Massimo d'Azeglio

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Massimo d'AzeglioPhotographie par André Adolphe Eugène Disdéri.
Massimo d'Azeglio
Photographie par André Adolphe Eugène Disdéri.
Massimo d'AzeglioPortait par Francesco Hayez (1860)d'après la photographie de Disdéri.
Massimo d'Azeglio
Portait par Francesco Hayez (1860)
d'après la photographie de Disdéri
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Massimo Taparelli d'Azeglio, de la famille des marquis d'Azeglio[1] est né à Turin le 15 octobre 1798 et est mort à Milan le 15 janvier 1866. C'est un des penseurs et acteurs du Risorgimento.

Fils d'un général nommé ambassadeur à Rome, le jeune d'Azeglio se passionne pour la peinture. Officier de cavalerie, il se fixe à Rome où il se fait remarquer comme paysagiste. En 1830, il épouse la fille du grand poète romantique Alessandro Manzoni, fondateur de la langue italienne moderne. D'Azeglio, écrit des romans historiques Ettore Fieramosca (1833) et Nicolo de'Lapi (1841) où il développe le sentiment national. En 1846, il publie Gli ultimi casi di Romagna où il défend l'idée que l'unification de l'Italie doit être faite par la Maison de Savoie.

De tendance monarchiste modérée, catholique fervent, il ne prend part à aucun des complots ou soulèvements nombreux qui jalonnent l'histoire italienne dans la première moitié du XIXe siècle. En 1848, il s'engage dans l'armée piémontaise, devient colonel et est gavement blessé à la bataille de Vicence contre les Autrichiens. Le 11 mai 1849, le roi Victor-Emmanuel II, le nomme premier ministre et ministre des affaires étrangères. Durant son gouvernement il supprime l'immunité du for dont bénéficiaient les ecclésiastiques ce qui lui attire l'hostilité de la papauté et des catholiques conservateurs. En octobre 1850, il fait entrer Cavour au gouvernement comme ministre de l'agriculture et du commerce. Le 16 mai 1852, D'azeglio est remplacé par Cavour comme premier ministre.

Pendant la deuxième guerre d'Indépendance, il est nommé commissaire de Victor-Emmanuel II à Bologne,qui vient de chasser le représentant de son souverain le pape Pie IX. Puis il devient ambassadeur à Londres, ensuite préfet de Milan. Il est nommé sénateur, général de brigade et aide de camp du roi.

En 1865, il succède à son frère Roberto à la direction de la galerie Sabauda de Turin.

En 1867, sa fille a publié son autobiographie Miei ricordi.

[modifier] Notes

  1. cf. Pierre Dax qui l'a rencontré en 1848 à Bologne in L'Artiste du 1er décembre 1859, p.166.