Manny Klein

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Manny Klein (Emmanuel Klein) est un trompettiste de jazz américain né le 4 juin 1908 et décédé le 31 mai 1994 .

[modifier] Biographie

Manny Klein apprend la trompette auprès de Max Schlossberg.

Après des débuts dans un orchestre de la police de New York, Manny Klein se lance dans une carrière de musicien « free lance ». En 1928, il remplace brièvement Bix Beiderbecke malade dans la formation de « jazz symphonique » de Paul Whiteman. Dans les années 30, il est un trompettiste de studio particulièrement actif pour des centaines d’enregistrements de jazz ou de musique de danse. Souvent cantonné à un rôle de « lead trumpet », il s’exprime, quand il doit improviser, dans un style inspiré de celui de Beiderbecke mais aussi de Bunny Berigan. On peut l’entendre sur des enregistrements de musiciens comme Benny Goodman, Tomy et Jimmy Dorsey, Red Nichols, Fred Rich,…

En 1937, il s’installe à Los Angeles. Là, il participe parfois à des groupes réguliers (par exemple, en 1939, il co-dirige un combo avec Franckie Trumbauer) mais il exerce essentiellement comme musicien de studio. Il participe là aussi à des centaines d’enregistrements tous styles confondus (jazz, chanson, variété instrumentale, musique de danse,...et même dans des années 60, pop). Il recevra d’ailleurs plus tard, devenu le « vétéran » des trompettistes des studios, le surnom de « Gomots » (« Grand Old Man Of The Trumpet Section »). Comme la plupart de ses collègues californiens, il travaille pour la radio et le cinéma. On peut, pour l’anecdote, l’entendre « doubler » Ziggy Elman, qui malade apparaît à l’écran mais ne joue pas de son instrument, dans le film « The Benny Goodman story ». C’est aussi lui qui double Montgomery Clift dans « From here to eternity » (Tant qu'il y aura des hommes) ; Klein apparaît d’ailleurs brièvement à l'écran dans le film.

Il participe à de nombreux disques de jazz dont, dans les années 50, certains avec des musiciens représentatifs du jazz West Coast dont il est pourtant de plus de 20 ans l’aîné. On peut, par exemple, l’entendre dans plusieurs enregistrements de 1955 au sein de l’orchestre de studio de Georgie Auld aux côtés de Maynard Ferguson, Conrad Gozzo et Ray Lynn. On peut aussi écouter le curieux album de Pete Rugolo « 10 trumpet and 2 guitars » (1961) où il se trouve associé, au sein d’un orchestre de trompettes, à 9 de ses « nouveaux » confrères (Bud Brisbois, Conte Candoli, Pete Candoli, Don Fagerquist, Ray Triscari, …).

En 1970, suite à un AVC, il devient dyslexique et, pendant un temps, ne plus lire la musique. Rétabli, il continue sa carrière jusqu’en 1990. Il décède 4 ans plus tard.

Etrangement, ce trompettiste qui a participé à des centaines d’enregistrements n’a pratiquement rien enregistré sous son nom. On peut trouver quelques titres (pour des 78 tours) sous son nom pour les labels « Brunswick » (1936), « Keynote » (1946) et « Coral » (1947). Son seul vrai album complet comme leader est le lp, enregistré en 1959 avec un sextet, « The Sound of music » (la Mélodie du bonheur) où il reprend en jazz des titres de la comédie musicale du même nom.

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