 1991. Parmi les déclarations qu'il fit à l'époque on peut retenir celle où il disait « commencer à détester le jeu d'échecs à cause de la šahovnica » (le blason croate à damiers). Et une déclaration agressive tenue lors d'un discours public lors de l'assaut sur Dubrovnik : « il est temps d'établir une bonne fois pour toutes une frontière la plus solide possible avec la Croatie, mais ce sera une frontière bien plus juste et réaliste que celle qui existe qui a été dessinée par les cartographes bolchéviques ».

Bien qu'ayant été marxiste dans sa jeunesse, Đukanović a été présenté comme étant « le genre d'homme politique qui a la photo de Margaret Thatcher sur son bureau ». Il était vu d'un bon œil par les investisseurs étrangers. Dans les années 90 il a rapidement obligé les coopératives ouvrières à devenir entreprises d'État, les privatisant dans la foulée. (Blishen. Central European. Mai 1996.Vol.6, Iss.5)

En 1996 il a commencé à s'écarter de Milošević, le critiquant ouvertement dans une interview à l'hebdomadaire Belgradois Vreme. À cette époque Milošević faisait face à une critique acerbe en Serbie en particulier au sein du mouvement étudiant de l'hiver 1996/1997. Ceci contrastait radicalement avec la position de Momir Bulatović qui, en plus d'être président de la République, dirigeait alors le Parti démocratique socialiste du Monténégro pro-Milošević.

[modifier] Président de la République 1998-2002

Très vite, le protégé de Bulatović pris le contrôle à la fois du parti et de la République au détriment de son mentor.

D'abord, Đukanović obtint une mince majorité au sein du DPS, un levier politique qu'il utilisa alors rapidement pour évincer du parti de tous les partisans de Bulatović tandis que simultanément il prenait le contrôle des médias contrôlés par l'État et de l'appareil sécuritaire avec l'aide de son allié du DPS, Vukašin Maraš.

Puis en juillet 1997, Đukanović brigua face à Bulatović à l'élection présidentielle. Au premier tour il avait 2000 voix de moins que Bulatović mais, au second tour trois candidats qui totalisaient 11 000 voix négocièrent leur soutien à Đukanović pour le second tour. Les résultats du vote donnèrent une marge de 5 000 voix à Đukanović qui avait recueilli 29 000 voix de plus qu'au premier tour. Les partisans de Bulatović mirent en doute la régularité de ce second tour et refusèrent d'en reconnaître les résultats, organisant de violentes manifestations à Podgorica en janvier 1998. Cependant, les résultats furent confirmés et Đukanović prêta serment en tant que président de la République le 15 janvier 1998.

Cette victoire consolida la position hégémonique de Đukanović au Monténégro, Bulatović son ancien mentor était complètement hors jeu et désormais tous les leviers de pouvoir (le DPS, le gouvernement, le parlement et la Présidence) étaient entre les mains de Đukanović et de ses amis politiques.

Déjà distant de Milošević et de son régime, Đukanović poussa cette politique plus loin, assurant néanmoins à tous ses interlocuteurs qu'il envisageait le futur du Monténégro au sein du même pays avec la Serbie. Il essaya vraiment de donner l'impression que tous les problèmes qui surgissaient au Monténégro en ce qui concernait sa participation à la République fédérale de Yougoslavie avaient uniquement à voir avec le régime autoritaire de Milošević et non avec les forces démocratiques de Serbie ni avec le peuple Serbe. Il déclara le 27 février 1999 : Le Monténégro n'est pas la Slovénie, c'est une partie de la Yougoslavie et il entend le rester.

En 1998, l'Occident commença aussi à tourner le dos à Milošević. Naturellement Đukanović devint automatiquement un allié local de ce changement de point de vue. C'était extrêmement clair après la fin du bombardement de l'OTAN quand la Yougoslavie était plongée dans un profond isolement diplomatique. Milošević et les membres de son clan étaient considérés comme des parias par chaque gouvernement occidental. Ainsi Đukanović devint l'un des seuls hommes politiques de Yougoslavie avec qui ils pouvaient dialoguer ouvertement. Ils furent prêts à mettre de côté le passé communiste de Đukanović et sa position initiale en faveur de la guerre en Croatie; si bien qu'il put régulièrement rencontrer les chefs de l'administration Clinton tels la secrétaire d'État Madeleine Albright, le secrétaire de la Défense William Cohen et le ministre de la Défense nationale, Sandy Berger ainsi que le Premier ministre britannique Tony Blair, son ministre des Affaires étrangères Robin Cook et, le secrétaire général de l'OTAN Javier Solana durant toute cette période.

