M. Chat

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M. CHAT (écrit ainsi et par défaut prononcé Monsieur Chat[1]) est une création graphique du Franco-suisse Thoma Vuille(né en Suisse en 1977). Il consiste en un chat jaune orangé réalisé à la peinture acrylique. Ce personnage énygmatique arbore toujours un énorme sourire. A partir de 2003 des ailes blanches lui poussent sur le dos. Il est généralement peint sur des murs, à des endroits inaccessibles.

Monsieur Chat « ailé », rue Drevet à Paris, France
Monsieur Chat « ailé », rue Drevet à Paris, France

On retrouve l'image de M. Chat dans des pays européens (Angleterre, Allemagne, Espagne, Pays-Bas,Suisse, Bosnie Herzégovine, etc.) et particulièrement en France : à Paris (plus de 80 murs peints sur l'axe Porte de Clignancourt / Porte d'Orléans), à Orléans où son créateur a fondé en 2003 l'espace d'art contemporain : Galerie Wall (aujourd'hui fermée); Mais aussi à Rennes, Nantes, Tours, Blois, La Rochelle, L'Ile de Ré, St Etienne. On peut le voir aussi ailleurs dans le monde : New York/USA, Hong Kong/Chine, Macao, Séoul/Corée, Hué/Vietnam, etc...

M. Chat est le fil conducteur d'un film de Chris Marker intitulé Chats Perchés en 2004, projeté au Centre Pompidou la même année. Un M. Chat gigantesque a été peint pour l'occasion sur le parvis du Centre Pompidou. L'évènement a été diffusé par l'ensemble de la presse nationale et produit par Arte. Pour marquer cet évènement le journal Libération a offert une carte blanche à l'auteur, le plaçant à la suite de ces illustres prédécesseurs : Annette Messager, Stark,... Un échange entre Chris Marker et Thoma Vuille concluait un article d'Annick Rivoire sur le film de Chris Marker (voir "sources").

Le film fait le tour du monde et donne lieu à de nombreuses traductions notamment la version anglaise sortie en 2006 "The case of the grinning cat", qui sera diffusé en mai 2006 dans le quartier de Tribeca sur l'Ile de Manhatan à New York. Désormais la demande de M.CHAT.VUILLE est mondiale. Il est invité aux quatre coins du monde mais reste anonyme dans son pays. Jusqu'à ce qu'en fin mars 2007, le jeune artiste se laisse arrêter par la Police Municipale d'Orléans, en flagrant délit de créativité, boulevard Alexandre Martin. Son procès fait le tour de la presse régionale et passe inaperçu aux yeux du grand public qui ne connait toujours pas son indentité. La condamnation (amande avec sursis), contribue à la reconnaissance de la valeur de ces peintures. La côte grandissante du jeune artiste génère de nombreuses polémiques lors de la rétrospective qu'organise l'association Collectif CHAT avec le soutien de la Ville d'Orléans, deu Conseil Général et de la Région Centre. Reconnu par les leaders de la scène "street-art" européenne (André, Bansky, Space Invader, ...), celui-ci souhaite s'émanciper de l'effet de mode propre à la mouvance graffiti et s'assimiler à des mouvement moins marginalisé tel que le "pop art" ou le "land art". Difficile de qualifier ce touche à tout, qui sait comme son animal fétiche se jouer des entourloupes que lui dressent les humains.

Sommaire

[modifier] Biographie de M. CHAT

  • 1997 :
  • 1997 - 2000 :
  • 2000-2003 :
    • les M. Chat envahissent les toits de Paris.
    • En avril 2002, lors d'au moins une des manifestations spontanées se déroulant Place de la Bastille à Paris à la suite du premier tour des élection présidentielle française, on a pu apercevoir un M. Chat sur une pancarte sous titré « Je ris jaune » (journaux télévisés de 20h00).
    • apparition des pancartes M. Chat dans les manifestations, récupération par les médias nationaux. Londres, Vienne, Genève
  • été 2004 :
    • invasion de la « Street Parade » à Zurich
  • décembre 2004 :
    • avant-première au Centre Pompidou du film Chats perchés du réalisateur Chris Marker
    • réalisation sur la Piazza : « Le plus grand Chat du monde » 30x50m
    • numéro spécial Chris Marker et M. Chat mettent leur pattes sur le quotidien Libération.
  • 2005 :
    • le Centre André Malraux de Sarajevo accueille douze M. Chat et un tramway en circulation
    • M. Chat au Shadow Festival d’Amsterdam.
  • 2006 :
    • participation à la Mayday à l’occasion du Tribeca Films Festival de New York.
    • résidence au « Hong Kong Art Center »
    • réalisation du « Big Mao » à Macao
    • intervention Die Neue Galerie, Graz, Autriche
    • intervention à la Maison de France, à Mayence (Allemagne).
  • 2007
    • sept Kunst Fabrik, Francfort, Allemagne
    • 6-7 oct 2007 Nuit Blanches à la mairie du 4e arrondissement de Paris, présence à l'exposition Sortez des sentiers battus avec METAZONE & invités.
    • 4 novembre, intervention lors de la Feria Internacional del Libro[2] de Santiago du Chili à l’occasion de la présentation du livre Breve historia del comic en Chile de l'écrivian chilien Omar Pérez Santiago.
    • du 18 novembre 2007 au 5 janvier 2008 à Orléans, « M Chat, X Ans », exposition urbaine pour les 10 ans de M. Chat.

[1]

    • fév Séoul en Corée du Sud
    • mars repérages Festival de Hué au Vietnam

[modifier] Thoma Vuille décrit son travail

Sur le site du Centre National des Arts de la Rue à Cognac : « Le cadre de mon travail est la ville, ses rues, ses murs, et le regard de ceux qui l’habitent. J’utilise la rue et l’environnement public comme une toile, cherchant à proposer aux passants des fenêtres imaginatives et colorées. Je marque mes parcours, ceux que j’imagine naturels et poétiques dans l’espace urbain. Je cherche à créer des supports à la narration de la ville pour ses habitants, participant à la naissance et à l’échange d’une culture de proximité. »

[modifier] Affaire judiciaire

Thoma Vuille est jugé par le tribunal correctionnel d'Orléans en mai 2008 suite à une plainte pour recel de la société Effia, gestionnaire du dispositif "Vélo+" (location de bicyclettes en libre service sur l'agglomération orléanaise). « Quand on fait un acte généreux, comme installer ces Vélo+ à Orléans, il faut que ce soit pratique et accessible jusqu’au bout, théorise-t-il. S’il faut que des gens volent des vélos pendant un an et s’en gavent jusqu’à plus soif, pourquoi pas ? »[3]


[modifier] Sources

[modifier] Article connexe

[modifier] Liens externes

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