MADI (Art)

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Sommaire

1 Le mouvement MADI
2 Citations
3 Les artistes
4 Expositions
5 Bibliographie
6 Liens externes
7 Notes et références

[modifier] Le mouvement MADI

Le général José Félix Uriburu arrive au pouvoir en Argentine en 1930. Dès lors, de jeunes artistes (peintres, poètes...) se regroupent et aspirent à de nombreux changements. Ils espèrent un monde nouveau et veulent mettre l'art au service de leur lutte politique.

Le mouvement Madí est un mouvement lancé en 1945 à Buenos Aires, en Argentine par Carmelo Arden-Quin et Gyula Kosice (né en 1924) par la création d'une association "Art concret-Invention".Ce mouvement affirme un art libre, ludique et inventif soutenu par les revues Art-Concret-Invention (1946) et Arte Madi Universal(1947). Nouvelle forme d'art géométrique, MADI refuse l'orthogonalité extrême de l'art de ses contemporains. Peinture plane, supports de toutes formes, tableaux mobiles, Quin célèbre le principe du jeu des formes planes dans d'autres domaines, visuel, sonore, gestuel, verbal,...Le tableau Desserprit(1950) associe peinture et bois. D'autres œuvres mélangent néon et plexiglas.

Ils prennent comme modèle la recherche scientifique.

Au départ, Madí c'est une plante mais ce mot ne veut "rien dire" pour les artistes du mouvement. Cependant, par la suite, Carmelo Arden-Quin et Gyula Kosice en donnent plusieurs versions. Par exemple, en 1947, Quin explique que MADI est une anagramme de son nom et dans les années 50, il dit que cela signifie "MAtérialisme DIalectique" et en 1958 une autre signification est évoquée : "Mouvement Artistique D'Invention".

Pour la première exposition Madí en 1946,Quin et Kosice inventent des artistes en prenant de nombreux pseudonymes pour donner l'illusion du nombre. Après 1947, Kosice va inventer des artistes auxquels il va donner un visage réel grâce à la complicité d'amis.

Quin réalisera des poèmes mobiles ou des madigrammes.

Reconnu dans l'exposition "mouvement" de l'op art, MADI est ouvert à tous aujourd'hui encore.

[modifier] Citations

« L’art concret n’abstrait pas mais il invente de nouvelles réalités. Présenter est le contraire de représenter. Un objet représente graphiquement sur un plan est une illusion qui nie-optiquement-la réalité matérielle du plan, sa bidimensionnalité, sa présence. En peinture, le réel est ce qui est tangible, le reste est fiction. », Tomás Maldonado^[1]