Max Buchon

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Joseph-Maximilien Buchon, dit Max Buchon, né le 8 mai 1818 à Salins (Jura) où il est mort le 14 décembre 1869, est un poète, romancier et traducteur français.

Fils d'un ancien officier, il fit ses études en Suisse, au collège Saint-Michel de Fribourg, de 1834 à 1837. De retour à Salins, il se consacra à l'écriture, tout en restant lié à la Suisse où il alla plusieurs fois en voyage et qu'il ne cessa de reprendre dans ses romans.

Il fut un adepte du fouriérisme et un des premiers représentants du socialisme. Entre 1848 et 1851, Buchon travailla à Salins comme rédacteur du journal Rouge. Après le coup d'État de Louis-Napoléon, il s'enfuit en Suisse, d'abord à Fribourg, puis à Berne. En 1856, il fut gracié à la demande de son ami d'enfance Gustave Courbet, qui l'avait placé dans son tableau monumental de 1855, L'Atelier du peintre.

Buchon traduisit aussi en français des œuvres de Jeremias Gotthelf, qu'il fit connaître en France. Sur la suggestion de son ami Jules Champfleury, il publia dans L'Indépendant, un journal de Neuchâtel, une étude sur le réalisme.

[modifier] Publications

  • Essais poétiques (1839)
  • Le Fils de l'ex-maire (1857)
  • Poésies franc-comtoises, tableaux domestiques et champêtres (1862)
  • Le Matachin (1877)
Études francs-comtoises
  • En Province, scènes franc-comtoises (1858)
  • Salins-les-Bains, ses eaux minérales et ses environs (1862)
  • Noëls et chants populaires de la Franche-Comté (1863)
  • Les Fromageries franc-comtoises (1866)
Traductions

[modifier] Sources

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Max Buchon ».


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