Discuter:Maïs Bt
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 |
Cette page rejoint le champ d'action du Projet:Botanique, qui a pour objectif de créer et d'enrichir les articles de Wikipédia ayant trait à la botanique et à ses disciplines annexes. Si vous désirez participer à cet effort, vous pouvez contribuer à l'article lié à cette page, ou visiter la page du projet, auquel vous pourrez vous joindre et/ou participer aux discussions le concernant. |
| Bon début | Cet article a été classé comme d'Avancement BD selon le Tableau d'évaluation du projet. (Voir les statistiques) |
| Élevée | Cet article a été classé comme d'Importance élevée selon le Tableau d'évaluation du projet. |
 Tâches à accomplir pour Maïs Bt |
modifier • suivre • rafraîchir • aide | |
|
Pour créer la liste des tâches à accomplir pour cet article, vous pouvez :
Voir aussi la page d'aide. |
||
[modifier] Erreur d'interprétation d'un document cité en référence ou non?
Le 12 février 2007, je lis cette phrase dans l'article: "si les pyrales en raison de la dose massive (la toxine est produite dans la plante transgénique dans des quantités sans commune mesure avec ce qui est produit par le traitement classique) de la toxine deviennent résistantes, c'est un outil important de la lutte anti-pyrale de façon écologique qui disparaîtra"
Evidemment, c'est tout le contraire qui doit se passer: les doses importantes de Cry1ab comme les doses fortes de n'importe quel produit toxique pour un insecte freinent beaucoup plus l'accroissement de la résistance que des doses faibles mais suffisantes pour tuer l'insecte sensible. Les doses fortes tuent même les insectes mutants qui expriment les premières "traces" de résistance, empêchant celle-ci de s'installer par étape. C'est la même chose avec les antibiotiques en médecine par exemple: les traitements à doses trop faibles ou non prolongés suffisamment favorisent beaucoup les apparitions de souches résistantes.
J'essaye de rentrer en contact avec l'auteur de cette phrase.
--Bernard Perthuis 12 février 2007 à 20:34 (CET)
J'ajoute que c'est bien pour retarder au maximum le développement d'une résistance que les seules des variétés capables de fournir des doses 20 à 50 fois supérieures à la dose suffisante pour tuer les chenilles de pyrale sensibles sont autorisées à la culture aux USA. Par ailleurs, l'Environment Protection Agency des USA recommande fortement de laisser des parcelles non traitées, dites parcelles refuges, de manière à laisser la possibilité aux insectes pyrale sensibles de continuer à se multiplier; de cette manière, on crée une sorte de réserve naturelle de génes de susceptibilité aux toxi-protéines Bt.
--Bernard Perthuis 13 février 2007 à 11:14 (CET)
Oui, c'est logique, on a toujours beaucoup plus de toxine dans le milieu avec l'OGM qu'avec les pulverisations, si le maïs produit une dose moyenne de toxine on a l'apparition des résistances et si il produit une dose forte on stérilise le milieu. Cette phrase doit être reformulée et coupée en deux afin de dissocier les deux idées. Papillus 14 février 2007 à 00:31 (CET)
Pourquoi dites vous qu'avec des fortes doses de Cry1ac (qui est toxique dans l'ensemble du règne animal seulement sur l'intestin de certaines chenilles) on stérilise le milieu? Je parlais de zones refuges nécessaires pour l'insecte nuisible, la pyrale. Ce serait le cas si le maïs servait de plante alimentaire (plante hôte) principale a toute une gamme de chenilles de Lépidoptères, ce qui n'est absolument pas le cas (pour le coton c'est moins sûr, mais il s'agit d'insectes polyphages néanmoins). On réduit fortement la population de pyrale du maïs, c'est tout. Il y a d'ailleurs eu des recherches publiques en faunistique dans les régions de culture intensive en maïs et coton pour tenter de savoir si cette culture pouvait avoir un impact sur la biomasse insecte et sa biodiversité. Il me semble que le résultat a été négatif (pas d'effet constaté), mais encore faudrait-il que je me repenche sur la bibliographie. Cordialement, --Bernard Perthuis 14 février 2007 à 12:50 (CET)
