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James Nayler
James Nayler

James Nayler (ou Naylor) (1618 - 1660) est l'un des fondateurs de la Société religieuse des Amis (quakers). C'est l'un des plus célèbres prédicateurs quakers de son époque.

Sommaire

[modifier] Biographie

James Nayler est né dans la ville de Ardsley, dans le comté de Yorkshire du Sud, en Angleterre. Il rejoint en 1642 l'armée parlementaire lors de la Première révolution anglaise (du côté des puritains), et sert comme quartier-maître (quartermaster) sous les ordres du général John Lambert jusqu'en 1650.

Après un événement qu'il décrit comme un appel de Dieu, James Nayler renonce à ses biens matériels et se met à la recherche d'une voie spirituelle. Il adhère au quakerisme après sa rencontre avec George Fox en 1652. James Nayler devient l'un des plus célèbres prédicateurs itinérants connus sous le nom de « The Valiant Sixty », il est considéré comme un habile théologien dans les débats. D'après tous les témoignages, il aurait été un homme très charismatique, avec une allure de Christ. Il attire de nombreux fidèles qui lui sont dévoués, ce qui est regardé avec suspicion par d'autres quakers. A diverses occasions, George Fox juge le comportement de Nayler exagéré et incohérent. Une animosité grandit entre les deux hommes et lors d'une visite à Nayler en prison à Exeter, en septembre 1656, Fox a une attitude insultante envers lui.

James Nayler au pilori
James Nayler au pilori

En octobre 1656, Nayler et ses amis organisent une manifestation qui se révéla désastreuse. Ils jouent l'arrivée du Christ à Jérusalem qui est commémorée le Dimanche des Rameaux, Nayler entre à cheval dans Bristol, suivi de fidèles chantant « Saint, saint, saint » et jetant des habits sur le chemin boueux. Bien que Nayler dénie avoir personnifié Jésus, disant plutôt que « Jésus était en lui » (selon la doctrine quaker de la « lumière intérieure »), il refuse d'expliquer plus avant le sens de cette action, et la dévotion extatique de ceux qui l'accompagnent suffisent à convaincre le public de ses prétentions messianiques. Il est reconnu coupable de blasphème le 16 décembre 1656, lors d'un jugement très publicisé. Il échappa de peu à la peine capitale et est condamné à la flagellation, à être marqué au fer avec la lettre B sur le front, à avoir la langue percée, et à deux ans de travaux forcés.

George Fox was horrified by the Bristol event, recounting in his Journal that "James ran out into imaginations, and a company with him; and they raised up a great darkness in the nation", despite Nayler's account of his actions being consistent with Quaker theology, and despite similar lofty language used by Fox and the other Quakers themselves. Nevertheless, Fox and the movement in general denounced Nayler publicly, though this did not stop anti-Quaker critics from using the incident to paint Quakers as heretics, or to equate them with Ranters. To modern eyes, Nayler's procession might not seem particularly outrageous compared to the acts of other early Quaker activists, who often disrupted church services and sometimes appeared nude (as a symbol of spiritual innocence); but at a time when Quakers were already being pressed to denounce the doctrine of the Inner Light because of its implication of equality with Christ, Nayler's ambiguous symbolism was seen as playing with fire. The Society's subsequent move, mostly driven by Fox, toward a somewhat more organized structure, including giving Meetings the ability to disavow a member, seemed to have been motivated by a desire to avoid similar problems.

Nayler left prison in 1659 a physically ruined man; he repented his actions and was formally (but reluctantly) forgiven by Fox, who apparently required his former associate to kneel before him and ask forgiveness. He did join Quaker critics of the collapsing regime and begin to write condemnations of the nation's rulers. In October 1660, while traveling to rejoin his family in Yorkshire, he was robbed and left near death in a field, then brought to the home of a Quaker doctor in Kings Ripton. A day later and two hours before he died on October 21, he made a moving statement ("There is a spirit which I feel....") that some Quakers still value.

A collected edition of the Tracts of Nayler appeared in 1716, edited by his friend (and important early Quaker) George Whitehead, though Whitehead omitted Nayler's more controversial works. See A Relation of the Life, Conversion, Examination, Confession, and Sentence of James Nayler (1657); a Memoir of the Life, Ministry, Trial, and Sufferings of James Nayler (1719); and a Refutation of some of the more Modern Misrepresentations of the Society of Friends commonly called Quakers, with a Life of James Nayler, by Joseph Gurney Bevan (1800).

There Is A Spirit: The Nayler Sonnets is a collection, first published in 1945, of 26 poems by Kenneth Boulding, each inspired by a four- to sixteen-word portion of Nayler's dying statement (and also includes the intact statement).

[modifier] Œuvres

  • Écrits spirituels (Spiritual Writings) (1653-1660) [lire en ligne]
    • Épîtres écrits par James Nayler (1653-1660)
    • A Discovery Of The Wisdom which is from Beneath, And The Wisdom which is from Above (1653)
    • Love To The Lost (1656)
    • How Sin Is Strengthened, And How It Is Overcome (1657)
    • A Message from The Spirit Of Truth (1658)
    • A Door Opened To The Imprisoned Seed (1659)
    • What The Possession of the Living Faith Is, And The Fruits Thereof (1659)
    • To The Gathered Churches (1659)
    • To the Life of God in All (confession de James Nayler écrite en 1659)
    • Milk for Babes And Meat for Strong Men (publication posthume en 1661)
  • Testament (There is a spirit ...) (1660) [lire en ligne]

[modifier] Bibliographie

En français
  • Kenneth E. Boulding, Il existe un Esprit : Les Sonnets dédiés à Nayler (There is a Spirit: the Nayler Sonnets), [s.n.], [s.l.], [1992?], 33 p.
En anglais
  • (en) William G. Bittle, James Nayler, 1618-1660 : the Quaker indicted by Parliament, W. Sessions ; Richmond, Ind., USA : Friends United Press, York, England, 1986, 240 p. (ISBN 1850720150)
  • (en) Vera Massey, The clouded Quaker star : James Nayler, 1618-1660, Sessions Book Trust ; Richmond, Ind. : Friends United Press, York, England, 1999, 113 p. (ISBN 1850722242)
  • (en) Kenneth Ewart Boulding, There is a Spirit: the Nayler Sonnets, Pendle Hill Publications, coll. « Pendle Hill Pamphlets ; 337 », Wallingford, Pa., 1998, 34 p.
    Première édition en 1945

[modifier] Littérature

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

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