Đukanović avec le secrétaire de la défense William Cohen (à gauche dans son bureau au Pentagone le 4 novembre 1999
Đukanović avec le secrétaire de la défense William Cohen (à gauche dans son bureau au Pentagone le 4 novembre 1999

Certains ont crédité Đukanović du fait que le Monténégro ait été largement épargné des bombardements dévastateurs qui détruisirent les infrastructures de Serbie.

En tout cas cette relation spéciale a perdu en intensité après octobre 2000 quand Milošević fut finalement évincé et que la coalition dirigée par Zoran Đinđić et Vojislav Koštunica prit le pouvoir à Belgrade.

Peu après le changement politique en Serbie, Đukanović changea encore une fois d'orientation politique et, commença ouvertement à mettre en avant l'idée de l'indépendance du Monténégro.

[modifier] Président du Gouvernement 2002-2006

À partir de la chute de Milošević et jusqu'à la reconnaissance de l'indépendance du Monténégro en juin 2006, Đukanović lutta contre la Serbie au sujet de l'indépendance du Monténégro. Son engagement pro-indépendance se traduisit par un compromis où l'on peut voir la main de l'Union européenne et de son haut représentant de la politique étrangère alors récemment nommé, Javier Solana qui se traduisit par la création de la Communauté d'États Serbie-et-Monténégro remplaçant la République fédérale de Yougoslavie qui n'était plus formée que de ces deux états. Mais cela produisit des retombées négatives dans le camp de ses soutiens qui désiraient qu'il revendique la pleine souveraineté. En conséquence lors du référendum de 2006 sur l'indépendance du Monténégro il prit fortement parti pour l'indépendance dont il est considéré comme le père.

En juin 2006 Đukanović prit en charge le ministère de la Défense[2] ce qui entraîna un concert de critique de la part de différentes ONG qui signalent que cela constitue une infraction claire à la constitution Monténégrine et à la loi sur les conflits d'intérêt qui toutes deux interdisent aux membres du gouvernement le cumul des portefeuilles ministériels. En plus de son poste de président du Gouvernement puis du portefeuille de la défense, Đukanović se nomma ensuite président du Conseil national du développement soutenable, membre du Conseil pour l'intégration européenne, et président de l'Agence pour la promotion des investissements étrangers.[3]

Le 3 octobre 2006, Đukanović annonça qu'il ne se représenterait pas au poste de président du Gouvernement bien qu'il reste aux rênes du DPS[4]. Son successeur fut nommé le 4 octobre, il s'agit de Željko Šturanović considéré comme un proche allié et précédemment ministre de la Justice dans le cabinet de Đukanović. Après la démission de son successeur pour raison de santé, il a été désigné pour un troisième mandat de président du Gouvernement dont il doit être investi fin février 2008.

[modifier] Actualité, enquête judiciaire en cours en Italie

  • Mis en cause à partir de 2002 par des repentis de la Mafia italienne Milo Đukanović n'a pas été poursuivi car il était protégé par son immunité de chef du gouvernement. Et à ainsi échappé aux poursuites du parquet de Naples, ainsi que 15 de ses proches collaborateurs et un de ses ministres Miroslav Ivanevic.

L'enquête s'est tout de même poursuivie et il a été découvert par les magistrats italiens, Eugenia Pontassuglia et Giuseppe Scelsi que Djukanovic est l'homme clé d'une organisation mafieuse de 1994 à 2000 alors qu'il était chef du gouvernement du Monténégro.

Le 3 octobre 2006, après qu'il a perdu son immunité, la justice italienne et européenne se ré-intéresse à son cas.

[modifier] Lien externe

[modifier] Voir aussi